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this is my movies
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4,0
Publiée le 14 janvier 2017
Une comédie dramatique sur le destin d'un coach d'une université de Californie qui se trouve à un tournant de sa carrière. Après une saison médiocre, ce coach renommé se voit alors offrir un choix : contrevenir aux règles pour embaucher des jeunes prometteurs ou bien mourir avec ses idées et connaître la déchéance en étant viré. N. Nolte campe de manière stupéfiante ce coach qui évolue sur le fil du rasoir, le tout sur un scénario écrit par R. Shelton et mis en scène par W. Friedkin qui signe quelques passages consacrés au basket assez bluffant. Cela mis à part, on est face à un film classique dans le fond, avec un joli casting et marqué par une séquence de conférence de presse magistralement dialoguée. Pas un grand film de Friedkin mais assurément une des meilleures performances de Nolte et un film qui montre l'envers du rêve américain, comme toujours avec Friedkin, qui s'affranchit des conventions des films du genre pour signer un brûlot à la fois amer, lucide et suffisamment bien emballé pour séduire. D'autres critiques sur
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3,0
Publiée le 2 mai 2019
« Une faute n'est pas une faute tant que l'arbitre n'a pas sifflè! » Le film se prèsente comme une pause rècrèative bien mèritèe dans l'oeuvre exemplaire de Willem Friedkin où Nick Nolte s'investit à fond dans le rôle du coach d'une èquipe de basket-ball amèricain! Son personnage supporte mal l'èchec, il suffit de voir la gueulante dans la scène d'intro à la mi-temps d'un match capital des « Western University » pour comprendre! Rèalisè avec efficacitè et avec une belle maîtrise de l'espace, "Blue Chips" ne dèçoit pas! Le sujet n'est pas nouveau mais l'intensitè des matchs y est constante! Tel Moïse, l'entraîneur Pete Bell conduira ses joueurs vers la Terre promise - mais dènoncera au vestiaire de l'après-match les combines dont il s'est rendu complice! Bonne idèe que d'avoir choisi la lègende Shaquille O'Neal qui se montre parfaitement à l'aise pour son premier rôle au cinèma! Ce n'est pas un nouveau chef d'oeuvre du maître Friedkin, ce qui compte ici, c'est de se divertir face à un recrutement ou de frèmir devant un match de basket tout en dènonçant les tricheries, les magouilles et l'argent facile...
Ce n'est pas le film le plus connu de William Friedkin et je pense que son apogée est derrière lui. Vers les années 70-80 jusqu'à Police Fédérale Los Angeles. Pour autant, il est facile de saisir ce qui a pu l'attirer dans Blue Chips. C'est la personnalité de cet entraîneur intègre qui va peu à peu mettre de côté ses principes pour acheter des joueurs n'importe comment afin d'améliorer son équipe. Et donc devenir un magouilleur malgré lui. Alors, je n'entends rien au basket. C'est un sport qui m'a toujours laissé indifférent et du coup j'ignorais que c'était interdit d'acheter des joueurs en versant des avantages à leur famille pour les convaincre de laisser partir leur poulain (maison, tracteur, valise de billets). A ce sujet, si c'est encore une fois le pognon, ce satané pognon, qui fait tourner toutes les têtes, ce ne sont pas vraiment les sponsors ou les agents véreux les premiers fautifs. Ils le sont mais parfois les parents en tiennent une sacrée couche eux aussi en n'hésitant pas à considérer leur progéniture comme une sorte de poule aux œufs d'or. Friedkin montre les dessous de ce sport-roi aux États-Unis en se montrant moins hystérique que son collègue Oliver Stone avec L'Enfer du dimanche. Prenons les matchs. Ils sont filmés très lisiblement et c'est un plaisir de voir Shaquille O'Neal et ses coéquipiers enchaîner les dunks devant une foule en délire et un Nick Nolte sous acide. Son pétage de plomb en introduction est monumental. J'aurais pas mal d'indulgence pour lui car même s'il s'est laissé tenter, il n'a jamais perdu de vue son goût pour le jeu et son appétit de la gagne (et l'adrénaline qu'elle procure) plutôt que celui du fric. C'est le signe qu'il n'était peut-être pas fait pour le sport de haut niveau et son cirque médiatique et qu'entraîner à un niveau plus modeste ou avec des enfants lui conviendrait mieux.
Si seulement! Si seulement Blue Chips n’avait pas été gâché par ce final rédempteur et moralisateur, il aurait été une excellente plongée dans le basket universitaire américain. On suit un Nick Nolte explosif et très bon (même si son personnage serait un bien piètre coach dans la réalité). Le film fait pourtant un portrait intéressant d’un milieu où l’on ne doit pas parler d’argent alors que ce dernier corrompt déjà ce milieu, il se pose aussi la question de l’éducation de ces sportifs. Les scènes de basket sont plutôt bien fichues, le film est dynamique à l’image de son personnage principal. Dommage comme je le disais que le final laisse une impression positive alors que le film avait jusque la dressé un portrait plutôt pessimiste de ce milieu, une note finale assez surprenante d’ailleurs de la part de Friedkin. A choisir un film sur cet univers mieux vaut lui préférer He Got Game de Spike Lee.
Nick Nolte est un excellent acteur qui peut sauver n'importe quel film pour un peu qu'il soit en forme. Il est ici en très grande forme, on peut le voir au bout de dix minutes.
Ron Shelton est un bon scénariste pétri de bonnes idées mais terriblement catastrophique comme réalisateur. Sincère et essentiel, ce scénario fait partie des meilleurs que Shelton ait jamais écrit, et pourtant, il y a de la concurrence (comme ça, sans réfléchir, je pense à l'ahurissant Dark Blue). Heureusement, William Friedkin est un excellent réalisateur qui magnifie ce scénario et rend ce film passionnant. Le casting y est pour quelque chose, avec l'énorme Nick Nolte évidemment, les pas trop mauvais Shaquille O’Neal et Anfernee Hardaway, le fourbe J.T. Walsh et la géniale Mary McDonell. La bande son du film est de très bonne qualité et les scènes de basket-ball sont tournées de main de maître par Friedkin le vieux briscard.
Le tout est vraiment très bon, et on passe un très bon moment à voir Nolte s'égosiller partout pour essayer de régler ses problèmes. Excellent.
Après 4 ans d'absence et une série d'échec William Friedkin revient dans ce "Blue Chips" sur un sujet et des thématiques dont on associeraient pas à ce réalisateur : les magouilles dans le milieu du basket universitaire. Pas un chef d'œuvre, un Friedkin un peu bridé (par les studios ?) qui signe un film assez sage surtout dans ce final un brin moral mais le sujet captive et la géniale prestation de Nick Nolte permettent de passer un bon moment.
Film intéressant sur les magouilles dans le Basket Ball. Le sujet est traité en profondeur et la question reste posée. Acheter à prix d'or les joueurs est il tricher ????? Nick Nolte est magistral et convaincant. A voir absolument.
William Friedkin est un cinéaste qui a signé de multiples classiques (French Connection, L’Exorciste, Le Convoi de la peur, Cruising (La Chasse), Police fédérale Los Angeles…). Hélas, il n’a pas été aussi heureux avec Blue Chips. Inspiré par la carrière de Tates Locke, cette histoire d’un entraîneur de basket n’est guère passionnante malgré de beaux moments de mise en scènespoiler: (comme la séquence de la conférence de presse) et un festival de stars du doublage pour les amateurs de version française (Jacques Frantz, Daniel Beretta, Emmanuel Jacomy, Emmanuel Curtil, Philippe Peythieu, Philippe Dumat, Med Hondo…). Blue Chips est donc un William Friedkin assez oubliable sauf peut-être si on est passionné par le basket-ball ou si on veut découvrir la performance plutôt bonne d’un Shaquille O’Neal faisant ses premiers pas d’acteur au cinéma dans un rôle autre que le sien.
Pas franchement adepte de la langue de bois, il ne m'étonnerait pas que William Friedkin renie aujourd'hui avec vigueur ce « Blue Chips » effectivement très impersonnel et, disons-le, d'un intérêt limité. En effet, rien de bien nouveau dans le discours tenu ici, à base de morale sympa mais pas franchement originale, sans oublier les grosses magouilles d'usage, parfaitement incarnée par un J.T. Walsh comme d'habitude très à son avantage. Reste que tout ceci est tiré d'une histoire vraie, donnant sans doute bonne conscience au scénariste pour ne pas être gêné par les clichés, mais offrant surtout un minimum de crédibilité à cette histoire par ailleurs pas trop mal ficelé et porté par une interprétation hors-norme d'un Nick Nolte vraiment impressionnant. Il n'est jamais évident de briller au milieu d'un film moyen, celui-ci le fait avec un talent fou et signe même probablement l'une de ses plus belles performances. Il serait toutefois injuste de ne pas créditer la délicieuse Mary McDonnell, à laquelle Friedkin offre un superbe rôle d'épouse sensible, intelligente, charmante et à fort caractère où elle fait merveille, la relation entre Pete et Jenny étant d'ailleurs probablement les rares moments où l'on sent le réalisateur totalement à son aise. Pour le reste, c'est donc du banal, pas désagréable, offrant quelques matchs sympas même si l'on a déjà vu plus spectaculaire, n'en faisant pas trop dans l'optimisme béat (notamment sur la fin) tout en restant globalement conventionnel : deux interprétations de premier ordre pour un film qui l'est beaucoup moins.
Un film qui parle de basket forcément j'aime puisque j'en fait et j'adore ce sport. Pour autant je reste objectif dans ma notation car le sujet est intéressant et on peut voir une performance vraiment très bonne de Nick Nolte en coach qui renonce aux compromis financiers qu'il considère comme une triche. Néanmoins il cédera et le regrettera amèrement dans un superbe discours final. On peut voir des anciennes gloires du basket (bird, hardaway, o'neal) ce qui m'a d'autant plus ravie. Le fait que Friedkin réalise un film sur le basket (c'est le réalisateur du chef d'oeuvre L'exorciste) peut être étonnant. Bonne impression en tout cas.
Dirigé par nul autre que William Friedkin, cette aventure universitaire qui joint dessous de table et jeunes basketteurs dispose de qualités indéniables mais aussi d'un petit manque de contenu. Assurant le rôle principal pour lequel il dépensera de nombreux décibels avec ses cordes vocales, Nick Nolte reste fidèle à lui-même et nous offre une prestation convaincante en compagnie de quelques grands noms du sport américain. Pour l'épauler on y retrouve Mary McDonnell et un Shaquille O'Neal encore jeune mais déjà très impressionnant. C'est donc sur un scénario relativement crédible et stable que les personnages avancent dans un récit où les surprises sont peu nombreuses mais où le réalisme se débarque du reste. Abordant une fois encore le thème des sélections des futurs grands sportifs par les universités des États-Unis, "Blue Chips" réalise le même type de schéma que Spike Lee reprendra quelques années plus tard pour "He Got Game". Mais à l'inverse de ce-dernier, Friedkin se concentre davantage sur le point de vue des coachs ce qui apporte un éclairage nouveau concernant ces affaires de corruption. Pour conclure, "Blue Chips" est un film correcte qui traite d'évènements toujours d'actualité avec force mais qui manque peut-être de perspicacité et de motivation à certains moments clefs.
C’est un beau film de Friedkin : Calme, sain et positif. Un scénario sympathique, une mise en scène correcte. Pas trop long, pas trop court. Pas de stars d’Hollywood qui vient gâcher la magie du film. Bon film. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 4/5
Le film en lui même n'est pas terrible mais le sujet de fond qu'il traite est très intéressant - le dénouement à travers la conférence de presse finale donne tout son sens au film - Nick Nolt est très juste dans son interprétation