Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
halou
118 abonnés
1 532 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 janvier 2010
Road movie rafraîchissant avec dans le rôle principal une belle inconnue qui croise bon nombre de personnages de très grande qualité. Film méconnu de la réalistarice du très bon "Huis-clos".
Un film pétillant et énergique au casting incroyable. Si le scénario reste plutôt sans intérêt et assez inégal, l'histoire se suit avec plaisir, grâce aux acteurs incroyables inscrits au générique. Blanche, Ventura, Arletty, Blier, Brasseur, Hossein, Gélin, Mondy, Rich... sans doute un des plus incroyables castings de l'histoire du cinéma français, pour un de ses films les plus confidentiels.
Voilà un chouette petit road movies, au scénario assez simple, mais tellement empli de fraîcheur, de jeunesse (ou pas) que cela vous mets du baume au cœur, de la joie! C'est simple, mais on suit avec plaisir cette petite gourgandine durant tous ses périples. Ce film est aussi un plongeon dans le monde des années 60 et de ses routes. De plus, on y rencontre une pléiade d'acteurs, je pense, assez peu connus à l'époque mais qui ont bien percé ensuite. Je n'en ferait pas la liste, elle est bien trop longue. L'actrice principale, peu connue à l'époque, et encore maintenant, est d'une beauté qui inonde ce long métrage. A voir par les amateurs du genre et de la France des années 60
Superbe road-movie rythmé par une sorte de parodie musicale rappelant "Il court, il court le furet" (Georges Van Parys). Quelle distribution ils y sont tous, il faut voir la fiche parce qu'il y en a tellement. Vraiment un chouette film où l'on ne s'ennuie pas une seconde. Pour le reste regardez donc le reste des critiques, moi j'aime et c'est en plus un film de femme, alors quatre étoiles !
Oui, d'ailleurs, pourquoi est-ce l'unique film d'Agathe Aëms ? Elle aurait mérité de continuer sa carrière, comme la réalisatrice aurait mérité de tourner plus de films. Charmant petit road movie à voir ou à revoir.
Partie de sa Belgique natale, la jeune Agathe entreprend de rejoindre la Côte d'Azur en auto-stop. La ravissante et ingénue demoiselle se prête alors à une succession de rencontres masculines furtives d'une étape à l'autre. On aurait tort de croire qu'Agathe devient la proie de tous les dragueurs et séducteurs de la route. Si la grâce de l'héroine ne laisse pas indifférents certains, la réalisatrice Jacqueline Audry ne donne pas dans le graveleux ni dans le marivaudage. D'ailleurs, ces hommes avec lesquels Agathe fait un court chemin, généralement plus vieux qu'elle, apparaissent rarement des amants potentiels. Même si, avec l'un d'eux, le dernier, elle pourrait, arrivée à bon port, découvrir l'amour. On est à ce moment du film tenté de voir a posteriori, dans ce voyage parcouru d'incidents mineurs, une façon de voyage initiatique au cours duquel l'héroine appréhende, à travers une typologie et des caratères disparates, la masculinité. Pour autant, ces petites scènes où chacun fait son numéro semblent superficielles et on prendra le film pour ce qu'il est: un road movie plutôt plaisant quoique sans beaucoup d'éclat. Conçue pour une pléiade de comédiens vedettes dans une participation sympathique en forme de défilé, la comédie offre à Agathe Aems, qui n'a pas fait carrière au cinéma, l'honneur de donner la réplique à quelques unes des grandes figures du cinéma français.
Film à sketches qui peine à captiver car justement, on passe d'un instant à l'autre, d'un comédien à l'autre, sans qu'aucun ne tire son épingle du jeu.
Je suis tombé sur ce film par hasard lors d'une promo DVD mais les têtes d'affiche m'intéressaient. Il s'agit en fait d'une galerie de portraits brossés à l'occasion de ce road movie plaisant. Et l'on croise pêle-mêle Darry Cowl, Lino ventura, Françis Blanche, Bernard Blier, Robert Hossein (le seul cas moyen de la "tournée"), Jean-Claude Brialy... Bien sûr, cela ne paie pas de mine écrit comme ça mais cette comédie est charmante, parfois croustillante. Un film réalisée par une femme, ce qui était rarissime à l'époque avec comme héroine une actrice dont ce sera in fine l'unique film.
Magnifique ballade entre le Benelux et le sud méditerranéen d’une jouvencelle prétendument en fugue ou tout simplement en vacances personnelles, loin de sa famille. Elle déclare avoir 16 ans mais peut-être n’en a-t-elle que 15 ou déjà 18... Son charme l’aidant à passer la frontière l’emmène du bord de la route dans de luxueuses voitures ou une vieille bagnole déglinguée d’un boxeur conduit par son manager à Paris pour livrer un match où il n’a aucune chance. Pleine de dérision et d’un caractère calculateur, la jaune fille se joue de son effet de séduction avec une ardente volonté de mener la grande vie... D’une liberté toute légère la jouvencelle fera la connaissance de plusieurs types d’hommes, charmeurs et menteurs, doux et plaisantin ; tous franchement intéressés par sa beauté. Folles escapades fastidieuses limitées par une canalisation érotique relationnelle qu’impose le jusqu’où se donnera-t-elle qui finalement n’intéresse personne.
Une jeune femme (adulte ou presque adulte) traverse en auto-stop la France du nord au sud. C’est un périple qui donne lieu à des rencontres variées, avec des personnages parfois pittoresques. Le film est très plaisant à regarder. Les dialogues sont savoureux. Les acteurs sont parmi les plus réputés du moment et sont presque tous excellents. L’actrice principale, au très joli minois, fournit une remarquable interprétation, bien qu’il s’agisse de son premier film (et sans doute le dernier aussi, il semble qu’elle n’ait, hélas, pas tourné depuis). Son style est un peu inspiré de Brigitte Bardot. On peut voir dans ce film une symbolique de l’émancipation de la femme. Ce long trajet, semé d’embûches, qui mène des brumes du nord aux plages du sud, est une illustration symbolique du chemin que les femmes ont dû parcourir pour conquérir leur liberté. L’héroïne ne fait pas que conquérir sa liberté : elle cherche aussi l’amour. Lorsqu’elle finit enfin par le trouver, ce doit être au prix du retour vers le nord, c-a-d, symboliquement, au prix du renoncement à sa liberté et à l’alignement sur les besoins de son conjoint. Elle préfère alors la liberté à l’amour. Un message fort, dans un film d’une des rares réalisatrices françaises, à une époque (1962) où les femmes de France devaient encore avoir l’autorisation de leur mari pour travailler, ou même simplement pour pouvoir ouvrir un compte en banque.
Un film plein de fraîcheur et de romantisme, une perle!! Avec une pléiade de grands acteurs tous aussi bon les uns que les autres, un film qui fait du bien !