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Degrace
31 abonnés
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4,0
Publiée le 27 décembre 2006
Voilà le genre de très bonne surprise qu'on peut avoir en entrant au hasard dans une salle de ciné. Vince, je te remercie si tu passes par là. 10 canoes est une jolie fable, qui met en valeur les aborigènes sans les ridiculiser. Ce n'est pas hilarant non plus, mais à certains égards tant mieux. Il fallait de la gravité à certains moments pour donner du relief à la fable. Mais les personnages sont attachants, vrais, on dirait presque un reportage. Une vraie réussite.
L'histoire est intéressante car elle nous apprend des choses sur les modes de vue aborigènes ancestraux mais le récit est emberlificoté et comme dit le narrateur: "c'est devenu un grand arbre avec beaucoup de branches, et il faut raconter toutes les branches"...... On ne peut pas se laisser emmener par le côté dépaysant sans trouver au final une sorte de lassitude.....
Les films mettant en scène les Aborigènes d'Australie sont rares, surtout lorsqu'ils prennent cadre à une époque pré-colonisation comme c'est le cas ici. Résultat dépaysant et exotique garanti. "10 canoës, 150 lances et 3 épouses" est un joli conte comme il en existe tant de par le monde avec sa fameuse morale finale. L'histoire est captivante malgré une voix-off envahissante. Un bon film "made in bush".
Tourné par Rolf de Heer, réalisateur australien d'origine néerlandaise, ce film est un docu-fiction sur une tribu d'aborigènes du nord de l'Australie. Bien entendu, aucun comédien professionnel dans ce film. En nous racontant en parallèle une vieille légende et ce qui se passe au moment où se déroule le film, Rolf de Heer nous montre par 2 fois ce qui arrive ou ce qui pourrait arriver lorsque dans une tribu, un homme célibataire convoite une des 3 épouses de son frère aîné. Il y a par moment des scènes de comédie particulièrement réussies et très drôles. On ne s'ennuie pas du tout, bien au contraire. Il ne faut donc pas se laisser décourager par un éventuel a priori concernant ce genre de films.
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 février 2021
En dépit de son lieu exotique et délicieusement photographié. 10 canoés, 150 lances et 3 épouses est strictement réservé à ceux qui ont encore besoin d'une histoire pour s'endormir. Situé dans l'outback australien ce récit de la vie parmi les Aborigènes est aussi beau à voir qu'il est fastidieux à regarder. Alors que nous regardons un groupe d'hommes qui construisent des canoës, un narrateur à la fois tordu et bourdonnant raconte l'histoire d'un étranger qui erre dans un village changeant à jamais la vie de ceux qui y vivent (il est intéressant de noter que si les scènes du passé ont été filmées en couleur celles du présent sont en noir et blanc). Il a peut-être une certaine valeur en tant qu'étude anthropologique mais son rythme désolant et son manque de drame convaincant en font un film très ennuyeux...
un film comme vous n'en avez jamais vu!! Le bush australien, ces aborigènes, une fable merveilleuse aux images somptueuses, des scènes hilarantes et des personnages tous aussi savoureux les uns que les autres. On rit, on rit même beaucoup au comique aborigène. C'est extrêmement dépaysant, très rafraichissant et très revigorant en ces temps un peu moroses. Le film de cette fin d'année.
C'est du cinéma éthnique d'Essai,...mais sans Art et sans conviction! Bien essayé, mais râté.
Ce peuple est à la recherche de ses traditions. Il aurait fallu tourner cela en 1930. L'évocation de leur conception originale du monde est trop superficielle. On passe près, mais à côté, de sujets interessants comme la sorcellerie, les savoirs-faire, la cosanguinité au sein d'une tribu. Même le rythme des saisons sur une année entière n'est pas évoqué. On reste sur sa faim, comme l'est le jeune arborigène en quête d'une épouse. L'illustration sonore: toujours par manque d'ambition ou d'écoute patiente, il n'y a pas de moments inspirés, de visualisation de djiridoo... Les bruits de la nature sont normalement plus présents et riches surtout la nuit en pleine forêt. Il n'y a pas d'animaux vivants: pas de reptiles (serpents, goannas, lézards), le crocodile n'est qu'évoqué, pas d'échassiers et oies hormis des images d'archive, pas de kangourous, wallabies alors qu'ils sont partout (un seul aperçu mort sur l'épaule d'un chasseur).
Liser ou aller en Australie pour vivre l'expérience du Bush! Cela permet encore mieux de comprendre ce peuple arborigène qui a traversé les millénaires.
"Une fable aborigène", "un conte d'un autre temps", "des paysages magnifiques", "des personnages hauts en couleur", le sujet du film avait tout pour me réjouir et pour me transporter loin ds le bush australien à la découverte d'un peuple aux traditions ancestrales...j'en avais l'eau à la bouche! Pourtant, je me suis ennuyé, j'ai esquissé un vague sourire aux plaisanteries, j'ai cherché les animaux sauvages du bush sans en voir (sauf un wallaby mort!), j'ai longtemps espéré et je me suis resigné à attendre la fin du film. Un conseil: ne jamais se fiez aux critiques de cinéma qui font monts et merveilles et qui encensent des films qu'on peut se passer de voir au ciné...
Dès le début, j'ai eu peur en entendant le narrateur. Je crains un peu ce genre de procédé dans un film. Et puis finalement après un petit temps, on finit par le trouver sympathique. On se laisse aller à découvrir ces légendes aborigènes et regarder ces beaux paysages. Tout de même, quelques longueurs ont fait que j'ai un peu décroché à certains moments. Un film plutôt bien, pas transcendant non plus.
J'avoue que ce n'est pas la désorientation qui m'a saisie, ni la révélation sur le monde perdu des aborigènes mais parfois un certain ennui. Le mode de narration rappelle le conte à tiroirs et je ne me suis pas perdue dans le récit à plusieurs niveaux dans la mesure sans doute où je pratique ce type de parole que je l'affectionne. Pour moi, c'est plus une philosophie de vie qui nous est donnée à voir qu'un récit en lui-même et on perçoit bien les interférences et interactions qu'il peut y avoir chez ce peuple entre réel et imaginaire, magie et évènements, voire passages. Cette prégnance, on la retrouve bien évidemment dans d'autres civilisations qui gardent encore contact avec leur histoire, leurs ancêtres, leurs valeurs et la nature à laquelle elles appartiennent. Certes, ceci est en voie d'extinction et mérite sans nul doute qu'on y prête place avant que notre terre ne présente qu'un visage unique où tous les humains seraient interchangeables. On disait de ce "docu-fiction" qu'il développait un grand sens de l'humour. J'ai bien souri, au début, mais ensuite, je n'ai pas trouvé matière à me laisser aller.
Très belle histoire : on se laisse bercer par la voix chaleureuse du narrateur qui nous emmène au fil de l'eau sur les traces du jeune Dayindi et de son sage (enfin pas tant que ça) ainé Ridjimiraril. Poétique, lumineux, initiatique, plein d'humour, ce conte nous révèle les dessous d'une autre société, celle des Aborigènes d'Australie, avant la perversion de leur système par l'arrivée des Blancs.
Oui, une étoile pour les jolis paysages et l'aspect documentaire sur les coutumes aborigènes. Et c'est beaucoup donner, car il n'y a rien dans ce film qui ne soit ennui, encore ennui, toujours ennui. Une sorte de "Rosetta" sauce aborigènes ! Certains y vont vu de l'humour, d'autres de l'ironie. Nous n'avons d'évidence pas vu le même film. Allez le voir, cependant, pour vous faire votre propre opinion (sur le principe que tous les films valent d'être vus, même les pires). Mais sachez-le par avance : on ne rit jamais, on patiente et espère beaucoup et, une fois encore, on sort de la salle en maudissant ces critiques ciné qui, décidément, écrivent trop souvent la tête dans les (quatre) étoiles. Un conseil : faites-vous plaisir en revoyant plutôt "Les Dieux sont tombés sur la tête" - une vraie fable comique et pas cosmique pour un sou. Du vrai cinéma, quoi !
Drôle, dépaysant, divertissant! Ce film est un bijou dans le monde gris de ces durs jours d'hiver. Conte aborigène, mais pas seulement! Le film est une sorte de comédie qui nous surprend à chaque réplique et à chaque situation. Un peu scato (ce qui réjouira les plus jeunes ) et profondément humain, ce film nous rappelle qui la vie citadine n'est pas forcément le meilleur des choix et qu'une autre option est possible... Oui! Tous à nos canöes et allons ensemble voguer vers de nouveau horizons!