Autant le film se regarde, autant on ne reviendra pas dessus même si les valeurs qu'il véhicule vont dans le bon sens puisque le mal est clairement identifié mais la vie est-elle si claire?
Film émouvant, fondé sur une histoire vraie. Le scénario est bien construit de telle manière à couvrir à la fois des éléments de l'Apartheid et une intrigue qui le rend divertissant. Je lui décerne quatre étoiles pour ces deux qualités.
Que d'émotions dans ce film poignant, une histoire vraie pendant l'apartheid entre blanc et noir, nous plonge dans un conflit de veangeances, avec une b.o. magnifique.
une plongée en plein coeur de l'afrique du sud, de l'apartheid et l'évocation du soulèvement de quelques individus puis d'un peuple afin de se libérer de l'oppression. un film qui raconte donc l'histoire, fort et émouvant.
Un film dont la valeur réside avant tout dans le message et qui nous rappelle à l'ordre avec des faits historiques pas si lointains. Tim Robbins incarne son personnage à la perfection. A voir, pour nous rafraîchir un peu la mémoire.
Noyce nous resert à nouveau un film bancal. Entre relater des faits historiques et une histoire faible de resorts, le film s'arrête à l'interprétation des 2 comédiens principaux (Robbins joue une partition juste mais hélas sans plus d'effets et pourtant il sait si bien le faire)... Une réalisation "télé" n'arrange rien. On reste tt de même sur une intelligente réflexion de ce que peut être la liberté de chacun et de ce qui peut mener l'homme à rejoindre des idéaux auxquels il n'adhère pas. Noyce ne paraît pas être totalement convaincu par l'objet qu'il filme ce qui en résulte un regret, celui d'un sujet intelligent mais qui, porté par plus de conviction, aurait eu sa place aux côtés de grands films politiques et sociaux...un regret
Un drame historique sur l'Apartheid, l'A.N.C. et sur l'Afrique du Sud en gros. Vraiment intéressant et révoltant à voir et à découvrir car finalement on sait peu de chose sur le régime de l'Apartheid. Tim Robbins est marquant et les autres acteurs tous bon en général.
Sujet évidemment louable, on ne peut hélas qu'être bien décu lorsque l'on observe le traitement orchestré par Phillip Noyce durant plus de 90 minutes. Psychologie lourde, mise en scène peu maitrisée et scénario construit de manière très discutable... On en finit par s'ennuyer quelque peu, Noyce hésitant qui plus est à de nombreuses reprises entre film d'action et drame pur et dur, ce qui le rend en définitive encore moins convaincant. Reste évidemment une certaine sincérité dans le propos, mais une fois n'est pas coutume, cela est bien insuffisant pour faire un bon film... Dispensable.
Afin de continuer sa réhabilitation dans un cinéma plus personnel, P. Noyce s'est à nouveau tourné vers un sujet quasiment similaire à son film précédent. S'attaquant au régime de l'apartheid, il va nous démontrer comment la haine engendre la haine dans un cycle meurtrier en suivant le parcours d'un ouvrier sans histoire accusé à tort d'un attentat et celui d'un flic d'élite censé combattre le terrorisme. La parabole avec la politique américaine dans ce combat similaire est évidente. T. Robbins (acteur très engagé politiquement) donne à son personnage un côté plus sympathique (du moins au départ) indispensable à la suite du film. En face, D. Luke trouve un de ses meilleurs rôles, brillant et intense. Robbins est lui aussi monstrueux, dense, complet et sur le fil en permanence. Le scénario est par contre un poil démonstratif, mais le film se suit très bien grâce à la mise en scène appliquée de Noyce, artisan doué et qui sait gérer les scènes spectaculaires avec efficacité mais qui nous montre encore une fois qu'il sait tirer le meilleur de ses interprètes. Un film honnête et engagé, certes qui va dans un sens très politiquement correct mais bien fait. D'autres critiques sur
Même si cinématographiquement ce film ne restera pas dans les annales, il vaut en tout cas par le sujet qu’il traite. Parcourant les dix dernières années de l’apartheid, il retrace durant cette période de la vie de Patrick Chamusso contremaître dans une raffinerie d’Afrique du Sud dont la vie bascule quand il est arrêté par erreur par la sécurité sud-africaine pour terrorisme. Lui qui ne faisait pas de politique s’engage alors dans la lutte armée avec l’ANC. Le film permet de voir l’état de la société sud-africaine, entre une majorité noire oppressée, partagée entre fatalisme et révolte et une minorité blanche apeurée à la limite de la paranoïa qui voit dans le système ségrégationniste un moyen de ne pas être massacrée. On y voit aussi l’inefficace de la torture comme moyen d’information qui souvent provoque à contrario plutôt une radicalisation des victimes. Derek Luke et Tim Robbins incarne magnifiquement les deux facettes de ce monde quasi clos, l’Afrique du Sud étant durant cette période sous embargo. Il permet surtout de mettre en lumière la force du message de Nelson Mandela, qui pour mémoire passa presque trente ans en prison, message prônant le pardon et la réconciliation comme moyen de se sentir libre. Une œuvre didactique ayant plus de valeur pour son message que pour ces qualités formelles. À voir pour se remémorer une histoire pas si lointaine.
cette histoire vraie est très bien construite dans son déroulement et l'impication des acteurs mais des raccourcie ont vite été trouvé. Jolie film sur le terrorisme et surtout les causes de ses engagement. Et un Tim Robbins glaciale dans se rôle de flic limite tortionnaire.
Un bon film qui devrait apparaitre dans un coffret pour Noël spécial "Apartheid", il serait en compagnie de "Goodbye Bafana" & " Invictus", 3 films qui nous aident à comprendre ce qu'a pu être l'Afrique du Sud pendant l'Apartheid. Le film n'a pas de temps mort, il se situe entre le drame et l'action, et les acteurs sont très bons.
Ce film repose son scénario sur l'infériorité de la race noire sur la race blanche, notamment en dénonçant les accusations à tort et à travers les hommes noirs pratiquant ou non le terrorisme. Les interrogatoires musclés, les créations de "clan" anti-terroristes, bref, un film marquant mais qui manque de piment.