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Xyrons
675 abonnés
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4,0
Publiée le 11 juillet 2009
cent jours à Palerme est un excellent film policier de Giuseppe Ferrara. A l’affiche du film on retrouve des acteurs très convaincants comme Lino Ventura, Giuliana de Sioou encore Lino Troisi… excellent scénario, mise en scène irréprochable du réalisateur qui maîtrise parfaitement son film, de belles scènes… Bref c’est un bon film français plutôt divertissant, 13 / 20.
Le doublage est parfois moyen, comme le jeu de certains acteurs secondaires. Mais Lino Ventura et Adalberto Maria Merli donnent un souffle puissant à ce film qui relate une histoire vraie. Celle du combat d'un homme contre la mafia. Un bon film instructif.
Très beau film historique sur la vie du General de la Chiesa assassine en 1982. Lino est très convaincant. Il est bien dommage qu'il n'y ait plus d'acteurs de cette envergure en France
Giuseppe Ferrara a préféré une mise en scène saccadée, rapide, presque pressée à la sobriété d'une réalisation posée qui fit les beaux jours du jeu d'acteur de Lino Ventura, ici perdu dans un rôle qui lui convient certes, mais qu'il n'a pas l'occasion d'exploiter comme à son habitude. Cette seule étoile est bien celle de Ventura, habile parmi les maladroits.
Une belle réussite qui doit sans doute beaucoup à Lino Ventura, il en effet difficile de faire abstraction du capital sympathie que ce comédien inspire aux français et autant aux italiens puisque, par respect pour ses parents, il n’a pas voulu changer de nationalité. Le personnage de Dalla Chiesa lui va comme un gant et ce sera son dernier grand film, un vrai testament cinématographique. La réalisation est soignée, sa sobriété augmente son aspect authentique pour autant que nous pouvons en juger. La comédienne italienne Giuliana de Sio peu connue en France est très attachante, elle apporte au film une douceur bien nécessaire. Les scènes d’assassinats sont excessivement dures et celle du général, beaucoup plus sobre, parait presque irréaliste tant il manquait de protection. Dalla Chiesa disait qu’il fallait gérer sa propre peur et ne jamais en parler à quiconque. Quelques années plus tard le juge Giovanni Falcone assassiné grâce à une tonne de TNT placé sous une route avait coutume de dire :’’les lâches meurent plusieurs fois par jour, les braves une seule fois ‘’. Ces hommes-là méritent vraiment que nous ne les oublions pas.
Un mauvais film que ne rattrape ni une réalisation maladroite ni des acteurs peu inspirés. Du coup, le sujet a priori intéressant mais trés mal exploité perd de sa saveur. A éviter.
Pas grand-chose d'exceptionnel dans ce film à la mise en scène très classique. Le combat d'un homme seul face à la mafia fait aussi office de déjà-vu même si cet homme est incarné par le grand Lino Ventura, l'acteur ne fait pas grand chose à part s'énerver contre la mafia. Aussitôt vu, aussitôt oublié.
Palerme, fin des années 70. Les différents représentants des institutions (commissaire de police, juge, préfet, député) sont victimes de meurtres sommaires et sanglants par la Mafia. Le gouvernement communiste décide de nommer comme préfet à Palerme le général Carlo Dalla Chiesa, qui a réussi à mettre fin aux activités terroristes des Brigades ROuges, dans le but d'anéantir la Mafia. Ce film magnifique et violent repose entièrement sur les épaules de l'impeccable Lino Ventura, parfait dans le rôle du général, homme intègre et courageux croyant aux institutions de son pays et prêt à tout pour faire tomber la Mafia et ses activités criminelles, tout en restant dans le cadre de la loi. On ne peut pas rester insensible au combat de cet homme courageux devant faire face à une organisation surpuissante contrôlant les pans les plus importants de l'économie et ayant des appuis dans les banques les plus prestigieuses qui n'hésite pas à éliminer purement et simplement ceux qui se mettent en travers de sa route. Le film se veut également un appel à la responsabilité civique de chacun quand un pays traverse une crise. Ainsi, Dalla Chiesa n'hésite pas à aller à la rencontre des citoyens non pas pour se rendre populaire mais pour unifier les gens contre un mal profond. De plus, le fait qu'il soit nommé par un gouvernement dont il ne partage pas forcément les convictions est un symbole fort: il ne fait pas de politique, il agit pour assurer la sécurité de son pays et défendre des institutions dans lesquelles il croit contre un danger qui menace l'ensemble de la société. Cent jours à Palerme est un film engagé et fort au suspense efficace porté par un acteur magnifique et talentueux qui nous a malheureusement quittés trop tôt.
Un film que se veut proche de la réalité et de la difficile lutte contre la mafia par un ancien général de l armée italienne. Mais à trop vouloir coller à la réalité le film finit par paraître austère. Il bénéficie pourtant d une interprétation impeccable de Lino Ventura qui joue de toute sa force et sa prestance. Le reste de la distribution s avère parfois trop juste. Sans en dire plus j ai beaucoup aimé la scène finale.
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Les premiers films de Giuseppe Ferrara ètaient sans grand relief mais dans "Cent jours à Palerme", il signe une belle èvocation de la lutte menèe par le gènèral Dalla Chiesa contre la mafia sicilienne! On y trouve une sècheresse proche du documentaire et un souci d'exactitude qu'il faut louer même si Ferrara reste prudent! Le gènèral Dalla Chiesa avait obtenu de beaux rèsultats dans la lutte contre les Brigades rouges quand il fut envoyè à Palerme en 1982 pour contrer la Mafia! Malgrè les menaces, il travailla sans flèchir! Histoire d'un homme d'honneur magnifiquement interprètè par Lino Ventura (malgrè le doublage) dans une oeuvre qui mêle politique et polar...
Pour son avant-dernier rôle, Lino Ventura développe son charisme au maximum et habite le film. Giuseppe Ferrara, ancien journaliste, réalise moins un film de mafia qu'une excellente et passionnante histoire politique (tirée de faits réels), dans laquelle transparaît clairement son expérience journalistique. Il n'en oublie pas un certain côté épique : le film commence avec des scènes de meurtres géniales et se termine brusquement, froidement. Mais les meilleures scènes sont pour Ventura, sans cesse mis à l'épreuve.
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3,5
Publiée le 25 avril 2021
Il s'agit d'un thriller politique plus que décent. Il n'a rien du flash et des effets spéciaux des superproductions d'aujourd'hui qui sont produites par les usines d'Hollywood. Il n'y a pas de plans au ralenti du héros marchant calmement vers la caméra pendant que des trucs explosent derrière lui. Ce que Cent jours a Palerme (titre français) a c'est du cœur et un aspect grinçant presque documentaire qui fait que la violence du film semble plus réelle que tout ce que nous avons vu ces dernières années. Il met également en scène Lino Ventura l'un des plus grands acteurs des années 70 et 80. Ventura était connu pour les personnages durs à cuire qu'il avait l'habitude de jouer généralement des détectives de police. L'homme a toujours un regard froid et dur dans les yeux qui laisse entrevoir tantôt une fureur cachée tantôt une grande tristesse. Dans 100 jours à Palerme il joue le rôle d'un chef de la police fédérale italienne à la retraite qui est envoyé en Sicile en tant que préfet dans le but de s'attaquer à la mafia suite à une série d'assassinats de juges et de procureurs. C'est un homme d'une grande intégrité et d'un grand dynamisme ce qui le rend sympathique. Mais il souffre aussi de graves défauts dont certains m'ont rendu fou. Mais cela fait aussi de lui une personne réelle ce qui a renforcé mon appréciation du personnage. Ce n'est pas le meilleur film de ce genre mais il vaut la peine d'être vu surtout si vous aimez la paranoïa politique et le pessimisme des années 70...
Lino Ventura tourna ce film coup de poing qui resta mineur dans son parcours filmogrpahique. Il campe pourtant un général anéantisseur des Brigades Rouges nommé préfet de Palerme. Il y entend régler sévèrement les problèmes de mafia. Fidèle à lui même Lino Ventura a de la carrure et de la prestance, au point que l'on se dit qu'il va mettre à bas la mafia de Palerme. Cette imagination laissée au lecteur fait de ce film l'un des plus ambitieux des films de mafia : un homme fort et charismatique, au grand passé de général, qui défie seul la mafia. Sa volonté ferme est bien retranscrite mais ce film politique a les défauts de ses qualités. Trop intello, trop politique, trop global, il en oublie l'épique, le sang, le meurtre, l'oppression qui font les plus grands films de mafia. Mais je garde le bon souvenir d'une mise en scène efficace de Ferrara et une intrigue qui place le spectateur dans le suspense et l'attente.