Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
septembergirl
603 abonnés
1 069 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 16 mars 2013
Un film captivant de Billy Wilder, à l’ambiance sombre et au scénario magistral. La construction narrative du film est brillante, le récit se fait intégralement en flashback avec la voix off du personnage principal qui commente son propre destin. La photographie en noir et blanc, jouant sur les contrastes, est très travaillée. Le suspense est superbement mis en scène et la bande son est très bonne. Les trois acteurs Fred Mac Murray, Barbara Stanwyck, et Edward G. Robinson campent leurs rôles à la perfection. Un résultat saisissant qui fait de ce film l’un des meilleurs polars noirs des années 1940 !
Un des plus grand film noir jamais fait par un des plus grand metteur en scène ayant existé. Double Indemnity est construit sur un scénario à la fois solide et redoutable. Tout s'enchaîne parfaitement, les acteurs sont excellents, certaines scènes sont vraiment bien construites et sont une leçon de cinéma. Grand film.
Et on croit avoir tout vu... C'était sans compter sur MONSIEUR Billy Wilder, qui nous signe un chef d'oeuvre éblouissant, dont le génie de la mise en scène n'a d'égale que le sublime scénario adapté du roman de James Cain. C'est simple, tout est ici parfait, voire plus, Wilder apportant une touche incroyablement personnelle à ce film noir d'une incroyable intensité, au noir et blanc sublime et avec une musique inoubliable signé par le grand Miklos Rosza. De plus, les dialogues sont impressionnants de maitrise et de brio, tout comme de nombreux petits détails qui rendent ce film encore plus unique. A noter une interprétation assez impressionnante, avec un Fred MacMurray qui épate, une Barbara Stanwyck fascinante et un immense Edward G. Robinson (pour ce dernier, il faut dire qu'on était habitué.) Le septième art ne s'en aie jamais remis, et ne s'en remettra sans doute jamais. Moi non plus...
Ce qui frappe d'emblée dans Double Indemnity, c'est la qualité des dialogues, comme souvent avec Wilder. Alors certes, on est dans les années 40 donc certaines tournures paraissent un peu pompeuses et d'autres un peu démodées, mais les répliques fusent et s'enchainent avec une fluidité remarquable, sans aucun temps morts. Pour ce qui est du reste, on retrouve les éléments représentatifs du film noir tant sur la forme que sur le fond, des jeux de lumières à la voix off en passant par les personnages typiques. L'intrigue est implacable mais certains éléments ne sont pas très crédibles à l'image de la romance naissante. Le plan machiavélique et l'enquête qui suit manquent globalement de suspense, de tension et le dénouement se révèle un peu décevant car relativement téléphoné bien qu'il conclue parfaitement ce noir qui reste sans doute le plus emblématique de Billy Wilder.
Rares sont les films qui vous captivent du début à la fin, ou l’on ressent un plaisir constant durant toute la durée du film. Assurance sur la mort en fait partie, je ne suis pas un fada de films noirs, mais celui-ci est juste énorme. Il n’y a pas de quoi s’étonner, après tout c’est le géant Billy Wilder à la réalisation, mais quand même. Tout est excellent, la mise en scène, le scénario, les acteurs, les dialogues ou encore la bande originale, qui sans être inoubliable, colle parfaitement à l‘ambiance. Une scène m’a particulièrement marqué, c’est celle ou la fille est cachée derrière la porte, la tension est optimale, c’est un moment exceptionnel de cinéma. Un petit mot sur le trio d’acteurs principaux, les trois sont vraiment très bons, mais pour moi c’est Barbara Stanwyck qui tire son épingle du jeu, c’est la première fois que je voyais cette actrice et elle m’a bluffé, c’est l’une des plus grandes interprétations féminines que j’ai vu. Je finis par une banalité, Assurance sur la mort est un chef-d’œuvre !
Chef d’œuvre fondateur du film noir américain réalisé par le grand Billy Wilder Insistons sur la photographie qui est magnifique (les fameux stores en surimpression sur les murs du bureau de Mac Murray) avant d'en venir à la thématique du film et au jeu des acteurs. Pour le premier rôle masculin de nombreuses stars de l’époque ont refusé d’apparaître en salaud. George Raft grande star à l'époque refuse le rôle et c’est finalement Fred Mac Murray acteur de comédies légères qui accepte après de longues hésitations d’endosser l’habit de ce vendeur d’assurance hâbleur et coureur de jupons qui se laisse embarquer par la vénéneuse Barbara Stanwyck dans cette aventure dont il pressent dès le départ qu’elle sera sans issue. Barbara Stanwyck est sublime dans ce rôle de blonde peroxydée qui tient lieu d’archétype de la femme fatale. Ces deux là n’auraient jamais du se rencontrer, leur union ne pouvant que déboucher sur un plan machiavélique et voué à l’échec. Pour preuve, la trahison sera commise dès le forfait achevé. Le film est construit de telle manière que la problématique repose principalement sur les motivations des deux criminels. Qui entraîne l’autre ? Après réflexion on peut penser que chacun attendait l’arrivée de l’autre pour mettre à exécution ses penchants malsains. Les bonus et le commentaire audio du DVD s’interrogent beaucoup sur le personnage joué par Mac Murray et notamment sur sa relation avec son collègue chargé de démonter les arnaques. Et si tout simplement Mac Murray avait cherché à épater son aîné (E G Robinson) en lui démontrant que le petit courtier sans ambition qu'il incarne était capable de mettre en défaut le flair infaillible du détective interne ? Le titre US du film est « Double indemnity » insistant sur le fait que c’est l’appât du gain qui a poussé Mac Murray à commettre l’erreur fatale. En effet c’est la coïncidence avec la chute improbable d’un train roulant à 25km/h qui va mettre Robinson sur la voie de la résolution de l’énigme. Il s’agit bien d’un classique qui annonce le chef d’œuvre ultime que sera « Sunset Boulevard » qui curieusement commencera de la même manière (Holden mort dans une piscine nous narrant par le menu sa longue déchéance comme Murray blessé à mort retournant à son bureau pour se confesser à son collègue sur microphone). Le procédé de la voix off est dans les deux cas utilisé à propos, le héros nous expliquant comment il en est arrivé à sombrer dans un piège qui doucement se referme sur lui après qu’il ait eu plusieurs fois la possibilité d’en sortir. Du classique, mais quel classique !
J’ai longtemps attendu de voir ce que Billy Wilder pouvait faire d’autre que ses comédies mythiques. J’ai donc été ravi de découvrir cette référence du film noir qui se veut basée sur l'intensité de son suspense. Cependant, malgré l’excellent travail fait sur la domination de la femme fatale -thème central du genre-, son scénario m'a finalement déçu car, après avoir entendu le courtier annoncer au début "Tu n'as pas accusé le bon tueur", j'ai vainement attendu de voir qui il ferait accuser et surtout comment il s'y prendrait jusqu’à un dénouement m’a presque paru trop simple. Le film a pour principal intérêt de faire de Phyllis Dietrichson, magistralement interprétée par Barbara Stanwyck, la parfaite incarnation des femmes fatales propres aux films noirs de l’époque.
Wilder savait tout faire, de la comédie loufoque ("Some Like It Hot" bien sûr) à celles douce-amère ("La Garçonnière") jusqu'au film noir comme ici (ou le génial "Sunset Boulevard"). Un chef d'oeuvre de plus pour Monsieur Wilder, et un!
Tout est sublime, le scénario, la réalisation, le montage, la photo, la musique (Miklos Rosza) les acteurs. Barbara Stanwick est fabuleuse, c'est palpitant, le suspense et l'angoisse sont au rendez-vous, malgré le fait que l'on sache (volontairement) dès le début comment tout cela va se conclure. On déplore toutefois quelques bémols : le personnage de Nino n'a rien d'attachant et sa liaison avec Stanwick manque de crédibilité, de plus la courte scène, presque à la fin où McMurray donne un jeton de téléphone à Nino est assez puérile. Dommage car on n'est passé très près du chef d'œuvre.
Dès le début d'"Assurance sur la Mort", on connais la fin et c'est là que Billy Wilder fait fort, il réussit à faire un film captivant et fascinant. Il reprend plusieurs codes des meilleurs films noirs, entre la femme désespérée, un homme cupide, trahison, meurtre avec un soupçon de romantisme parfois troublant. Il arrive quand même à nous offrir du suspense et les rebondissements sont bien pensés et parfois surprenant. Le scénario est bien écrit, mais la vrai réussite ce sont aussi les personnages intéréssant et parfois fascinant et les dialogues très bien écrit aussi et parfois somptueux. La mise en scène de Wilder est parfaite et la photographie en noir et blanc sublime. Les trois acteurs principaux sont impeccable. Un grand film noir, fascinant, captivant et envoutant. Du grand art.
Génial ! L'archétype du film noir, on est pris de la première à la dernière minute. Le trio d'acteur est juste parfait. Le scénario, le suspens et la photographie le sont tout autant. C'est bon de se lever du canapé et de se dire que l'on a pas vue une merde, ce film est clairement une leçon de cinéma. A voir d'urgence au moins pour la culture. Et pour se convaincre que même après "The lost weekend" ; "Sunset Boulevard" ou même Certains l'aiment chaud, vous n'avez pas encore vu le meilleur film de Billy Wilder ! Je n'en dirai pas plus pour l'intérêt de ce grand film
Polar sans surprise, que ce soit l’intrigue en elle-même ou le dénouement. Sans être complètement déplaisant, « Double indemnity » finit tout de même par lasser assez vite. Esthétiquement l’ensemble est plutôt réussi, mais cela ne suffit pas à sauver l’essentiel.
L'employé d'une compagnie d'assurance tombe amoureux d'une de ses clientes et prépare avec elle le meurtre de son mari... Tout simplement magistrale !!! Voici les premiers mots qui viennent à l'esprit quand on visionne ce film noir que Billy Wilder réalisa en 1944. Tout les ingrédients sont ici réunis pour que l'on passe un moment de cinéma inoubliable. Au niveau du scénario Billy Wilder et Raymond Chandler nous concocte une histoire passionnante de bout en bout, la mise en scène est truffée de séquences d'anthologie, la photographie de John F. Seltz est magnifique et apporte une élégance inouie, tandis que la funèbre partition musicale du génial Miklos Rosza apporte à cette oeuvre beaucoup de suspense. Côté casting, on peut franchement dire que c'est un sans faute, car que ce soit Barbara Stanwyck ( mémorable dans le rôle d'une des plus grandes femme fatale de l'histoire du cinéma !! ), Fred MacMurray ( excellent dans celui de l'agent d'assurance ) ou encore d'Edward G. Robinson ( impeccable dans le rôle du chef de service ), tout se joli monde arrive sans problème à interpréter des personnages, qui ne sont pourtant pas évident à jouer à première vue. Nous sommes donc clairement en présence d'un films noir absolument remarquable et qui s'inscrit comme étant l'un des plus réussi de son époque. Un véritable chef d'oeuvre en tout point de vue et qui se regarde avec un plaisir sans faille.
L'illustration du film noir classique: la femme fatale, la dimension tragique du récit, le meurtre quasi parfait, la mise en scène travaillée - mais des personnages un peu désincarnés et au final une intrigue peu percutante.
Je l'aime bien Wilder, il fait des films très sympas. Je veux dire, honnêtement, que peut-on reprocher à ce film ? Sa maîtrise du suspens alors qu'on sait ce qui va se passer depuis les premières minutes (le film commence par la fin) ? certainement pas. Un scénario très bien écrit ? certainement pas. Des acteurs très bons ? certainement pas. Une mise en scène de haute volée ? certainement pas. Bon alors si on cherche bien, je dirai que la frange c'est pas mon truc, enfin pas sur Barbara Stanwyck, mais sinon à part ça… Je veux dire on a un film qui contrairement aux films avec Bogart (qui eux donnaient envie d'être détective privé) donne envie d'être assureur, c'est quand même la méchante classe de réussir à donner envie d'être assureur qui doit être un métier complètement merdique et chiant. J'aime aussi beaucoup l'ambiance, surtout à la fin, ils sont dans la maison, une fenêtre est ouverte, ils sont dans le noir, on entend la radio des voisins, c'est juste magnifique. Ceci correspond tout à fait à une idée que je pouvais me faire d'une soirée d'été dans les années 30-40 dans une villa cossue. Tous les ingrédients du film noir sont là et parfaitement maîtrisés. Du coup on a ce qu'on pourrait appeler un putain de bon film, un pur divertissement. Néanmoins ce n'est pas mon film noir préféré, j'ai plus vibré devant Laura par exemple ou bien les Hawks comme The big sleep.