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    Ma vie en rose
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    37 critiques spectateurs

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    fredhiver
    fredhiver

    27 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    Un grand merci à Arte d’avoir rediffusé « Ma vie en rose ». J’ai eu un coup de cœur pour ce film, réalisé il y a plus de dix ans par Alain Berliner, l’un des auteurs de la saison 2 de Clara Sheller. Son film de 1997 n’a pas pris une ride. L’émotion est toujours là, intacte, sans pathos inutile, sans effets appuyés. La réalisation laissant une large place à l’onirisme nous fait entrer dans cette famille déchirée par les penchants innocents de l’enfant pour ce que les adultes appellent se déguiser. Ludovic qui a 7 ans et devrait donc se conduire « raisonnablement », est en quête de son identité. Il est persuadé que Dieu par distraction a laissé tomber dans la cheminée le chromosome Y qui lui était destiné. La plupart des scènes se passent sans illustration musicale ce qui accentue leur côté en même temps coup de poing et décalé et laisse le spectateur libre de ses émotions, non téléguidées alors par la musique. Les couleurs sont acidulées, franches, faisant ressortir par contraste la détresse du petit garçon et de ses parents. Cette manière de filmer est magistrale. Les parents, passant de la perplexité au désespoir, ne sont pas présentés de manière manichéenne : l’influence délétère de l’entourage se fait aussi sentir sur eux, les grignote insensiblement. Saluons l’excellence du jeu sobre et retenu, profondément émouvant, de Michèle Laroque et J.P. Ecoffey. Ce n’est pas un film sur l’homosexualité, ce thème est seulement soulevé par les adultes qui stigmatisent l’attitude du petit garçon en projetant sur lui leurs problèmes de grands et en le culpabilisant, et l’hypocrisie de la société est alors dénoncée avec drôlerie et pertinence. Je vous laisse découvrir la pirouette dont se sert le réalisateur pour s’échapper du drame dans lequel le film s’enfonçait peu à peu. Cette option vient détendre l’atmosphère sans rien enlever à la gravité du sujet. Il est à noter que le touchant Georges du Fresne interprétait le rôle de Marcel Proust enfant dans « Le temps retrouvé".
    Lilibreizh
    Lilibreizh

    12 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2007
    Félicitations au réalisateur !!! Enfin un long-métrage, magnifique, sensible, sans voyeurisme ni caricature sur un sujet aussi délicat que le sentiment de ne pas au être au fond de soi ce qu'on est physiquement aux yeux de tous. Bien que Ludovic ne connaisse pas forcément, vu son âge (mais qui sait, au fond ?), le terme exact pour expliquer ce qu'il ressent, ce film souligne très bien la souffrance souvent éprouvée par les transsexuels dès leur enfance ou leur adolescence à cause du regard de certains qui n'y comprennent rien. Un long-métrage tendre et parfois drôle, avec des acteurs très bons et très crédibles, et qui ne laisse pas de glace.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    4 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2009
    Ce film est vraiment très touchant. C'est l'histoire d'un petit garçon qui ne comprend pas pourquoi dieu lui à donner un chromosome 'Y'. Il rêve qu'un jour la nature le change en fille. Malheureusement, il subit l'incompréhension de sa famille et la discrimination de son voisinage. On est amené à se poser la question comment réagirait-on à la place de ces parents, comment faire face à la réaction démesurée des voisins sans pour autant voir l'amour vers son enfant se dissiper.
    Superbement mis en image ce film trop méconnu mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2006
    Un excellent film qui démontre combien peut causer de malheurs la vision rétrograde de certains . Ce film milite pour le droit à la différence de manière réaliste et intelligente. Il ,est difficile de rester insensible à cette histoire et à ce drame que traverse un enfant innocent et ses parents. Malheureusement, le sujet reste d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Vue il y a quelque annés lorsque j'étais plus jeune, Ma vie en rose m'avais déja agréablement surpris.

    J'ai eu la chance de le revoir très récamment et c'est vraiment un film remarquable, c'est bien dommage pour lui qu'il n'est pas reçut la palm d'or de Canne 1997 car il le méritais vraiment !

    Le petit Georges du Fresne (Ludovic) est très attachant et on peux se rendre compte a quel point le rejet total de la différence peux aboutir a la déchéance social d'une famille entière et de la dégradation de ses relations avec ses amis et collègues.

    Il ne faut pas oublier également la BO qui est franchement jolie avec la voix de Zazie.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2016
    Un film touchant, intelligent, et tourné de manière originale, et sur un sujet toujours d'actualité, à savoir les transgenres. Un bon film, même si parfois un peu surjoué, mais qui est toujours intéressant, une bonne surprise.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 865 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Un film réussi sur un sujet délicat. Il n'en fait pas trop , mais décrit un vrai sujet, remis à l'ordre du jour par l'actualité moderne: la recherche du genre . Ce petit garçon se sent fille . Et sa famille va devoir l'acepter petit à petit . La réalisation est très originale et "légère" , un peu louffoque même. Ce qui enlève du "drama" au sujet. Des décors aux couleurs vives , un peu bonbonnière.. Michèle Laroque tient un de ses meilleurs rôles de cinéma. Et Héléne Vincent est excellente dans son rôle de Mamie compréhensive. Une belle réussite.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2019
    La transidentité, on dirait que c’est récent parce qu’on en parle tellement aujourd’hui. Et il y a bien quelque chose d’anachronique à voir le personnage de Ludovic genré au féminin dans le résumé IMDb. Du temps ou Michèle Laroque et Hélène Vincent incarnaient respectivement l’incompréhension et la tolérance devant l’identité de l’enfant, c’était un « il ».

    Mais c’est aussi là qu’Alain Berliner puise son traitement : la pression sociale sur une famille victimisée nous oblige à considérer tour à tour le fils – la fille ? –, les perpétrateurs puis les géniteurs comme les coupables autour desquels gravitent de vraies figures de compréhension. Et puis la pression de l’environnement, cet ensemble de critiques ubiquites, transforme la mère – Laroque – en celle qui a tort de se défendre quand le monde n’est plus hostile.

    Les métamorphoses ne sont malheureusement pas toujours expliquées : le grattage des extrêmes est facile mais forcément incomplet, et le mérite d’avoir exploré à peu près toutes les facettes d’un quartier – voisinage, école, fratrie, boulot, responsabilité – est abîmé par une trop grande tendance à l’évasivité.

    Toutefois, les escapades oniriques sont belles, colorées et poétiques mais franches et sans métaphores, et la cultivation de l’androgynie est une piste fière dans l’exploration d’un sujet prémonitoire. Évidemment, le film a vieilli plus que de raison avec les chamboulements culturels, et sera bientôt nimbé des brumes d’un gigantesque gouffre générationnel. Un jour, on ne saura peut-être plus voir que les lignes sont tantôt trop faibles, tantôt trop vives, comme les humeurs d’un père qui change comme la météo anglaise.

    Ou peut-être que c’est moi qui suis en tort, déjà de l’autre côté du gouffre ? Quoi qu’il en soit, au-delà de tempéraments capricieux et d’un vague manque de perfectionnisme dans la finition, Ma vie est rose est à la couleur que le titre annonce : une vision presque féminine qui accompagne Ludovic et le juste jeu de Georges du Fresnes, une vision un peu trop enrubannée de bourgeoisie pour être honnête, mais qui prend la peine et le taureau par les cornes.

    sseptiemeartetdemi.com
    elisa2102
    elisa2102

    138 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2009
    Excellent film qui réussit à traiter du sujet de la différence chez les enfants avec beaucoup d'intelligence et d'émotion.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Film bouleversant sur l'histoire d'un petit garçon qui aimerait être une petite fille et qui subit l'incompréhension de sa famille et les moqueries de son voisinage et de ses camarades de classe !! Le film part doucement et parait un peu kitsch (il parait d'abord avoir mal vieilli !) puis l'histoire se met en place et je dois dire que j'ai été surpris puis totalement happé par le scénario !! C'est intelligent, sensible, pudique et on a vraiment besoin de ce genre de films pour faire évoluer les mentalités !! J'ai adoré et je le recommande à tous !!
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2007
    Emouvant voire bouleversant, ce long-métrage se veut être un hymne à la tolérance et il y réussit remarquablement. Ici, pas de pathos gratuit dans lequel serait tombé n'importe quel réalisateur étasunien, les pieds joints... Non, ici ne se perçoît qu'une émotion forte doublée d'une réflexion continuelle sur la quête de sa sexualité. Michèle Laroque, quant à elle, subjugue son auditoire et gagne haut la main ses galons d'actrice dans ce première rôle dramatique... A ne pas manquer...
    vinper
    vinper

    15 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Un très beau film sur l'histoire d'une petite fille née dans le corps d'un petit garçon, dans les années 90. On retrouve sans doute un peu l'histoire de Bambi dans ses jeunes années mais transposée presque 60 ans plus tard et dans un autre pays une autre culture.

    Hélène Vincent est toujours une excellente comédienne, tout comme Michèle Laroque, elles sont très justes.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Ludovic a 7 ans et il est persuadé d'être une fille. Simple trouble identitaire passager? ou véritable tendance annonciatrice d'homosexualité? Alain Berliner ne le dit pas et désire d'autant moins entrer dans le domaine psychologique que le sens du sujet est ailleurs. Les manifestations de féminité de Ludovic, à travers ses attitudes et ses déguisements, introduisent, par ce qu'elles déclenchent autour de lui de honte, d'incompréhension et d'hostilité, un véritable satire de moeurs.
    "Ma vie en rose" est une fable sur l'intolérance - et à cet égard, au moment où les parents de Ludovic, exaspérés, coupent les cheveux de leur enfant, on pense au garçon aux cheveux verts de Joseph Losey. Tout au long du film, Alain Berliner oppose l'inivers enfantin, innocent et poétique de Ludovic aux réactions scandalisées et mesquines du voisinage. Michèle Laroque et Jean-Philippe Ecoffey composent avec justesse les parents de Ludovic, tour à tour aimants puis décontenancés et, parce que victimes de l'ostracisme général, vulnérables.
    Le message de Berliner est d'autant plus habile que- dans l'hypothèse où le film est une simple parabole sur l'homosexualité- il s'exprime par l'entremise d'un enfant trop gracieux, trop touchant, pour que le spectateur le plus borné voit à travers lui la manifestation d'un vice.
    lhdlynch
    lhdlynch

    57 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2010
    Tout simplement magnifique, émouvant, beau, juste... les adjectifs s'épuisent... Une belle leçon de vie sur la différence, qui peut également toucher les enfants (qui en souffrent en silence) sur divers sujets tels que celui-ci par exemple. Michèle Laroque est remarquable, comme à son habitude, mais c'est surtout le jeune Georges du Fresne , bluffant et impressionnant de naturel, qui possède une puissance énorme dans le regard et les expressions. Ce petit garçon, convaincu d'être une petite fille et d'avoir été victime d'une erreur de Dieu, se plonge en permanence dans son monde intérieur par seul but de rêver de la vie qu'il souhaite avoir tout en espérant y parvenir un jour. Le monde irrationnel dans lequel Ludovic s échappe est très touchant et est rempli de magnifiques métaphores permanentes. Un film extrêmement émouvant, dans lequel on souffre à la fois pour cet enfant incompris et pour ces parents perdus et rejetés de tous malgré eux. Il est très dur également de voir cet énorme fossé se creuser entre ce tout petit enfant de sept ans et ses parents pour un problème habituellement réservé aux adultes, pour qui ce mal de "différence" est déjà dur à vivre. Ma vie en rose est certes magnifique, mais a surtout la particularité de prôner le droit à la différence, quel qu'il soit, par une histoire concernant un enfant dans le but d'un impact de sensibilisation encore plus fort. Un film culte, qui prend aux trippes, émeut, passionne et qui scandalise également à la vue des nombreuses preuves d'intolérance que cet enfant doit subir. Un Golden Globes amplement mérité !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2007
    Un premier film touchant par la sincérité de son histoire et par la simplicité à faire sonner chaque séquence juste. On se trouve pour une fois devant une œuvre qui se prive de toute mièvrerie et qui évite quelque peu les situations les plus "gnian-gnian" : un pari risqué pour un tel sujet. L’enthousiasme et la beauté très américanisée et intimiste de la mise en scène montre un certain génie chez Alain Berliner, un nom bien vite oublié dans le paysage cinématographique français. Tandis que la réussite de "Ma vie en rose" tient aussi sur le talent de ses comédiens qui sont tous très émouvants. Jean-Philippe Ecoffey, Hélène Vincent et bien évidement Michèle Laroque donnent la réplique au tout jeunot Georges du Fresne qui dévoile une précocité rare dans son interprétation: Impressionnant de justesse. "Ma vie en rose" est un film d’une très bonne qualité, un réussite.
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