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Christian B.
17 abonnés
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3,5
Publiée le 1 juillet 2013
Dur dur ce film sur massacre Tutsi-Huttu ou le monde entier à plus ou moins fermé les yeux , cet amour à travers l'horreur , c'est le genre de film qui dérange , à voir mais pas le genre de film qui détend
Un film honnête et courageux sur le terrible problème du génocide rwandais. Avec des moyens limités, le réalisateur a su montrer quelque chose de ces jours de folie que la planète entière ne cesse pas de faire semblant de découvrir… Choisissant le parti pris de la petite histoire dans la grande, l’auteur du roman dont ce film est tiré nous conte la passion impossible d’un journaliste canadien et d’une Rwandaise dont la mère est Tutsi (ce qui suffit à en faire un « cancrelat » bien que son père soit Hutu). Les événements sont relatés avec un souci clair de la vraisemblance historique et les principaux protagonistes de l’histoire sont clairement montrés ou cités (le colonel Bagosora, le premier ministre Agathe Uwilingiyimana et le général Dallaire par exemple). Les ressorts de ce massacre, froidement décidé pour des raisons économiques par les grands de ce monde (dont notre grand président Mitterrand, auteur de la phrase célèbre : « Vous savez, dans ces pays, un génocide de plus ou de moins… ») sont par contre à peine esquissés et c’est un peu dommage. Il est encore plus dommage que la fin soit obscurcie par une connotation mélodramatique qui n’apporte rien et affadit le propos. Mais, tel qu’il est, ce film est quand même nettement supérieur à Hotel Rwanda, sorti deux ans plus tôt avec plus de moyens mais beaucoup moins d’authenticité.
Il est des films qui sont tout simplement indispensables par le sujet qu'ils abordent et le traitement qu'ils en font, et "Un dimanche à Kigali" est de ceux-ci. Il dénonce avec force la sauvagerie du génocide rwandais, ainsi que l'attitude criminelle des grandes puissances comme la France. Forcément le film dégage une intense émotion par la véracité et l'horreur des faits qu'il décrit, et on en reste effondré. Mais si on se replace sur le plan strictement cinématographique, ce film ne peut pas soutenir la comparaison avec "Hôtel Rwanda" -dont il est finalement très proche- qui lui est en tous points supérieur. L'image fait preuve des faibles moyens budgétaires, le côté didactique est souvent trop soutenu, mais c'est surtout le dernier quart d'heure de trop que je regrette. Sans cette fin poussant inutilement le pathos à son extrême, le film n'aurait rien perdu, bien au contraire.
Un film magnifique rempli d'amour, de beauté, de violence, de chaos et surtout de simplicité..Il fallait le faire, pouvoir contextualiser une histoire d'amour dans ce génocide rwandais. Un film magnifique à voir!
La question est simple, qu'est-ce que ce film apporte de nouveau après les excellents "Hotel Rwanda" et "Shooting dogs" sortis respectivement en 2004 et 2005 ? Réponse, absolument rien. "Un dimanche à Kigali" se démarque de ses prédécesseurs par son approche plus émotionnelle. Il ne porte pas sur le génocide de 1994, mais sur une histoire d'amour entre un journaliste canadien et une Rwandaise. Par conséquent, les passages mièvres sont nombreux. Bisous, pleurs, belles phrases d'amour... on a droit à la totale. Pas bien passionnant tout ça. Le conflit en lui-même est du coup escamoté. Le rôle des Belges n'est pas évoqué, l'opposition Tutsi-Hutu se résume à une inimitié raciste, le génocide est torché en 20mn à la fin du film. Décevant donc.
4 527 abonnés
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5,0
Publiée le 5 juillet 2021
En avril 1994 le journaliste canadien d'âge mûr Bernard Valcourt (Luc Picard) réalise à Kigali un documentaire sur le sida. Il tombe secrètement amoureux de la serveuse tutsie de son hôtel Gentille (Fatou N'Diaye) qui est plus jeune que lui dans une période de violents conflits raciaux dans le pays. Lorsque le génocide des Tutsis par les Hutus commence au Rwanda Bernard ne parvient pas à s'enfuir avec Gentille au Canada. Lorsque le génocide s'achève en juillet 1994 Bernard retourne dans la ville chaotique de Kigali pour retrouver Gentille au milieu des destructions et des cadavres. Le déchirant et puissant Un Dimanche à Kigali est certainement le meilleur film canadien que j'ai jamais vu. L'histoire est captivante et c'est une sorte de complément de Hôtel Rwanda et de Shooting Dogs centrée sur la romance d'un journaliste canadien et d'une serveuse tutsie mais révélant également le génocide des Tutsis dans le paysage d'un Rwanda troublé alors que l'Occident a simplement ignoré et tourné le dos au sort de millions de personnes...
C'est ce que j'appelle un chef-d'œuvre ! On est totalement pris dedans ! C'est véritablement un film magnifique qui ne laissera personne indifférent. On a ici une vision insolite et originale des insupportables évènements du printemps 1994 au Rwanda. En effet, l'histoire est plus centrée sur une histoire d'amour bouleversante et impossible que sur les atrocités du génocide. C'est ce qui fait indéniablement la force de ce film. Force est de constater que l'intrigue tient bien la route. En plus d'être émouvante, elle est intense et sans temps mort. Quant aux deux personnages principaux, ils sont très attachants et humains. Soulignons la magnifique et convaincante interprétation du casting. Bref, "Un Dimanche à Kigali" est une merveille cinématographique.
Voilà LE film qui m'a le plus bouleversé. Au point d'oublier ses défauts (surtout le manque d'équilibre entre ce qui ne va pas assez loin -les rôles ou non-rôles scandaleux de l'ONU, des casques bleus, des ambassades, des français, des belges..., tous seulement survolés, ce qui est trop peu pour le spectateur moyen qui doit savoir - et ce qui va trop loin, comme la fin) pour ne retenir que le fait que c'est le seul film à ce jour qui m'a arraché des vrais larmes. Quand un film est à ce point indispensable, il faut néanmoins faire court, si vous ne l'avez pas vu, il vous manque quelque chose, courrez-y.
Il y a des filmes comme ça qui parfois n'atteigne pas le public (français) et qui pourtant sont puissants, Un Dimanche à Kigali et à ranger dans cette catégorie. Film québecquois qui met en scène les évènements tragiques qui se sont déroulés au Rwanda en 1994 et une très belle histoire d'amour. J'ai mis une demie heure après le film pour retrouver mes esprits.
un vrai chef d'oeuvre avec des acteurs généreux , une lumière, des paysages , des prises de vues, des dialogues sublimes . On vit le film et on reste subjugué par cette betise et cette cruauté qui font l'humanité ....
tout simplement magnifique ont est transporté par la magie de ce très beau pays d afrique du début a la fin j ai du mal a croire qui ya des gens qui le compare avec hotel rwanda l autre filme sa na rien a voire du tout il ya tout dans ce filme ont est transporté ceux qui ont été décue du filme vivent sur une autre planète un chef-d oeuvre
"Un dimanche à Kigali" est le récit magnifique et bouleversant d'un amour fusion entre une jeune rwandaise extrêmement belle et un journaliste canadien, dans la tourmente du génocide des tutsis. Mais le film est incapable de répondre à la question fondamentale que se posent ses personnages: "Pourquoi tant de haine?". En 1994 les rwandais vivaient une terrible guerre civile depuis 4 années, ils savaient tous ce qui allait se passer et ils savaient pourquoi. Douze après le génocide, l'incapacité de ce film à comprendre le drame rwandais est significative de l'aveuglement du monde et lourde de menaces pour l'avenir du Rwanda... De plus, la chute du film est un mélo raté qui abime la beauté de cette histoire d’amour.
Extraordinaire moment d'émotion. Je ne sais pas si tout est vrai, mais la réalité devait bien être pire et le réalisateur nous fait comprendre à nous, bien assis dans notre fauteuil, un tout petit peu de ce qu'ont du ressentir des dizaines de milliers de gens pris dans une folie collective, de quelque côté qu'ils soient. Extraordinaire, c'est le seul mot qui convient.