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willyzacc
78 abonnés
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2,5
Publiée le 26 janvier 2010
Comment critiquer une telle oeuvre? Ne le voyez surtout pas comme un film, mais comme une experience incroyable, menée de main de maitre par Matthew et sa femme (Björk). Une expérience éprouvante dont on ne sort pas indemne.
En voyant la bande-annonce j'ai eu très envie de voir ce film, quel volte-face lorsque au bout de 2H57 j'ai quitté la salle littéralement assommé par cette soupe cinématographique, certes esthétique mais ô combien ennuyeuse et pénible à suivre . Bjork que j'adorais semble s'être définitivement murée dans un abysse(tout comme sa musique)afin de devenir résolument inaccessible, dommage!!
je regrette de ne pas pouvoir mettre des galaxies plutôt que des étoiles à ce film: cinq galaxies. Je suis comme beaucoup de gens frappé d'insomnie et les oiseaux du dvd du "peuple migrateur" ne me faisaient plus effet.Arrive Mathew Barney.C'est encore mieux que les oiseaux qui volent interminablement car à la place ce sont des gens qui font de l'art contemporain.Donc à la question "ou vont les oiseaux?" qui peut (les insomniaques le savent) empecher de s'endormir , "drawing restraint 9" (ou sont les huits premiers?)substitue...une absence totale de question.Il n'y a pas un moment où l'on a idée de ce qui peut bien se passer.Des chinois sur un bateau, un homme (barney) avec des cornes de bouc et plouf...déja , on dort. PS: Mathew, sort vite Drawing #10 car ma copine en a marre déja que je mate ce dvd...
Quelques passages d'une grande beauté, mais c'est long...et chiant, meme si le travail de Barney est tres interessant.... j'imagine que l'expo qui accompagnait le film au japon rendait tout ca plus complet, là je pense que ca ne trouve pas sa place dans un cinéma..... voir évoluer le couple Bjork-Barney est plaisant, et je dois avouer que je trouve ce film inspirant (mais trop décousu), j'aimerai lui mettre plus que deux etoiles, mais je voulais aussi le voir plein de fois. La vie est ainsi faite.....
Pour ceux qui avaient aimé la démesure de CREMASTER 3 - j'en suis - on va ici encore plus loin. L'introduction du film est particulièrement grandiose, et crée immédiatement une sorte de tension : pourquoi un tel cérémonial, quelle suite tragique vallait cette débauche de chorégraphies, tous ces ouvriers au travail, cette légère mélancolie, en même temps pleine de quiétude, de Björk et Barney quand on vient les chercher pour embarquer sur le baleinier? Et en effet tragédie il y aura, mais une tragédie ambigüe, comme souvent apparemment chez Barney, avec une issue fantaisiste et folle, résultat d'un bouquet final, ou d'un "assaut final", des plus mémorables. Le tout dans un récit infiniment plus narratif, presque classique, que ceux des Cremaster. C'est du lourd!
Oeuvre long métrage d'art contemporain (donc ne pas s'attendre a un film traditionnel ) qui a mon étonnement sort en salle et non au musée.
Images trés esthétiques, la musique de björk si intègre bien.
Film commandé par le musée d'Art contemporain de Kanazawa au moment de la commémoration des 60 ans du bombardement de Nagazaki et d'Hiroshima. Après ces évènements, les survivants étant confrontés à la faim, le général Mc Arthur avait autorisé le Japon a transformer ses navires de guerres en baleiniers. Ce commerce leur permit de se nourrir et de se vêtir. Ce film s'inspire de cette période historique.
Allez 2 étoiles car c'est beau.... heu ...enfin c'est surtout bizarre...en fait c'est pas vraiment un film c'est un ovni! c'est long, mais ça passe vite! c'est un film ecolo, la nature, les baleines,un homme une femme... c'est un film qu'on ne peut pas décrire, alors soyez fous , allez y car la musique est sympa.
Comment dire? Nul? non, ça fait mec qu'a rien compris au film. Et franchement, c'est dur d'en sortir en n'ayant pas ce mot à la bouche. Un moment je me suis dit: voilà, je sors de là sans pour autant avoir envie de déchirer mon autographe de Björk ou de piétiner tous ses disques. Pour me laver de ma déception, je ferais bien de regarder dancer in the dark... Alors, je me sens zen? Euh... Non! La musique est bien, c'est du Bjôrk façon concentré de dix ans avec Mark Bell of course. MB booste un peu le dernier minimalisme de la diva. La photo, pas complaisante en matière d'esthétique. Un parti pris naturaliste qui colle avec... Et c'est là qu'on a envie de dire "ça colle avec l'histoire..." Mais il n'y a pas d'histoire, enfin, si... On frôle - beurk, c'est cheap - une narration naarrativo-figurative non dialectique et complétement post post voire non-neo. Quelque chose comme ça. Du concéptuel à plein volume. Pas de ces petits machins qu'on aime au MACBA, ou MOMA à la Tate modern ou au Pompidou... Si, si ces trucs, ces installations, ces vidéos qui durent deux minutes et tournent en boucle. Mais là, stop, 2H et des brouettes de n'importe quoi qui refuse tout: linéarité, sensualité, symbolisme, sens, non-sens, rythme... Je ne sais plus quel artiste contemporain fait des installations avec des bidons remplis des excréments des visiteurs de ses expos... J'aime pas mais au moins, je comprends qu'il y une intention. Mais là, c'est quoi? Un film anti-sushi? Un manifeste contre l'obésité (oui, oui c'est pour ça que Björk se cache derrière un voile, pour pas casser l'intention...)? un clip pour le prochain album? Une pub pour les couteaux japonais? Et si tout simplement c'était un anti-film? Ou alors c'est pour le prochain gros lot du méga quizz: la question qui tue: "en quelle matière était faite le logo de Barney sur le pont du bateau... "
Hypnotisant. Presque de la transe visuelle, DR9 est une pure réflexion d'une valeur bien trop oubliée de nos jours. Le film est complet et forme à lui même une vraie fascination. Matthew Barney dans un art inné à la parfaite alliance avec Björk, qui a réussie, dans ce film, à repousser toutes ses limites. L'histoire, les images et la bande-originale sont tout simplement P A R F A I T.
J'adore Bjork, mais la je dois reconnaitre que je n'ai pas du tout été toucher par ce film. D'un ennuis mortel, je n'ai pas tenu jusqu'à la fin, choses rare dans mon cas. Leseul point positif c'est qu'il existe encore des salle de cinéma ou voir des OFNI (Objet Filmique Non Identifiable)