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chrischambers86
13 706 abonnés
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3,0
Publiée le 28 juillet 2010
C'est un classique du genre qu'on prend plaisir à voir et revoir avec toujours le même plaisir! De l'aventure et de l'exotisme pour ce bon film des annèes 50 signè Jacques Tourneur et interprètè par une petillante Jean Peters! La mise en scène est entraînante, le rythme est plein de charme, le technicolor est superbe, "Anne of the Indies" a tous les symptômes du divertissement où le dèpaysement est garanti! il faut dire que Jean Peters y est pour beaucoup mais c'est aussi sur la mer qu'est situèe l'action du film, n'en donnant une image nullement naïve et traditionnelle! Embarquez donc pour les Antilles...
On connait Jacques Tourneur comme le réalisateur de "La féline" (1942) ou de "L'homme-léopard" (1943), les productions fantastiques RKO très suggestives de Val Lewton ou encore du formidable film noir "Pendez-moi haut et court" (1947) dont Martin Scorsese fit un remake un peu terne en 1991 ("Les nerfs à vif"). On oublie souvent que dans sa deuxième partie de carrière, passant de studios en studios, Tourneur fit preuve d'un éclectisme assumé, montrant sa formidable capacité à adapter sa technique à tous les genres. C'est ainsi qu'il nous offrit quelques westerns tout à fait honorables ("Le passage du canyon" 1946, "Un jeu risqué" 1955) et deux perles du film d'aventures, "La flèche et le flambeau" (1950) et ce formidable "La flibustière des Antilles". Tourneur s'inscrit bien sûr dans les canons du genre mais il sait qu'il ne pourra rivaliser avec les films épiques qui ont fait la gloire de la Warner du temps de Michael Curtiz et d'Errol Flynn dont l'heure de gloire est passée depuis près de dix ans. A l'aide d'un technicolor flamboyant, il délivre sur l'écran les fameuses scènes d'accostage et toute l'imagerie qui ne sauraient manquer à tout bon film de pirates. Puisqu'il lui sera difficile de trouver un héros aussi charismatique qu'Errol Flynn, la Fox confie à Tourneur un scénario tiré d'une nouvelle parue en 1947 dans le Saturday Evening Post, relatant l'histoire d'Anne Bonny, la seule femme pirate passée à la postérité. C'est une aubaine pour le réalisateur qui va pouvoir à partir de cette biographie très romancée (on ne sait en réalité pas grand chose sur Anne Bonny), donner un ton intimiste à son film en s'intéressant de près à la psychologie de cette femme évoluant dans un monde exclusivement masculin et qui va se perdre en découvrant sa part de féminité à travers l'éveil sexuel. Ainsi Tourneur jette mine de rien un pont avec "La féline" son œuvre la plus emblématique où de la même manière l'héroïne jouée par Simone Simon se voyait refuser l'accès à la sexualité par une malédiction ancestrale qui provoquait sa transformation en panthère dès l'approche du coït, signe de mort pour ses partenaires. Il lui fallait trouver une actrice aussi pénétrante que la française Simone Simon pour le rôle d'Anne la Providence. Une nouvelle fois Tourneur a eu la main heureuse avec Jean Peters, jeune actrice sous contrat à la Fox qui avait fait ses débuts quatre ans plus tôt sous la direction d'Henry King dans "Capitaine de Castille" et qui dans son rôle le plus remarquable apporte une énergie farouche à ce petit bout de femme qui peut tout à la fois tenir tête à Barbe Noire et se faire petite fille dans les bras du beau capitaine français Pierre François de la Rochelle interprété par un Louis Jourdan qui commence à se faire un nom à Hollywood . Le couple très charismatique se voit offrir par Tourneur une sublime scène d'amour où l'officier découvre la femme cachée sous la boucannière en lui enlevant délicatement son bonnet rouge, ultime rempart à une émotion amoureuse qui submerge la jeune femme. Le casting est magnifiquement complété par une Debra Paget tout aussi craquante que la belle Jean Peters. Tourneur réussit donc avec "La flibustière des Antilles" le difficile pari de renverser les valeurs habituelles du film d'aventures, dévolues traditionnellement aux hommes tout en ne reniant pas la spécificité du caractère féminin.
Tourneur sort de son registre habituel : le film d'épouvante ultra angoissant (ou parfois le film noir) pour s'offrir un film de pirate en technicolor, s'il vous plaît ! Je suis surpris que la piraterie ne soit pas revenue à la mode après Pirates des Caraïbes tout comme le Peplum est revenu à la mode après Gladiator (pour le pire bien souvent : Troie, 300 et autres bouses). Et vu que peu de films de pirates sortent de nos jours je n'ai pas vraiment d'éléments de comparaisons pour situer ce Anne of the Indies. Mais je dirai que c'est un bon film. Il y a tout, du suspens, de l'amour, de l'action et le tout est vraiment bien fait. Les bateaux sont convaincants, de même que les batailles. De plus le film garde un petit côté kitch très sympathique (après libre à chacun de l'apprécier ou non) avec le personnage de Barbe Noir par exemple qui est l'archétype du pirate. On a là ce qu'on pourrait appeler un pur divertissement, c'est jamais con, toujours frais, bien fait. On ne peut pas vraiment demander quelque chose de plus. On a là un film familial de qualité, autant se faire plaisir. D'autant plus que les personnages sont attachants, bien écrits, qu'il y a des vrais moments de suspens, c'est quand même réalisé par Tourneur. D'ailleurs il semble très dur de prédire la fin. Le seul léger défaut serait un éventuel passage à vide vers l'heure de film et un personnage qui déçoit de par ses actions (enfin moi ça m'a fait chier, je ne voulais pas qu'il fasse ça (enfin c'est pas un vrai défaut)). Et puis il n'y a pas les bons d'un côté, les méchants de l'autre, tant et si bien qu'il ni vraiment de gentils, ni vraiment de méchants. On ne tombe pas dans un manichéisme à deux balles ce qui est également très appréciable. Bon film en somme.
J. Tourneur est l'un des rares, sinon le seul, réalisateur français à s'être imposé aux USA. On le retrouve ici avec une star française dans le rôle du pirate qui fait basculer le coeur de l'héroïne, mais aussi sacrément bien entouré, avec déjà J. Peters et D. Paget, mais aussi H. Marshall ou encore J. Robertson Justice ! Le tout au sein d'un divertissement Fox luxueux, avec des reconstitutions en studios parfois majestueuses, de superbes couleurs et une histoire de pirates qui nous emmènent dans un film d'aventures parfois étourdissant. Très belle mise en scène, acteurs exquis, scénario qui ménage son lot de rebondissements, scènes d'action mouvementées, bref, c'est du cinoche d'aventures à l'ancienne, un divertissement appréciable et bien fait, pour un résultat vraiment plaisant.
C’est un bijou des années 50, absolument magnifique à voir, passionnant à suivre et exaltant à y repenser. Pour les ‘’soixante-huitards’’ dont je fais partie aucun film pour enfant ou adolescent actuel ne peut rivaliser, sur n’importe quel plan, avec ce film de jacques Tourneur. Le premier degré se ressent comme une bande dessinée, le deuxième se situe dans l’intelligence des dialogues et troisième dans la psychologie et ses conséquences de la découverte du plaisir sexuel chez une femme refoulée. Il en existe même un quatrième assez rare c'est l'incroyable distance entre le romantisme des images et la noirceur des pensées. Mais, à 13, 30 ou 70 ans il y de quoi contenter tous les cinéphiles. Debra Paget et Jean Peters sont magnifiques sous la mode hollywoodienne de l’époque qui était 100% dans la recherche de la beauté féminine sans jamais s’encombrer du moindre réalisme. Même chose ici pour Louis Jourdan qui , quoi qu’il porte, semble toujours être en smoking. La valeur de ‘’Anne of the Indies’’ est resté intacte comme peut l’être un tableau d’un maitre impressionnistes. 94% des 19 critiqueurs sur allo-ciné s’en trouvent satisfait …Plus de 99% de l'ensemble ne l’ont jamais vu car aucun parent ou grand parent ne leur en expliqué l’Intérêt…Il n’est jamais trop tard pour se rattraper avec les grands films même si les prix des DVD d’occasions ne cessent de monter.
Jacques Tourneur réalise là un excellent film de piraterie, à voir aussi pour l'actrice Jean Peters en capitaine de la Providence. Autre coup de sabre positif est de voir apparaitre le célèbre personnage Barbe Noire. Il y à tout les bons coups de canons pour vous donnez de l'aventure exotique.
Jacques Tourneur est décidément un réalisateur de génie. Une fois encore, son film malgré les années est de très grande qualité et nous offre un divertissement plein d'aventures!
Un super film de pirates qui vieillit bien depuis sa sortie en 1952 réalisé avec imagination par le cinéaste Jacques Tourneur !! "La flibustière des Antilles" , comme le titre l'indique, c'est un navire de pirates mené par une femme formé par le célèbre Barbe Noire, qui prend comme prisonnier un Français qui sait ou se cache un trésor sur les iles. Il l'aide, elle tombe sous le charme mais est t' il un homme de confiance? Pas sur ! Celui-ci travaille pour l 'armée Française et est marié à une joie femme. Ce long métrage a plusieurs qualités avec un scénario bien écrit avec des personnages ni bons ni mauvais en leurs consciences dans cette aventure, des images en Technicolor magnifiques sur l'écran, une mise en scène divertissante avec des batailles de navires qui ne tombent pas dans le ridicule avec le temps puis un excellent casting mené par la coriace Jean Peters, Louis Jourdan en personnage Français énigmatique puis Debra Paget, avouons le, dans u role de jolie dame de service J'ai passé un bon moment.
Pirate des Caraïbes. Le film de pirates est un genre vieillot qui, à l'instar du péplum et du film de cape et d'épée rappelle les séances de cinéma de quartier. Tout ça n'a jamais été mon kif. Mais qu'en fait Jacques Tourneur ? Un réjouissant spectacle. L'histoire c'est celle du plus fameux des capitaines de navires pirates et il se trouve que c'est une femme. Cette terreur des mers a été élevée comme un homme dans un milieu d'hommes. Mais le jour où elle récupère un prisonnier séduisant, c'est le bouleversement. Voilà un récit enlevé, efficace, malin, pêchu. On notera une pointe de réflexion sur les stéréotypes de genre assez bienvenue dans un univers hollywoodien où il est difficile d'aborder certaines questions. En ce sens, le film tente de nous dresser le portrait d'une femme forte et indépendante. On regrettera que la femme finisse par tomber dans la sensiblerie mais passons. Les scènes de combat sont bonnes et l'intrigue réserve suffisamment de surprises pour passer un très bon moment.
Un bon film d'aventures des années 50, avec tous les ingrédients du genre: duels, batailles et trahison... L'aspect technique est irréprochable, malgré l'âge avancé du film, et l'on suit agréablement les aventures d'Anne Providence. Un des meilleurs films de pirates que je connaisse.
Jean Peters dans un rôle de capitaine pirate, voilà votre fantasme enfin assouvi grâce au très divertissant Ann of the Indies (1951), autrement dit la flibustière des Antilles. Jacques Tourneur, éclectique et rarement décevant, est à la barre de cet excellent film d'aventures.
Jacques Tourneur, français d'origine et de nationalité américaine, a réalisé un certain nombre de films d'aventure à succès dont "La Flibustière des Antilles". La distribution est brillante. La belle Jean Peters incarne le capitaine Providence, une femme inflexible commandant un bateau pirate. Louis Jourdan, dans le rôle de Pierre François La Rochelle, est moins déterminant. En revanche, Thomas Gomez interprète un Barbe Noire conforme à la légende, gouailleur et cruel. On retrouve avec plaisir un habitué des seconds rôle en la personne du colosse James Robertson Justice (Red Dougal). Debra Paget joue un rôle annexe, l'épouse de Pierre La Rochelle. Le scénario constitue un bon petit film sur la piraterie et reste agréable à regarder.
Tourné au début des années 50 par le metteur en scène Jacques Tourneur ( La Féline ) , la flibustière des Antilles est un film sur la piraterie plutôt agréable à visionner, malgré un scénario pas assez approfondie et une durée totale du film un peu trop court ( a peine 1H20 ). En tête d'affiche, nous retrouvons les magnifiques Jean Peters et Debra Paget. La première campe une Anne Providence pleine de fougue et de panache, alors que la seconde apparaitra surtout durant la seconde partie du métrage dans un rôle assez important pour le déroulement de l'histoire. Dans ce film, nous retrouvons également l'acteur Louis Jourdan, qui n'est je trouve pas très à l'aise dans le rôle du capitaine La Rochelle et qui est l'un des points faibles du film au niveau de l'interprétation. Le film possède tout de même d'autre qualité, comme la très jolie photographie en Technicolor de Harry Jackson, les beaux costumes d'époque de Charles Le Maire ou encore la bien sympathique musique de Franz Waxman. Ce n'est à mon sens pas le meilleur film sur la piraterie ( je lui prefere à la même époque l'Ile au Trésor de Byron Haskin ), mais il s'agit d'un long métrage qui est néanmoins divertissant et qui se regarde avec un certain plaisir sur certaines séquences. 13,5/20
Un film de pirates qui ravira les amateurs du genre, reprenant à peu près tous ses ingrédients typiques. De l'exotisme, de l'aventure, des coups fourrés, de jolis costumes, des belles maquettes, des croisements de fer et canonnades, des cartes au trésor, du rhum... Mais surtout, un ensemble bien coloré, le technicolor donnant un aspect presque flamboyant et irréel à l'ensemble. "Anne of the Indies" est tout de même assez court (1h21), ce qui est à double tranchant. D'un côté, le récit est très pêchu, n'ennuyant jamais. Le scénario regorge de rebondissements en tous genres et de changements de situations pour les personnages. De l'autre, l'aspect court se ressent. Dans les scènes d'action qui semblent parfois estropiée (à plusieurs reprises j'aurais voulu que les affrontements durent plus longtemps !). Et dans les sous-intrigues, fréquemment sous-exploitées. Je pense que de nos jours, ce même scénario pourrait sans mal être dopé pour un solide divertissement de plus de deux heures. Côté acteurs, Jean Peters a de la poigne en femme pirate. Si ce n'est que son personnage est un chouïa trop romantique, tombant bien vite sous le charme d'un Français intriguant. Celui-ci est campé par le French Lover Louis Jourdan, dont le regard de tombeur détonne dans un film de pirate... mais qui trouve sa justification dans le récit. Du bon divertissement de l'âge d'or hollywoodien.