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AMCHI
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3,5
Publiée le 31 mai 2011
Sans être le plus marquant des westerns de Corbucci Les Cruels s'avère un western italien intéressant à regarder. Dès le début dans la scène de fusillade on reconnaît le style violent de Corbucci, Les Cruels c'est une ballade amer qui se suit avec un certain suspense ; au niveau de l'interprétation ce n'est pas flamboyant mais Joseph Cotten s'en sort bien quant à la musique c'est un joli thème par le maître Morricone. Conscient de ne pas avoir vu un grand western pour autant j'ai passé un très bon moment en regardant Les Cruels.
Quatrième western de Sergio Corbucci que j'ai la chance de visionner ( les trois autres étant les excellents " Le Grand Silence " et " Django ", ainsi que le sympathique " Le Spécialiste "), et il faut avouer qu'on est pas en présence d'un must du réalisateur, malgré que celui-ci possède quelques atouts à son actif. Son plus avantage provient très certainement de la mise en scène du réalisateur italien qui fait preuve d'un certain savoir faire, notamment ce qui concerne les scènes de fusillades qui sont filmées de manière assez réalistes et qui sont parfois bien violentes. D'ailleurs cela fait oublier quelque peu le scénario qui est tout de même guère développer. Parlons maintenant du casting, qui est pour moi le gros point faible de ce western spaghetti. En effet, aucun comédien n'arrive vraiment a se sentir impliquer et d'ailleurs on peut se demander si le fait de choisir Joseph Cotten, dans le rôle principal, était un choix judicieux. Car ce dernier ne fait vraiment pas une brillante prestation comme a pu le faire auparavant Franco Nero ( étonnant dans "Django" ) ou encore Jean Louis Trintignant ( excellent dans " Le grand silence " ). Quand à Norma Bengell elle n'est pas non plus totalement à son aise, ce qui est dommage car son personnage est bien intéressant à la base. Notons, tout de même une bien sympathique partition musicale d'un compositeur qui était un habitué de ce genre de films, a savoir Ennio Morricone. En résumé, il ne s'agit pas d'un western qui marquera le genre, mais il est tout de même a découvrir car il se visionne sans ennui jusqu'à un plan final que l'on pourra, par contre, difficilement qualifier comme étant cruel...
Écrire un commentaireComparé à d’autres film de Corbucci que j’ai pu voir j’ai trouvé sa mise en scène plus effacée dans ce film. Il réalisera quelques temps plus tard un de mes westerns préféré avec le grand silence. L’histoire est plutôt intéressante avec ce colonel sudiste qui vole un magot et entraîne ses fils pour reconstituer l’armée sudiste et tenter de gagner une guerre déjà perdue. Pour aider à leur couverture ils vont embaucher une fille de mauvaise vie qui n’oubliera pas de jouer sa carte personnelle. Enlevé, dynamique, mélangeant divertissement léger et une forme de pessimisme sur la nature humaine c’est un western plaisant mais trop inégal.
"Les cruels" marque ma quatrième incursion dans le genre pour mon cycle W estival. Première pioche : le mirobolant "Shane" suivi par les deux épisodes du dollars ("Pour une poignée..." et "Et pour quelques dollars..."). "Les cruels", synopsis : à la fin de la Guerre de Sécession, une pseudo-famille confédérée (un père et ses prétendus fils) ne supportant pas la défaite se voit contraint de voler une importante somme d'argent pour reformer une armée sudiste... . Sur une trame complètement originale et abandonnant totalement le registre de la vengeance, Corbucci signe un western inhabituel en ponctuant un scénario riche en rebondissements tous plus fous les uns que les autres, surtout dans la dernière moitié du film. Le réalisateur du "Spécialiste" (avec Johnny !) s'appuyant davantage sur la tête d'affiche (Joseph Cotten) que sur les autres protagonistes. Avec un personnage à part entière qui renforce le clou du spectacle : un cercueil. Un matériel déjà utilisé depuis Franco Nero alias Django dans le film du même nom. Ici, le cercueil se fait ainsi la doublure de Cotten et exit la gatling, pour un western beaucoup plus classique dans la forme que le crépusculaire "Django". De même, "Les cruels" ne possède pas la patte d'un Morricone, et c'est bien le seul défaut du métrage. Dans cette atmosphère étouffante à la Corbucci, il manque ce souffle épique d'aventures. Une BO digne de "La mort était au rendez-vous" aurait rendu "Les cruels" plus vivant. On se rassure par la présence photographique, au générique !, d'Enzo Barboni (futur réalisateur de certains Hill/Spencer dont "On l'appelle Trinita" et "Deux supers-flics") et de la charismatique voix française de Joseph Cotten (immortalisé par "Citizen kane", il jouera plusieurs fois aux côtés d'Orson Welles, et pas des moindres !: "Le troisième homme", "Othello", "La soif du mal") qui peine à s'imposer dans la figure de l'anti-héros à la Eastwood, Nero ou Fonda. Pour conclure, "Les cruels" est un western mineur concocté par un artisan en la matière, le futur metteur en scène du "Grand Silence". Spectateurs, si vous n'aimez pas les Barrault, prenez une diligence !
Sergio Corbucci fut en son temps un très honnête tâcheron du western spaghetti, puisque de 1964 à 1967 il en réalisa pas moins d'une dizaine dont "Django" , "Navajo Joe" ou "le Grand Silence" devenus tous trois cultes depuis. Ces petites productions ayant emboîté le pas à la série des Dollars de Leone avaient la particularité de ramasser pas mal d'argent pour des coûts de production assez minimes. Pour rehausser le casting le plus souvent composé de comédiens amateurs trouvés dans les faubourgs de Rome, il était fait appel à quelques stars hollywoodiennes vieillissantes ou en perte de vitesse. Ici c'est Joseph Cotten qui s'y colle pour un résultat relativement moyen tant cette histoire de colonel sudiste en reconquête se traîne en longueur. Corbucci assez habile pour tirer le maximum du minimum parvient malgré tout à faire un peu décoller le récit dans la deuxième partie avec la multiplication des embûches tendues à ce convoi pour le moins baroque Très mineur malgré tout.
Un Corbucci en mode mineur. Ce n'est pas mauvais (loin de là) et la patte du réalisateur de Django et du Grand silence est bien présente, par petites touches macabres et divers imageries récurrentes (cerceuil, cimetière...), mais le film tourne un peu en rond et Corbucci enveloppe son histoire de façon routinière. On notera tout de même la place méliorative de la femme au sein du récit par rapport aux usages. A réserver aux fans de spagh'.
L'avantage avec les westerns de Sergio Corbucci, c'est qu'ils possèdent des scénarios originaux. Le sujet de les Cruels est en effet original et bien exploité par le cinéaste. Le suspense est également très bien géré et la patte du réalisateur des futurs Django et le Grand Silence se fait sentir. Et surtout, presque tous les personnages du film sont de vrais pourris. Aucun héros proprement à parler. Bref, un excellent film.
J ai toujours était surpris en voyant un film de mon ami Corbucci . Capable de m' éblouir avec " Django " , capable de ne pas me convaincre avec " Le spécialiste " , capable de m' émerveiller avec " Le grand Silence " , capable de vouloir me faire buter la télé avec " Le blanc , le jaune et le noir " ....bref , Corbucci j aime certains comme je déteste d autres ..Et la , je regarde " Les Cruels " , je vais aimer ou détester ? Et finalement je ne sais pas trop ....c est très inégal mais assez divertissant ..La bande originale de Morricone est cool et la mise en scène aussi ( enfin a peu près ) mais le casting est pas top : Seul Joseph Cotten tire son épingle du jeu ... Bref , on est loin de " Django " .
Un bon western italiens de Corbucci, Morricone à la musica, ça rebondit bien, un bon rôle féminin chose rare dans le western spaghetti, on le trouve en DVD...Bref du tout bon.....