Ayant vu ce film explosif sur la chaine "ARTE", il y a quelques semaines,
J'ai attendu qu'Allociné (mon site favoris ;-)) "dévérouille" son interface.
En premier lieu, "SOUS LES BOMBES" aurait pu s'intituler "APRES LES BOMBES",
puisque l'histoire débute réellement après les bombardements, et traite
des conséquences dramatiques d'un bombardement "sauvage" sur des populations civiles.
Ce film passionnant, (puisqu'il nous montre la face cachée d'un conflit),
en mettant en avant le destin individuel et non l'aspect Politique "entre-2-états",
nous invite à suivre dans sa détresse, une Femme désemparée,
recherchant son fils dans un pays en ruine.
Par la mème, "l'invitation au voyage" dans ce qui fut le Liban,
s'impose d'emblé comme un "road-movie" stressant,
tant pour les spectateurs que pour les malheureux protagonistes.
Ce film n'est pas exempt de défauts mais possède une grande sinçérité,
et une capacité certaine à pousser le spectateur à l'auto-identification
enver Zeina.
D'ailleur, la première moitié est filmée façon documentaire (caméra à l'épaule),
et impose dés lors, un grand réalisme (voir la scène où Zeina/ Nada Abou Farhat,
découvre les ruines de la maison de sa soeur), à contrario, la seconde partie
de ce film me gène, puisqu'elle intègre dans l'histoire une séquence
totalement injustifiée et improbable, "la fameuse scéne où l'on voit
Tony/ Georges Khabbaz ayant des rapports sexuels avec l'une des gérantes de l'hotel
alors qu'il ne l'a connait pas depuis 10 minutes"!
J'ai trouvé extrêmement agaçante et déplacée cette scène, puisqu'elle induit
que le scénario à été "arrangé" pour plaire et séduire à un publique occidental.
De plus, l'hétérogénéité du jeu des acteurs, l'interprétation
de N. Farhat est convaincante et dévoile
que l'actrice "vivait son rôle", mais G. Khabbaz est souvant approximatif
et "trop décontracté".
Enfin, le film reprend ses droit pour offrir une conclusion pessimiste.