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    Fantômas - À l'ombre de la guillotine
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    3,5
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    9 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Premier volet de la série culte des Fantômas, il n'y a pas grand chose à redire sur cette oeuvre bien réalisée, composée d'acteurs charismatiques et d'une ambiance saisissante. Les éléments de cette franchise à succés sont déjà en place et mettent l'eau à la bouche pour les épisodes suivants.
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2010
    Ma première incursion dans le cinéma de Louis Feuillade mais certainement pas la dernière c'est sûr. "Fantômas" est un véritable petit bijou. Divisé en cinq parties, la première après une scène d'ouverture très réussie est un peu longue à se mettre en place mais on l'oublie facilement à la vue des quatre autres épisodes. Le meilleur nous est gardé pour le dernier épisode car cette fois ce n'est ni Juve ni Fandor qu'on suit mais le maître du crime lui-même. Le sérial est ponctué de scènes mémorables comme la collision de deux trains, l'échange de coups de feu suivi de l'incendie dans les tonneaux des pinardiers du Quai de Bercy, la mort d'un complice qui a trahit le célèbre criminel broyée par le battant d'une cloche, et surtout cette merveilleuse filature en extérieurs dans le Paris du début des années 10 avec cerise sur le gâteau une balade dans le métro aérien parisien. La caméra est fixe mais les plans sont soigneusement composées donnant une part d'onirisme à des décors réalistes. On sait jamais ce qui se cache derrière une porte, un rideau ou dans une malle et où sont les portes dérobées. C'est ce qui confère une très grande partie du charme de ce film sans oublier les plans en extérieurs qui sont de véritables petites merveilles. Avec en plus des rebondissements, parfois très surprenants, à foison et une interprétation d'une très grande clarté (qu'on se plaît à deviner les dialogues) et d'un très grand naturel avec une mention spéciale pour le charismatique René Navarre dans le rôle-titre. Un chef d'oeuvre de suspense et de poésie.
    AMCHI
    AMCHI

    5 752 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    À l'ombre de la guillotine est du bon cinéma muet de très bonne qualité, Feuillade oublié de nos jours montre qu'il est un des pionniers du cinéma qui fut muet en son temps. J'ai regardé ce serial de 5 épisodes dans sa version restaurée par les soins du propre petit-fils du cinéaste, la musique est bien choisie et renforce à merveille les différentes situations (suspense, drame, crime...). Feuillade adapte les romans de Souvestre et Allain donc il faut oublier la version comique que l'on a en tête avec De Funès et Marais, je dois avouer que sans être déçu je m'attendais à une œuvre plus mystérieuse mais ce film muet est d'une belle qualité et vaut le coup d’œil de plus c'est aussi la vision d'un vieux Paris disparu avec par exemple peu d'automobiles circulant dans les rues.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Premier volet de la saga des fantômas réalisé par Louis Feuillade dans les années 1910, "Fantômas : a l'ombre de la guillotine" est une oeuvre vraiment très ingénieuse pour son époque. L'histoire commence par un vol qui est commis chez la princesse Danidoff à Paris. De suite, l'inspecteur Juve enquête et découvre que c'est Fantômas qui est à l'origine du méfait. Il y a pas mal de rebondissements dans ce premier opus et autant dire que le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer. La mise en scène est composé de plans fixes, mais le moins que l'on puisse dire c'est que Louis Feuillade n'a vraiment pas placer sa caméra n'importe où et n'importe comment et que dans la grande majorité ses plans offrent une bonne dose de suspense. De plus, René Navarre campe avec conviction le rôle-titre et les décors s'avèrent particulièrement soignées. Bref, un premier volet vraiment très satisfaisant et qui donne envie de visionner la suite assez rapidement.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2022
    Outre le fait qu’elles soient muettes et (vraiment) pas toutes jeunes, les premières adaptations de « Fantômas » par Louis Feuillade ont été allègrement zappées dans la mémoire collective, écrasées par la trilogie de André Hunebelle. Si bien que l’on oublie qu’avant d’être un super méchant à la James Bond traqué par un policier comique et un journaliste cascadeur, Fantômas était dépeint comme un criminel sinistre, pourchassé par un déterminé et sagace commissaire Juve. Dans cette première des 5 adaptations réalisées par Feuillade, le criminel dépouille une princesse dans un hôtel parisien, avant de supprimer le mari gênant de son amante, Lady Beltham. Clairement, on est dans un récit construit par feuilletons, datant de 1913, donc il ne faut pas s’attendre à quelque chose de moderne. Les plans sont exclusivement statiques, et la narration passe par la gestuelle des acteurs et des extraits de journaux ou de lettres. Néanmoins, le film fait preuve de qualités étonnantes pour son époque. Un montage qui ne se limite pas à enchaîner des tableaux, offrant quelques insertions de gros plans, dont plusieurs trouvailles (les fameuses cartes de visite où le nom du criminel apparait). On a même des plans de composition audacieux, tel celui de Lady Beltham regardant une pièce de théâtre. Le tout monté de manière dynamique, et appuyé par une intrigue relativement sombre (meurtres, séduction, déguisements non comiques…). Tandis que les acteurs ne se limitent pas à gesticuler, mais parviennent à réellement exprimer leurs émotions à l’écran (René Navarre est particulièrement lugubre). Cependant, j’avoue avoir eu l’occasion de découvrir ce film dans une restauration en full HD impressionnante pour un œuvre sortie un siècle avant l’existence de ce format. Des conditions qui permettent peut-être de gonfler cette note !
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Contrairement à ce que penser le public d'aujourd’hui, Fantômas ne se résume pas à Louis de Funès et Jean Marais. En effet, le personnage a pour origine une série de romans publiée à partir de 1911. Le succès immédiat du personnage entraîne une adaptation au cinéma dès 1913. C’est le maître du serial (l’équivalent cinématographique des feuilletons télévisés au début du XXème siècle) français de l’époque, Louis Feuillade (les séries Bébé et Bout de Zan), qui se charge de retranscrire sur le grand écran les méfaits de ce célèbre criminel fictif. Le premier volet de cette saga est donc À l’ombre de guillotine qui donne un visage pour la première fois à ce personnage mythique.
    Un visage ou des visages comme le montre la succession de plans serrés en fondus enchainés montrant les différents visages que possédera le personnage dans ce volet. Ce prologue (avec l’apparition fantomatique du personnage à la fin) est le seul effet de mise en scène purement cinématographique que possède ce film. En effet, le cinéma de cette époque est avant tout un art purement commercial (nous sommes un an avant la sortie de Cabiria de Giovanni Pastrone et deux ans avant celle de Naissance d’une nation de David Wark Griffith qui marquèrent des étapes très importantes dans l’évolution du langage cinématographique et la considération du cinéma comme un art). Il ne faut donc pas être surpris de l’aspect théâtral que possède l’œuvre de Feuillade (à l’exception d’inserts sur des cartes ou des lettres, le montage ne sert qu’à faire changer l’action de lieux et à enchaîner des plans-séquences filmés en cadres larges).
    Le cinéaste ne cherche que l’efficacité même si cela se fait au prix de la crédibilité spoiler: (la naïveté des gardiens, la facilité à s’évader de la prison, le fait que Valgrand accepte de venir grimé et habillé comme Gurn/Fantômas ou qu’il ne dise pas ce qu’il s’est réellement passé peut facilement faire rire le spectateur d’aujourd’hui)
    , ce qui s’explique par le rythme de travail incroyable des cinéastes de cette époque (le nom de Feuillade se retrouve au moins dans 76 génériques pour l’unique année 1913). Il faut donc voir cette œuvre comme un pur divertissement qui se révèle très plaisant malgré son âge par la volonté de son cinéaste de faire s’enchaîner les péripéties.
    Il est ainsi extrêmement plaisant de découvrir cette adaptation par un des pionniers français et mondiaux et de se rendre compte qu’elle n’est pas ennuyante et qu’elle est même assez excitante à voir par son aspect très rythmé (même si cela n’est pas lié au découpage). Un pur plaisir de cinéphile montrant que le cinématographe français n’avait rien à envier à l’américain à cette époque.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2011
    c'est mon premier Feuillade, il fallait bien que j'en vois un à un moment donné, j'ai choisi au hasard et il me semble que j'ai bien "bien" choisi, étant donné que c'est le premier de la saga. Bon dur de juger ce film, car si Feuillade ne place pas trop mal sa caméra on sent quand même que Griffith n'est pas encore passé par là. C'est certes mieux mise en scène que d'autres films d'avant Griffith, c'est pas pour rien que Feuillade est "réputé", mais je dois avouer que je trouve ça encore trop sommaire pour être vraiment intéressant. Je regarderai les vampires pour me faire une autre idée, mais ce fantômas ne m'a pas convaincu outre mesure. (je ne replace pas l'oeuvre dans son contexte, où il est évident que ça apporte quelque chose, mais en le regardant comme un spectateur d'aujourd'hui, qui même si ce n'est pas mauvais, ça n'est pas "bon").
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Lorsque la candeur (plutôt que la naïveté) est poussée à un paroxysme qui abolit l’impossible, on entre dans le domaine du rêve ou de la magie. Feuillade y parvient par la seule intelligence d’un scénario en abîme, sans le fétiche d’accessoires pittoresques, avec une mise en scène très classique où sont filmés frontalement des scènes, des intérieurs avec des issus en fond de plan. C’est la quintessence du génie feuilletonesque. Il ne cède que dans la scène ultime à la tentation de l’effet spécial dans une scène de conclusion pour le coup explicitement onirique. La simplicité et l’évidence de l’art.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Bien inquiétant, intriguant; en tout cas un mythe moderne à ne pas rater.
    Les meilleurs films de tous les temps
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