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Sylvain P
335 abonnés
1 355 critiques
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2,0
Publiée le 2 août 2010
Si le propos est juste, la satire réussie, il reste que c’est un peu long et confus et que l’animation actuelle permet d’autres ambitions. L’idéal aurait été de rester en format court… et télévisuel.
"Intolérance" ne prouve pas que c'est une bonne idée d'être aux antipodes de Pixar, Dreamworks et Myasaki. L'appréciation d'un graphisme est très personnelle, et donc, personnellement, je n'ai pas aimé. L'hsitoire, elle, malgré seulement 1h05 de film, arrive à tourner en rond, quand à l'humour, il est souvent ras les paquerettes, pour ne pas dire "ras la quéquette". Heureusement, quelques bonnes trouvailles viennent, ici et là, bonnifier le film, mais elles sont trop rares. Bof, bof, bof.... et re bof. Pas de quoi être tolérant.
Composée de 3 episodes, cette serie, baptisée sobrement(!) Intolerance, propose une animarion ultra minimaliste et volontairement grossiere. Elle est signee du britannique Fred Mulloy. L'histoire, tordue à souhait, qui voit deux mondes s'affronter au nom des bonnes moeurs, est quand a elles, jouissive.
Un petit film d'animation qui a au moins le mérite de créer la surprise au coeur de l'été face aux blockbusters familiaux qui déferlent sur les écrans. D'emblée on est frappé par le dessin: minimaliste, noir, au fond assez moche. Les antipodes d'un Miyazaki... Le premier de ces trois courts métrages nous présente les Zogs mais est surtout un prétexte pour enchainer de petites scènes à l'humour très au-dessous de la ceinture. Les deux épisodes suivants sont un constat amer sur l'etat de délabrement de l'humanité, intolérante, va-t-en-guerre, crédule, cruelle, et au fond suicidaire. L'arrivée de la couleur offre un peu de repos visuel bienvenu au spectateur. C'est également moins drôle, même si Phil Mulloy nous offre encore quelques bons délires (comme celui sur Elvis chantant en allemand). Dommage que l'apparence brouillonne nuise un peu au propos.
Quand la philosophie s'exprime dans un film d'animation comme celui là on ne peut qu'applaudire. Même si le graphisme agace par moments, le sujet est amené de manière originale et le propos analysé de manière tout à fait convaincante. Le récit rebondit, du coup on s'amuse, on s'observe de l'intérieur, on se trouve tellement intolérant sous nos airs bien pensant... Un film qui remue, qui fait réfléchir. Bref, un voni dans la réflexion que nous portons sur l'autre, sur la différence et finalement sur nous même!