Avis sur Voleurs de chevaux

Premier film qui a le mérite de savoir innover, les Cosaques au cinéma ne sont pas courant et il faut reconnaitre la beauté plastque du film aidé par les splendides paysages et une musique particulièrement belles. Comme souvent on reste dans le film auteriste avec tout ce que cela entraine avec une certaine tendeance à l'immobilisme sans oublier une narration divisé en chapitre qui ne sert pas à rand chose. Enfin je terminerai en disant que les comédiens n'ont absolument pas le type Cosaque.

Un bon film avec une histoire originale et de très bons acteurs...le lien fraternel est très bien exploité, sans surdose!

Du souffle, du talent, un scénario digne de ce nom, idem pour les acteurs : un film excellent, à voir d'urgence ! ! !

un beau film retraçant l'histoire de deux couples de frères!! émouvant!!

On pense parfois à "The Duellists" (1977), à "Rencontre avec le dragon" (2003) ou encore à "Michael Kohlhaas" (2013) pour le côtè mystique! Tournè en 2007 entre la Belgique et la France, "Voleurs de chevaux" est un film d'aventures un peu particulier! Une oeuvre organique qui part d'un court-mètrage que Micha Wald avait ècrit mais qui n'a finalement pas abouti! Techniquement ça se tient! L'ambiance y est dure et âpre, la nature y est belle et sauvage! Très physique, Adrien Jolivet est un acteur à suivre et ne manque pas de punch, de charisme et d'authenticitè! La rèussite de Wald est de conduire Jakub vers un ètat palpable de colère et de pardon! On est intriguè, dèpaysè mais pas entièrement convaincu par François Dupont et surtout Grègoire Leprince-Ringuet qui joue le frère de Jakub! Un premier long imparfait mais prometteur...

Les personnages sont profond et l'histoire simple mais efficace pour créer une telle vengance.
Très passionant et captive très habillement le spectatuer. Même si cela ne deviendra pas un grands films, il a au moins le mérite d'apporter quelques chose de nouveau au cinémas francais : fraicheur des acteurs et époque particulière.

Réaliser un premier long métrage est toujours périlleux. Surtout quand on n’est pas connu dans le milieu cinématographique, même si on s’est déjà essayé aux courts-métrages (un a reçu quelques belles récompenses dans différents festivals). Alors pour ce qui est d’obtenir un budget… Ça a été le cas pour Micha Wald, qu’on devine habité par l’Est, avec tout ce qui fait sa magie et son horreur. La première chose frappante, c’est justement ce manque de budget. Pour autant, il parait qu’on trouve dans les quatre rôles principaux trois acteurs confirmés. Pour ma part, je n’en connaissais aucun. Le seul et unique comédien que j’ai reconnu, c’est Jean-Luc Couchard dans un rôle mineur. Enfin quand je dis que je l’ai reconnu, tout est relatif car j’ai eu beaucoup de mal à lui mettre un nom dessus tant il est méconnaissable, loin, trèèèèèès loin des rôles survoltés qu’on lui connait. Toujours est-il que pour des raisons budgétaires, il ne faudra pas tenir compte de la teneur historique du récit. En revanche, ils se sont donnés les moyens de travailler les combats au sabre et les montées à cheval : trois mois de travail avant tournage. Mouais : je ne trouve rien d’impressionnant en tout cela, ni rien d’épique contrairement à ce que laissait entrevoir l’affiche, par ailleurs magnifique. Au contraire, la mise en scène et la façon de filmer sont d’une sobriété étonnante, y compris lorsque les scènes sont supposées être violentes. En revanche, ce que j’ai trouvé scotchant, c’est la descente aux enfers des quatre personnages principaux, les quatre menant jusque-là une vie anonyme. Du moins jusqu’à ce que leurs chemins se croisent. Attention, je n’ai pas dit tranquille mais anonyme. Donc dans l’ombre. Une fois n’est pas coutume, le cap est mis sur l’Est, au cours du XIXème siècle. Ne cherchez pas à savoir où exactement, ce n’est jamais précisé. On n’a même pas un nom de ville en indice. Mais là où "Voleurs de chevaux" tire son originalité, c’est qu’il se focalise sur la corporation des Cosaques. Au point que j’ai pensé que c’était un film russe, ou de quelque part par là-bas. Eh bien que nenni ! En dépit de la nationalité du réalisateur et de Jean-Luc Couchard, ce long métrage bat pavillon français. Mais allez donc chercher un film qui parle de Cosaques. Vous verrez que vous n’en trouverez pas beaucoup. En ce qui me concerne, j’ai beau chercher, je n’en vois pas. Selon l’opinion publique, les Cosaques sont décrits comme des grands sauvages, des êtres vils, barbares, des machines de guerre qui n’ont aucune éthique. C’est peut-être vrai, allez savoir. Le fait est que le cinéaste confirme cette image, de la même façon qu’il la casse. Quoiqu’il en soit, eux aussi on leurs traditions : la façon particulière de trinquer, les danses folkloriques… Sauf que les personnages ne sont absolument pas typés Cosaques, mis à part peut-être l’instructeur. Qu’importe, le milieu des Cosaques n’est en fait qu’un prétexte pour implanter la vraie intrigue qui repose sur la vengeance. Celle-ci sera narrée en trois chapitres : "Lui", "Eux", et "La traque", les trois étant développés après l’introduction qui est en fait le point de départ de cette histoire. D’ailleurs le récit ressemble à du scolaire, tant la description des personnages est minutieuse. De ce point de vue-là, c’est parfaitement maîtrisé. Au début on a un peu de mal à savoir qui est qui, mais cela est dû au fait qu’on ne connait pas les acteurs et que de ce même fait, on a quelques difficultés à s’approprier leur physique. Si tel est votre cas, rassurez-vous, tout cela va rentrer dans l’ordre assez rapidement. Et puis on en arrive au troisième et dernier chapitre. Tiens donc ! Ça ne vous rappelle rien ? "Apocalypto", de Mel Gibson, sorti à peine dix mois plus tôt. Non ? Se peut-il que Micha Wald s’en soit inspiré ? Certes le contexte est différent, le lieu aussi. Complètement différents même. Mais ce que je veux dire par là, c’est que le spectateur n’est ici pas véritablement pris dans cette chasse à l’homme, mais suffisamment pour savoir si Jakub (Adrien Jolivet) va parvenir à ses fins (encore que). La faute sans doute à des dialogues peu prolifiques, à une trop grande absence de la musique alors que celle-ci est magnifique. La faute sans doute aussi à un jeu d’acteur pas suffisamment intense. Le plus convaincant est Grégoire Colin, dans la peau de Roman. Lui parvient à être véritablement inquiétant. Et encore, je suis sûr qu’il pouvait mieux faire encore. Adrien Jolivet ne tient que furtivement une expression scénique des plus probantes, lorsque son regard accroche celui de Roman. Là oui, on sent que s’il avait des sabres à la place des yeux, il aurait embroché direct sur place et sans préavis son ennemi. Quelques plans trop longs sont également à déplorer (en particulier un sur Jakub). Il en résulte des effets de longueur qui, malgré la courte durée du film, nous font regarder la montre. Les nombreux cris, gémissements, râles, y sont probablement pour quelque chose aussi. Est-ce que ça aurait inspiré "The revenant", d’Iñárritu (2015) ? Et quand vient enfin le final, on tombe malheureusement dans les incohérences. Entre le fait qu’un soldat pénètre sans véritable précaution dans la tanière de son ennemi, et le fait que deux horizons différents s’apprivoisent… Mouais, tout ça ne m’a pas convaincu, tout simplement parce que je considère qu’un film d’auteur doit raconter quelque chose de véritablement vrai, comme c’est souvent le cas des films Art & essai. Mais je concède à dire que c’est une première œuvre encourageante sur bien des aspects pour Micha Wald.

Voici un premier film qui se démarque des autres. Simplement parce que son réalisateur, Micha Wald ne cherche pas à épater contrairement à ce que l’on rencontre trop souvent chez de jeunes réalisateurs trop imbus de leur savoir. Ici la prétention n’est pas de mise, Wald n’a qu’un seul objectif raconter efficacement un sujet qui lui tient à cœur. Ce qu’il fait passionnément sans aucun doute, avec un peu de furie également. Il met en scène des corps, des sentiments (de haine, de domination, d’amour aussi). Il filme avec violence l’homme bestial, abrupt en état de nature omniprésente dans le film. Et qu’importe les maladresses ou le peu de véracité historique, là n’est pas l’importance du propos. L’époque retenue (1810) et le lieu (Russie ?) ajoutent un degré sur l’état primitif de leurs vies. Hypnotique est ce film, à l’image d’une sublime bande originale, à condition de se laisser porter, et de s’embarquer dans ce qui est l’une des premières œuvres les plus originales (enfin !) de ces dernières années. L’intérêt du film repose aussi sur le jeu des acteurs. Ces deux fois deux frères sont interprétées par de jeunes acteurs à suivre de très près. Adrien Jolivet, déjà excellent dans « Zim and co », pulvérise par sa force de jeu le qualificatif de prometteur, c’est déjà un grand ! Grégoire Colin dont la carrière décolle malheureusement difficilement est toujours aussi intense et troublant. Grégoire Leprince Ringuet (magnifique dans Les égarés et Les chansons d’amour) est d’une sensibilité à pleurer et enfin le tout jeune François René Dupont qui pour sa première tentative révèle un charisme impressionnant. Rien que sur leurs prestations, le film est à voir, mais il possède bien d’autres qualités. A découvrir au plus vite.

Micha Wald : toutes celles et tous ceux qui avaient vu "Alice et moi", le court métrage de 19 minutes de ce jeune réalisateur belge, attendaient avec impatience son premier long métrage. Allait-on retrouver pendant 90 minutes cet humour décalé et cette justesse de ton qui faisaient tout le charme de ce court-métrage ? La réponse, on l'a eu à la Semaine de la Critique de Cannes 2007. Et ce fut une surprise ! Aucun rapport entre "Alice et moi" et "Voleurs de chevaux" ! Attention, cela ne signifie pas que "Voleurs de chevaux" n'est pas un bon film. C'est un film d'un tout autre genre, tout simplement. En fait, c'est un Western qui est censé se passer en Russie en 1810 et qui a été tourné dans le Massif Central ! C'est très bien fait, bien joué et plutôt dur.

Mise en scène télévisuelle et casting incohérent (des gravures de modes adolescentes incarnant des guerriers invétérés). Curieusement sélectionné à la "Semaine de la critique" à Cannes, il ravira les amateurs de kitsch et de curiosité historique.

Un film original comme on a peu l’occasion d’en voir. Un film intéressant avec de bons acteurs très peu connus. Intéressant à voir !

Rien de bien original dans ce film. Un petit plus tout de même pour la mise en scène.

Voleurs de chevaux est un film brutal au point d'être inutile. Le bruit répété d'os qui se brisent se craquellent et se cassent est ce que vous emporterez avec vous. Une occasion perdue si l'on considère que le temps, le lieu et les personnes de l'histoire sont très négligés par le cinéma occidental. La violence, qui accapare tout devient elle-même dramatiquement répétitive. Le tout est inévitable, ennuyeux souligné par une musique électronique de chœur d'hommes vaguement religieux qui devient de plus en plus ringarde à mesure que la violence devient plus absurde. Le paysage est pratiquement ignoré. Le peuple est largement réduit et les protagonistes ont l'habitude de synthétiser la propre idée indulgente du réalisateur sur la tragédie et la beauté masculine. Malheureusement l'idée enseignée selon laquelle la brutalité irréfléchie est en quelque sorte exaltante lorsqu'elle est mise en contraste avec la beauté de la jeunesse (ou est ce le contraire ?) est simplement ressentie comme immature plutôt qu'informée ou émotionnellement significative...

Très bon film avec une vraie force. Bravo !

Bon film un peu étrange mais qui m'a toutefois bien captivé. Réalisation qui reste quand même à revoir...