Jack, une petite frappe se croyant être un caïd se retrouve enchaîné à un arbre au fin fond d’une forêt durant plus de deux semaines. Il ne peut rien faire mis à part se remémorer ses derniers jours, ceux qui lui ont valu de se retrouver ici, attaché comme un chien à une chaîne. Se croyant abandonné, plusieurs individus viendront plomber sa lente agonie.
Asylum, premier long-métrage d’Olivier Château à bien failli ne jamais sortir sur grand écran. Près de quatre ans après le clap de fin, une post production au compte goûte et une longue attente avant qu’un distributeur ne veuille prendre la peine de le sortir en salle (en sortie technique), voilà les déboires d’un si petit film qui pourtant mérite d’être vu.
Un thriller aux moyens dérisoires qui se distingue par un scénario étonnant et captivant, une mise en scène particulière et des acteurs percutants. A la fois prenant et drôle (lors de certaines séquences), Julien Courbey qui tient le haut de l’affiche est crédible malgré les quelques baisses de tension présentes dans le film. Une première réalisation efficace qui aurait mérité d’avantage de moyens (tant financiers que marketing) afin que le film puisse réellement se faire connaître auprès du grand public.