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AMCHI
5 752 abonnés
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3,5
Publiée le 19 septembre 2015
La construction du film (avec ses aller-retours) peut dérouter mais elle permet une vue d'ensemble de la situation des différents protagonistes dans ce suspense ibère efficace et assez cruel.
On connaît le violeur dés le début du film, sous l'apparence d'un vendeur d'aspirateurs. Mais coïncidences et fatalité font de ce film espagnol un excellent thriller. (vu en VO sur Arte)
Un pseudo thriller. C'est long, c'est chiant et ça n'a aucun intéreêt ! On se demande pourquoi ce film est le coup de coeur UGC. On croit réver !!! Passez votre chemin, il y a tellement plein de meilleur film à voir !
Première réalisation pour l’Espagnol Jorge Sanchez-Cabezudo, qui signe ici, un film dramatique à la fois surprenant et très original. Voulant compliquer l’intrigue, il joue sur un montage décomposé, avec des événements décrits sous forme de chapitres et relatés selon plusieurs points de vues. Jouant sur la complexité de sa mise en scène, il y rajoute un casting de choix, avec des acteurs tous très intéressants les uns que les autres. Le mystère plane tout au long du film, en plein cœur de nombreux paysages sublimes. Entre choix moraux, mensonges et manipulations, La Nuit des tournesols vous réserve son lot de secrets ! Ce qui lui a valut tout de même le Prix Sang Neuf au Festival du Film Policier de Cognac en 2007 et d’être sacré Meilleur Film au Festival de Miami en 2007.
Arte m'a permis de "rattraper" ce film que je n'avais pas vu en salle ! C'est un thriller très particulier, très bien construit, très bien filmé, très bien interprété. Une fois de plus, on s'aperçoit que, heureusement, le cinéma espagnol ne se limite pas au trop surfait Almodovar !
Quel thriller ! Vraiment pas déçu, le scénario est intelligent et construit de point de vue conduit par la vie privée des personnages... honnêteté et lâcheté vont de pair, ruralité et urbanité ne se marie pas si facilement dans un film tragique, noir et cynique comme les drames de nos vies. Justes quelques petites longueurs par ci par là font rater la 4ème étoile. Mention spécial aux acteurs tous impressionnants de réalisme.
Un serial killer rode dans la campagne espagnole. Son dernier meurtre l'a vu abandonner sa victime dans un champ de tournesols. Sa route va croiser celle d'une jeune femme dont le mari spéléologue est appelé dans un petit village pour la reconnaissance d'une grotte qui pourrait en relançant le tourisme sauver le bourg de la désertification. A partir de cette introduction, le metteur en scène emprunte à Inarritu et Arriaga leur mode de narration si particulier qui fait converger en un point d'orgue des destins à priori sans rapports. A travers la mort d'un innocent en lieu et place du serial killer, Sanchez-Gasbezudo va placer ses personnages devant une situation inextricable qui va les obliger à un choix à priori immoral proposé par un jeune flic du cru lui aussi placé dans une situation impossible car marié depuis douze jours à la fille de son supérieur hiérarchique qu'il trompe avec la femme du maire poursuivi par un sentiment de culpabilité irrépressible. Plongé brutalement dans le drame le quidam moyen fait ce qu'il peut pour s'en sortir et c'est ce comportement face au choix moraux qui intéresse le réalisateur. Sanchez-Gasbezudo ne se fait pas d'illusion sur la nature humaine et nous montre que la mort d'un homme même innocent ne pèse pas lourd face aux sanctions encourues. Une certaine forme de morale régit malgré tout le film car le seul qui avait pensé à s'enrichir de cette triste histoire se verra condamné à vie à supporter l'état qu'il espérait justement fuir grâce à ce pacte diabolique. La force de conviction du film provient sans doute du fait qu'hormis le serial killer personne n'est tout à fait coupable ou innocent. Ainsi le spectateur se pose souvent la question : "Qu'aurais-je fait en tel cas ?". Au final Sanchez conclut son film en montrant le monstre qui rentre paisiblement chez lui après avoir semé la terreur sur sa route. Toute cette exposition de sentiments forts et contradictoires est admirablement renforcée par l'angoisse permanente qui nous habite à l'idée d'être à nouveau confrontés au violeur. Violeur, génialement campé par Manuel Moron qui inscrit son interprétation au firmament des grands monstres de l'écran, faisant passer dans son regard perdu, comme autrefois Peter Lorre dans "M le maudit", tout le dégoût que lui inspire ses pulsions meurtrières. Une véritable bonne surprise.
Si le cinéma espagnol se démarque actuellement avec l’arrivée d’une nouvelle vague de jeunes réalisateurs très doués (Balaguero, Amenabar, Di Iglisia…) Jorge Sanchez Cabezudo serait lui à rapprocher d’un courant d’arrière garde avec « La nuit des tournesols ». Si l’idée de narration (la même histoire vue pour chaque protagoniste) semble inventive, bien que déjà exploitée par d’autres, la mise en scène très appuyée et poussive vient lui faire perdre de sa force. Le réalisateur s’attarde trop sur ses scènes et donne à sa direction d’acteurs un côté théâtralisé. A défaut s’un sujet intéressant, l’objectif visé est de créer un climat pesant et étouffant. Ce qui ne manque pas d’arriver hélas dans le mauvais sens du terme. On se désintéresse totalement des personnages qui n’ont aucune consistance à l’écran, et le film tourne très vite dans le vide. Aussitôt vu, qu’oublié.
Un film plutôt atypique qui nous fait découvrir les faits selon différents points de vue. Le scénario est plutôt bien ficelé, les acteurs irréprochables et l'ambiance pesante et inquiétante, mais tout ceci est un peu trop lent. Dommage.
Pas vraiment un thriller et pas vraiment un drame. Ce film se situe entre plusieurs genres, la construction scénaristique est astucieuse presque un film choral car divisé en différents chapitres qui montrent les points de vues des personnages mais le récit reste linéaire. En plus cela pousse à la réflexion sur la culpabilité, la fatalité et autres dilemmes moraux par rapport a des faits divers.
Un bon film qui a le mérite de raconter une histoire en prenant pour appui divers points de vue. Ce procédé peut rebuter au départ mais au fur et à mesure que l'histoire avance, on se laisse submerger par un scénario prenant et tout ce qu'il y a de plus interessant. Les acteurs sont bons et les paysages donnent une impression poussiéreuse, aride. Dommage cependant que la fin s'avère être un peu trop abrupte.
Thriller franchement décevant, la première heure est d'un ennui mortel, et ce n'est qu'à partir du meurtre de l'innocent vieillard que le film prend de l'intéret et du rythme, mais pas suffisamment pour reprendre le dessus. Dommage, il y a quand même de l'idée, mais la mise en scène et le jeu des acteurs ne les valorisent pas du tout.
Jorge Sanchez-Cabezudo à doublement lorgné du côté des séries US pour élaborer son film : Son titre d’abord, pompé sur « les mystères de l’ouest » dont chaque épisode commençait par « La nuit du/des … », le mode narratif ensuite, librement inspiré de « boomtown » (même enquête filmée selon les points de vue des différents protagonistes). Original donc dans la forme, mais pas à proprement parler révolutionnaire. Pour le fond, c’est pas mal, une espèce d’effet papillon amoral où l’enchaînement des concours de circonstances et les intérêts personnels conduiront à une série de drames où personne n’en sortira indemne. Et puis il y a l’Espagne profonde et ses paysages magnifiques, une bienfaisante bouffée ensoleillée au cœur d’un été 2007 un peu tristounet.