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    L'Eventreur de New York
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Quand le 24 août 1981, il entame le tournage de "L'éventreur de New York", avant dernier film de son cycle "américain", Lucio Fulci âgé de 54 ans a déjà derrière lui une longue carrière de cinéaste forte de près de 40 longs métrages, recouvrant quasiment tous les genres comme c'est la tradition en Italie depuis la moitié des années 1950. Il a déjà la plupart de ses meilleurs travaux derrière lui et "L'éventreur de New York" marque un peu le signe du déclin d'un réalisateur certes habile à saisir les tendances du moment mais qui n'est pas parvenu à réellement imprimer une marque de fabrique propre à lui faire approcher le statut d'auteur comme un Mario Bava ou plus encore un Dario Argento. Pour "L'éventreur de New York", Fulci utilise sa maitrise du giallo, genre à l'époque déclinant dont il a été l'un des principaux artisans pour rebondir sur le succès que vient tout juste de connaitre "Maniac" (sorti en décembre 1980) de William Lustig, film sans effet de style grandiloquent, s'appuyant essentiellement sur le malaise provoqué par la personnalité de Frank Zito, tueur psychopathe interprété par le très troublant Joe Spinell. Ainsi, le réalisateur avisé qu'est Fulci réduit sensiblement la mise en perspective des meurtres à l'arme blanche, artefact reconnu du giallo. Dans les milieux interlopes et malfamés d'un New York présenté comme le haut lieu de la libération des mœurs et de la dépravation , un tueur rode qui éventre ses victimes. pendant qu'un inspecteur (Jack Hedley) aidé d'un psychologue (Cosimo Cinieri) mènent l'enquête. L'intrigue un peu relâchée comme souvent chez Fulci laisse place à une succession de scènes où se mêlent érotisme débridé (sublime Alexandra Delli Colli) et meurtres sanglants. On préfèrera du même auteur ses gialli du début des années 1970 ainsi que "L'enfer des Zombies" (1979) ou "Frayeurs" (1980).
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Un Fulci plutot sympa,rien de sensationel non plus.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2013
    Vu en dvd et dans sa version intégrale, ce très bon giallo mérite d'être visionner pour les amateurs de sensations fortes surtout en ce qui concerne ses nombreuses scènes de meurtres qui s'avèrent bien glauques et dérangeantes. A ce titre, la séquence où une prostituée se fait couper l'oeil par un rasoir est assez difficile à visionner. Je note aussi la présence d'un scénario à la hauteur des espérances, par contre l'interprétation du casting laisse quelque peu à désirer et la photographie est loin d'être d'une bonne qualité.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Un giallo très sanglant de la part d'un maître du gore, si au niveau de l'hémoglobine on est royalement servi par L'Eventreur de New York on peut regretter par contre l'absence d'un réel suspense et quelques scènes inutiles dans lequel s'égare Fulci. Cependant l'intrigue sait nous maintenir jusqu'au bout. Par certains aspects L'Eventreur de New York fait songer a Maniac.
    C.Dervaux
    C.Dervaux

    136 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Aucun fait n’est excusable quant à la qualité plus que médiocre d’une production horrifique de 1983, date durant laquelle certains se surpassaient déjà. Grand cinéaste de la seconde moitié du XXème siècle, Lucio Fulci laisse parler un scénario fort triste qui aurait clairement gagné en intensité à la seule condition qu’un progrès visuel y soit apporté. Rien à en redire, si ce n’est que l’Eventreur de New York ne restera jamais dans les mémoires.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2011
    Un bon giallo plus sanguinolent que vraiment terrifiant. Quelques scènes totalement inutile nous embrouillent un peu l'esprit mais sans jamais ralentir le rythme.
    lemiwings
    lemiwings

    31 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2007
    Fulci laissait ici ses chers zombies pour faire une incursion dans le giallo hardcore. Pour un résultat peu convaicant.... Restent quelques jolis meurtres et quelques scènes érotiques....
    Nicolas B
    Nicolas B

    112 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2012
    Un très bon Lucio Fulci façon Giallo, "L'éventreur de New York" s'immpose comme une oeuvre atrocement violente remplie de scènes de meurtres plus brutale les une que les autres avec le zoom habituel de Fulci sur les monstrueuses plaies commise par un psychopate particulier se cachant derrière une voix de canard. Certaines bonne surprises nous sont réservé à la fin, les séries de meurtres sont nombreuses et impressionante: ne pas oublier que "L'éventreur de New York" est le film le plus interdit et censuré du maestro du macabre sortit avec une interdiction aux moins de 18 ans à cause de ces crimes atroces et parfois insoutenables. Le psychopate n'a aucune pitié pour ses victimes, ils transforment les jolies jeunes filles en objets de plaisir avant de les taillader brutalement à plusieurs reprises et les éventrer d'une rare violence. Domage cependant que l'enquête ne soit pas plus développer et que l'extra-lucide ne soit pas si important que ça dans cette enquête qui n'est que secondaire dans ce slasher brutalement gore. L'ambiance est sacrément malsaine, le suspens règne à plusieurs moment au point de nous captiver jusqu'au bout du prochain meurtre. Les fans de giallo ou de Fulci aprecieront, normalement, ce bon polar horrifique ne resteront certainement pas indifferents devant certaines scènes de meurtre ressemblant à une boucherie. 3.5/5
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2013
    L’éventreur de New York n’est clairement pas le meilleur film de Lucio Fulci, mais il se défend. L’interprétation n’est pas géniale, c’est un fait, mais c’est assez caractéristique des films du réalisateur, et à vrai dire ici, ce n’est pas la pire. Jack Hedley est plutôt convaincant dans son rôle d’enquêteur, et mène l’affaire avec implication. A ses cotés on trouve Alexandra Delli Colli et Antonella Interlenghi. Ma foi elles ne se débrouillent pas trop mal, mais sans plus. Il y a du surjeu qui s’installe parfois, ce qui gâche certaines scènes. Je ne parlerai évidemment pas du tueur, pour ne pas dévoiler le suspens. Dans les seconds rôles c’est très très moyen en revanche, et heureusement que leur place est limitée.
    Le scénario est assez bien travaillé, avec des rebondissements surprenants. Fulci n’hésite pas à créer de vraies surprises, c’est un bon point. Dommage que le rythme ne soit pas toujours au rendez-vous, et le découpage si haché. Il y a un réel manque de fluidité dans l’Éventreur de New York et certaines scènes s’étirent en longueur sans forcément apporter grand-chose au film (les séquences érotiques notamment, ou celle du cinéma porno).
    Visuellement l’Éventreur de New York est moyen. La mise en scène fait le boulot, même si Fulci est loin de ses meilleures réalisations, par contre la photographie a terriblement vieillie. Autant Frayeurs et L’Au-delà par exemple ont su transformer leur âge en belle patine retro, autant l’Éventreur de New York parait très cheap, très pauvre. C’est dommage. Les décors essayent de rendre les dessous peu reluisants d’une ville, c’est pas mal mais pas suffisant. Trop d’atmosphères s’entremêlent en fait, et plutôt que de se concentrer justement dans les milieux interlopes, Fulci navigue trop rapidement d’une ambiance à une autre, ce qui crée d’ailleurs un peu se sentiment de découpage très sec dans le film. Les effets horrifiques sont de qualités en revanche, et les meurtres très appréciables, typiques du réalisateur. Violents et graphiques, ils ont du charme. La musique est aussi très bonne, même si trop peu exploitée à mon goût, surtout de la part d’un réalisateur qui généralement donne une belle place à l’ambiance sonore.
    Au final l’Éventreur de New York n’est clairement pas un grand film, mais il fait preuve d’une certaine efficacité, et d’un certain réalisme. L’enquête est loin d’être inintéressante, les moments ultra-violents sont là, la mise en scène est honnête, et l’ensemble arrive assez souvent à s’avérer pervers et glauque. Les scènes érotiques un peu poisseuses ne sont pas étrangères à ce sentiment. Le climax du film est nettement plus cru, beaucoup plus sobre et dépouillé que Frayeurs ou l’Au-delà que je citai, en amont, et si l’ensemble ne s’est pas vraiment bonifié, il reste très regardable.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2023
    Un tueur rode dans New York, exécutant de manière atroce de belles femmes, tout en cancanant. Oui oui, vous avez bien lu, notre tueur cancane. Ce qui fait de lui un infect canard ?
    Et que va faire la police ? Et bien pas grand chose... Notre inspecteur en chef préférant papoter tranquillement avec un psychologue aussi inutile que lui. Mais au moins, pendant ce temps, le spectateur se rince l’œil !
    "Lo Squartatore di New York" est un giallo, sorti alors que le genre avait déjà largement commencé à tomber en désuétude. Néanmoins, il faut bien avouer qu'il est construit comme un film pornographique...
    L'intrigue est ténue, les acteurs franchement moyens, le scénario aligne des personnages secondaires surtout bons à se faire occire. Tandis que le film enchaîne les séquences érotiques très explicites, qui débouchent ici non pas sur du sexe (enfin pas toujours), mais sur des meurtres sauvages, clairement construits comme les points d'orgue du film.
    Toutefois, on est loin d'une bisserie de bas étage, car c'est Lucio Fulci derrière la caméra. Oubliez les série B/Z qui vous font miroiter un film sanglant pour arriver à 2/3 tueries passables. Ici, le père Fulci est plus que généreux sur le compteur de morts, et toujours aussi habile à gérer des trucages gores dérangeants (quelle obsession pour l'oeil !). Sa mise en scène baroque et fulgurante (gros plans, grands angles, coupures rapides) renforçant très bien ce cauchemar urbain.
    A côté, d'autres séquences sont particulièrement réussies (celle du peep show en particulier). Grâce au montage travaillé, ou tout simplement à l'ambiance poisseuse du film. New York n'a en effet ici rien de glamour. Une bonne partie de l'intrigue se déroule dans les quartiers rouges. Fulci montre ainsi que les vices de ses protagonistes sont reflétés dans ces endroits sordides.
    A l'arrivée, un film très inégal, dont l'expérience dépendra de vos goûts : (a)mateurs et connaisseurs de cinéma bis italien, de giallo ou de gore, foncez. Les autres, fuyez.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2019
    Slasher tendu, brutal et violent de Lucio Fulci! Et à cause de cette manière, très cruelle, presque documentaire de dècrire les mises à mort, "Lo Squartatore di New York" se distingue des autres films tournès par le rèalisateur italien à la même èpoque! C'est d'ailleurs l'avant dernier long-mètrage que Fulci tourne pour la « Fulvia Film » . Urbain et glauque avec un beau travail sur la lumière, "Lo Squartatore di New York" commence à l'endroit même où s'arrêtait "Zombi 2", sous le pont de Brooklyn à New York! il y a une autre analogie curieuse qui relie les deux films! spoiler: C'est la main que trouve le chien! Elle est tout à fait semblable à celle trouvèe dans le voilier abandonnè, à la dèrive sur l'Hudson!
    D'une certaine manière, cela marque un lien entre "Lo Squartatore di New York" et "Zombi 2". C'ètait un procèdè que Fulci utilisait beaucoup : se citer lui-même [...] Un tournage de huit semaines entre New York et les studios de Paotis à Rome pour un giallo honorable où les effets gores sont filmès au plus près! Points faibles ? La nympho de service est passablement ridicule au point que le film en pâtit! Le rythme n'est pas très bon non plus...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Malgré ses nombreux défauts, Lo Squartatore di New York n'a rien perdu de sa verve underground, volontairement sadique, dans ce New York stéréotypé des années 80. Si l'on arrive à passer outre sa psychologie de comptoir, ses acteurs dignes d'une série Z, la comparaison avec le grand Argento, il est possible de trouver dans toute cette cascade de meurtres, aussi sanglants les uns que les autres, un brûlant parfum se souffre, baigné dans le sexe et le sang, porté par des personnages sans charisme, dépassés par un univers aseptisé, sale et racoleur. Dans ce long-métrage, Lucio Fulci n'atteint jamais la Beauté ; et peut-être ne la cherche t-il pas non plus. Ainsi, sa seule manière d'exister aujourd'hui, dans cette longue filmographie, c'est dans sa peinture brute et brutale, mal stylisée, dont l'horreur reste plus ou moins intacte, et ce malgré son âge, dans un cinéma de genre qui, de nos jours, ne rivalise pas avec la monstruosité de nos anciens. Fulci est de cela. Mais c'est tout.
    Nicothrash
    Nicothrash

    366 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    1982, je n'aurais pas parié là-dessus, le film de Fulci donnant plutôt l'impression de sortir tout droit du début des 70's. Par contre, surprise, il ne s'intéressait pas qu'aux zombies et au surnaturel, ici c'est bien d'un tueur en série qu'il s'agit et quel tueur ! Difficile de rester sérieux lors des attaques et des coups de téléphone du psychopathe, ce dernier utilisant une voix de canard des plus ridicules. En revanche on rigole beaucoup moins lors des scènes de meurtre, très gores et plutôt pas mal foutues au final, Fulci a le don de montrer ces horreurs en plans serrés et l'ensemble parait souvent assez réaliste. Les meurtres par ailleurs s'enchainent assez rapidement et heureusement car il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent, l'enquête est reléguée au second plan et n'est de toute façon pas vraiment palpitante et entre les scènes gores, on s'ennuie pas mal. L'ambiance n'est pourtant pas dégueu (au contraire des meurtres) mais seulement pendant les attaques, un climat qui retombe à chaque fois que le tueur ouvre la bouche, son imitation d'un Daffy Duck névrosé prend pourtant tout son sens lors du final mais c'est trop tard, le mal est fait. Un Fulci qui vaudra surtout pour ses meurtres sauvages en quantité, pour le reste, circulez.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2012
    L'éventreur de New York est tout simplement un film laid non pas dans l'horreur de son sujet mais dans sa mise en scène, son hideuse photo, sa musique insupportable style rock/gothique, son son (déplorable qualité de la version française) et du jeu des interprètes dans un style général expressionniste ridicule. Seule scène intéressante : quand une des futures victimes mate avec gourmandise les imposants organes sexuels d'un jeune latino. Lucio Fulci, le roi de l'horreur, qui apporta une touche italienne dans le cinéma de genre américain, rate son thriller, dont l'intrigue n'est pas toujours très claire, en sursignifiant les scènes souvent laborieuses. Il est bien plus doué dans l'horreur pure, parfois insoutenable d'ailleurs, dans des films comme La maison près du cimetière, l'Au-delà, Frayeurs, l'Emmurée vivante... Ici, nous sommes dans une épouvante ennuyeuse même si la voix de canard émise par le criminel véhicule un malaise certain.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Lucio Fulci, le spécialiste italien du gore artisanal, signe pour une fois un film dénué d’éléments fantastiques. Pas de zombies ou de maisons hantées ici mais un tueur en série spoiler: à la voix de canard
    (!), amateur de rasoirs et de couteaux. Déjà, il ne faut pas être allergique aux productions des années 70 (gros grains pour la photographie, vêtements et voitures d’époque…). Ensuite, le réalisateur transalpin n’évite pas les errements scénaristiques inutiles tels les nombreux passages érotiques lourdingues et la piste d’un faux coupable qui plombent le film. Sinon, il n’y a rien de bien original dans ce thriller horrifique si ce n’est l’explication finale assez émouvante quant au mobile de l’éventreur. Mais pour les fans du genre dont je fais partie, les scènes sanglantes sont bien présentes à commencer par spoiler: une main coupée en décomposition
    qui accompagne le spectateur pendant tout le générique de début du film. Après, il faut avoir le cœur bien accroché notamment lors spoiler: d’une énucléation oculaire en gros plan et d’un téton coupé en deux
    à la lame de rasoir. Les scènes sexuelles et sanguinolentes sont souvent pénibles à regarder. Dans le film, la ville de New York est lugubre, minée par le vice. Certains passages s’avèrent particulièrement stressants grâce à une BO, un éclairage, et des plans appropriés. Malgré un scénario à la construction alambiquée et maladroite, le film est conforme aux attentes suscitées par ce genre de production même s’il n’a pas la classe d’un Dario Argento.
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