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chrischambers86
13 735 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2010
Loin de tout pathos et de toute reconstitution acadèmique, Daniel Duval raconte son enfance douloureuse de l'ètè 1954 avec pudeur et èmotion! Que "Le temps des porte-plumes" soit autobiographique explique en grande partie son authenticitè: une fois n'est pas coutume, le monde rural n'est pas caricaturè! il est montrè très simplement, sans grossir le trait! Portè par les violons de Vladimir Cosma et par d'excellents comèdiens comme Jean-Paul Rouve et Anne Brochet, le rèalisateur de "La dèrobade" signe un film sensible servi par une belle distribution, dont la trop rare Annie Girardot! Une vraie nostalgie des vraies valeurs...
"Le temps des porte-plumes" un beau film, qui raconte l'enfance du réalisateur Daniel Duval. Sorti en 2006, le film a été tourné dans le Bourbonnais, en Auvergne dans le Lyonnais. Une reconstitution de la vie rural en 1954 très fidèle, c'est bien documenté, pas de caricatures, pas de fausses notes. Architectures, objets, machines agricoles, meubles ... Daniel Duval restaure ses souvenirs et les référents sur place ont conseillé l'équipe du film et prêté les objets qui convenaient à la période. Une belle histoire. Un film contemplatif, calme, simple, sans pathos excessif. Une bonne distribution, Jean-Paul Rouve, Anne Brochet, Denis Podalydès, Lorànt Deutsch, Annie Girardot. Un jeu très en retrait pour le duo Rouve/Brochet. Une bonne direction d'acteur pour le jeune Raphaël Katz dans le rôle de Pippo. Musqiue de Vladimir Cosma. Un petit film très bien fait et qui ne caricature pas bêtement la ruralité française.
C'est Daniel Duval qui se penche sur son enfance avec ce film d'une grande humanité qui emboîte le pas pris 20 ans plus tôt par Jean-Loup Hubert avec "Le grand Chemin". Le film porté par le magnifique jeune comédien Raphaël Katz est l'occasion pour des acteurs de seconds rôles comme Jean-Paul Rouve, Anne Brochet ou Laurent Deutsch de montrer toute l'étendue de leur talent. Duval parle avec justesse et tendresse de sa propre histoire dans un film où il apparaît, homme d'âge mur parlant à l'enfant qu'il était. Il n'y a que le cinéma qui permette de tels moments de magie. L'enfant qui se croit mal aimé par ses parents adoptifs trouve un refuge affectif auprès d'une vieille femme rejetée comme lui qu'il entreprend de protéger. Annie Girardot dont les yeux sont déjà partis de l'autre côté du miroir de la raison joue encore merveilleusement ce dernier rôle mue par les automatismes d'un métier qu'elle connaît sur le bout des doigts. Le petit pipot apprendra que c'est quand risque de perdre les choses que l'on comprend à quel point on y est attaché. Un apprentissage de la vie qui permet à Daniel Duval de nous offrir une autre vision du monde rural qui n'est pas fait que de sentiments frustres comme l'imagerie populaire aime à la perpétrer. Magnifique.
Récit autobiographique de Daniel Duval, "Le temps des porte-plumes" n'a rien de bien enthousiasmant. Axé sur la thématique de l'éducation d'après-guerre, il ne fait guère le poids face aux "Choristes". La faiblesse du film tient avant tout à la mollesse du scénario. Linéaire, il ne comporte aucune surprise. Le peu d'attachement que suscitent les personnages tire un peu plus le film vers le bas. Inexpressivité, tel semble être le maître-mot. A cet égard, l'affiche du "Temps des porte-plumes" est fidèle à son contenu. On croirait voir la photo d'une famille amish. Les questions abordées le sont de façon superficielle : les orphelins, la vie agricole, la guerre d'Algérie, le rôle des curés dans les campagnes. On reste dans le domaine du descriptif pur et dur, du coup la frustration laisse finalement place à l'ennui. A oublier donc.
C'est l'enfance de Duval et toute une aventure d'un enfant adopté de ce temps là.... touchant et plein d'émotions. Le couple est pas mal et les acteurs interprètent bien spoiler: ce qu'était la vie paysanne, un enfant espiègle à découvrir : c'est très différent d'élever un enfant d'eux ou un enfant déjà un peu grand, avide d'attention et de tendresse.. .... j'avais été touchée par ce film et me suis empressée d'acheter le dvd. à vos mouchoirs.
Sans hésitation aucune, je décerne 4 étoiles à ce film merveilleux. C'est un des derniers que j'ai enregistré en VHS et il sera repiqué en DVD dès que possible. D'abord, l'époque - été 1954- est très bien reconstituée et on s'y croit vraiment. Les acteurs adultes sont excellents notamment ceux qui incarnent Gustave et Cécile. Annie GIRARDOT est émouvante car c'est un de ses derniers rôles à l'écran. Les enfants sont dans le vrai et savent être cruels comme on l'est des fois à cet âge-là. Pippo est le plus marquant de tous et Daniel DUVAL a fait un choix judicieux en engageant Raphaël KATZ dont c'était la toute première apparition à l'écran. Nous espérons tous qu'il y en aura d'autres après les Enfants de Timpelbach qui sort le 17 décembre et où il tient aussi le rôle principal. Ce gosse a des reactions innées de petit sauvageon et c'est cette attitude qui donne le plus de relief au film. Il est crédible tout comme les autres acteurs de cette belle histoire. Quand elle se termine, on a déjà envie de la revoir. Si vous le voyez à la télé ou que vous achetiez le DVD, assuremment, vous serez comme envoûtés et vous n'arriverez plus à en décoller. C'est ça l'avantage de ce genre de voyage dans le passé surtout pour ceux qui ont connu cette époque-là. Faites-le ! vous ne le regretterez pas.
J'ai passé un bon moment devant ce film, malgré quelques lenteurs et une histoire assez simple, le talent des acteurs et la beauté de l'image l'emportent. Il faut dire que je suis fan de ces films traitant de l'après-guerre. Une belle campagne, un petit héros très mignon, un peu de tendresse ça ne fait pas de mal...
Mon gros + du film, la talentueuse Annie Girardo que j'adore balance de l'émotion à chaque clignement d'oeil !
J'ai eu le temps de féliciter Daniel Duval par Facebook interposé pour ce très joli film "qualité française", n'en déplaise aux pisse-froids qui préfèrent le cinéma intellochiant. Délicat, juste, touchant, merveilleusement interprété. Normal que les critiques trouvent ça fade...
Ce film est une bien belle surprise. Ca manque peut être un peu de construction dramaturgique, mais l'histoire, tout en simplicité, séduit par sa simplicité et son émotion, si bien qu'on ne voit pas le temps passer. Les acteurs sont tous extraordinaires, avec un L. Deutsh à contre-emploi. Et surtout une image et une réalisatio extrèmement soignées, avec des images de toute beauté qui donnent un petit air de chronique rurale de la France de l'après-guerre. Un vrai beau petit film (petit n'est pas péjoratif). Les artisans diraient que c'est un bel ouvrage?
Il faut reconnaître un certain charme à ce film. Certainement dû aux acteurs ou aux paysages qui sont apaisants et qui dégagent une certaine légereté. C'est ce qui fait que Le Temps des Porte-Plumes se laisse regarder. Mais en dehors de ça, plus on avance,plus on se demande où ce film veut nous emmener, ce qu'il cherche à montrer. C'est pas clair, un sentiment de vide ou de manque se fait ressentir. Qaund on ressort, on se demande à quoi sert ce film, de quoi il parle, ce qui s'est passé. Trop vide.
Chronique rurale d'après-guerre assez terne dont la qualité majeure est l'excellente photographie et le choix judicieux des cadrages. Bravo. Un air de déjà vu dans certaines séquences inspirées de: "Le vieil homme et l'enfant", "Pleure pas la bouche pleine" (+ musique) et "Le grand chemin". A voir pour la reconstitution assez réussie de la campagne française d'il y a 50 ans.
un bon film bien de chez nous avec tous les pervers impunis des campagnes de l'époque, le curé lubrique, le violeur, les sales gosses protégés alors qui mériteraient le bagne pour insultes racistes et autres blessures ignobles. Girardot et Rouve sont pénibles. Mélanie Bernier relève un peu le niveau mais ce n'est pas un film inoubliable. Podalydès joue un méchant instituteur pas très futé qui va traumatiser plusieurs générations de jeunes spectacteurs. Ces générations avaient besoin de ça ? le monde actuel n'est pas plus cruel que celui des années 50 ?
Ce film ou du moins petit film reste sympathique, avec une histoire d'un jeune enfant prénommé Pipo, il est recueilli par un couple d'agriculteurs, Pipo se construit au fur et à mesure dans un environnement de campagne été 54 auprès des personnages qui l'entourent, on y voit aussi la dureté de l'éducation à l'école, le reste rien de bien transcendant, le gros point fort est pas dans l'histoire en elle-même mais c'est bien grâce à un casting débrouillard ou il y règne une émotion assez palpable.