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Jimmyc
160 abonnés
136 critiques
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5,0
Publiée le 24 octobre 2013
Firelight signé William Nicholson représente un sommet du romantisme dans tout son esthète ...Les paysages hivernaux livrent ici une forte présence ,le texte glorifie les images en tout point de vue et le scénario didactique apporte une grâce et finesse à cette unique pièce réalisée par le metteur en scène . Sophie Marceau livre une très grande performance artistique basée sur une candeur bouleversante dont la dépendance est assurément l'amour de une mère pour son enfant de manière altruiste ...Ce dévouement est palpable en la personne de Elisabeth Laurier ( Sophie Marceau ) acceptant de porter vie en elle afin de annihiler les dettes de son père....Le pacte étant signé ,les ébats amoureux entre l 'Anglais, Charles Godwin (Stephen Dillane) et Elisabeth deviennent alors ardents et engendrent un sentiment d 'amour aux lueurs de feu ....Neuf mois plus tard elle donnera naissance à une fille, et bienséant convenu,l 'abandon de l 'enfant en faveur de son père doit être absolu ... Après avoir promis le silence,cette dernière ,guidée par son instinct maternel, décide de briser celui -ci avec intensité et courage ,afin de retrouver le maillon de son existence ...Après sept années de affliction elle parvient à retrouver sa petite fille et par la même à devenir gouvernante pour l 'enfant nommée Louisa ...C'est alors que les sentiments vont se deviner ,se chercher ,et finalement se découvrir .Le cinéaste parvient à véhiculer un message de magnificence à travers son héroïne ,solide et forte à la fois représentante complète de la clef de voûte et de sa signification .L'hiver omniprésent, apporte la complémentarité de Elisabeth mais également fustige les éléments antérieurs au sein du couple afin de en apaiser les blessures du temps ,permettant ainsi un véritable nouveau départ .Les espaces enneigés sont véritablement étourdissants de beauté ...William Nicholson signe une oeuvre ambitieuse possédant une rare sagacité permettant de insuffler aux spectateurs un sujet fort et poignant .
Voici un très beau film de la part de William Nicholson. L'histoire raconte une jeune femme suisse sans sou qui accepte, contre rétribution , de porter l'enfant d'un jeune aristocrate anglais car son épouse est stérile. Mais quelques années plus tard, son instinct maternel reprend le dessus et elle décide de retrouver sa petite fille. Le rôle de la mère porteuse est joué admirablement par Sophie Marceau, qui joue là certainement son plus beau rôle au cinéma. Le rôle du père est très bien joué par l'acteur Stephen Dillane, tandis que la petite fille est interpreté par Dominique Belcourt d'une très belle façon. Les costumes de Andrea Galer sont vraiment très bien fait et la musique de Christopher Gunning est très belle également. Voici donc un très beau film que je conseille vraiment à tous de découvrir, car c'est vraiment un film qui mérite d'être réhabiliter. En tout cas Sophie Marceau prouvait dans ce film qu'elle avait un réel talent de comédienne. Voilà un film qui mérite vraiment d'être beaucoup plus reconnu, car je prends vraiment beaucoup de plaisir à chaque fois que je le revois.
J'avoue que les mélos dans l'Angleterre du XIXème siècle, ce n'est pas forcément mon truc. Reste qu'on ne peut nier la grande beauté se dégageant immédiatement de ce « Firelight » superbement photographié et exploitant à merveille des décors faisant forte impression. Mais William Nicholson (qui prouve qu'on peut être écrivain et bon réalisateur !) a aussi pris le soin de s'intéresser à ses personnages, non sans quelques facilités et conventions, mais cela fonctionne, le scénario s'avérant lui de bonne facture et capable de proposer plusieurs moments forts, accentué par le sens esthétique parfois inouï du cinéaste. Après, c'est vrai que la musique est omniprésente, mais comme elle est l'une des plus enivrantes du grand Gabriel Yared, ça passe sans encombre. On sent même parfois un vrai souffle romanesque dans cette histoire qui aurait pu me laisser complètement de marbre, et qui en définitive m'a séduit, la force de conviction de cette héroïne interprétée par une émouvante Sophie Marceau n'y étant pas non plus étrangère. Pas l'extase totale donc, mais du beau cinéma, puissant et sensible : il serait bien dommage de s'en priver.
"Firelight" incarne le romantisme comme Sophie Marceau incarne la femme ! Autant dire que cette histoire des plus conventionnelle se contrefiche de dresser des portraits de l'aristocratie anglaise du XIXe siècle et des serviteurs. Au lieu de cela, un mécanisme qui repose uniqument sur l'émotion et où la caméra suit une Sophie Marceau plutôt convaincante dans ce rôle. Si "Firelight" séduira tous ceux qui aime les belles histoires qui finissent bien, les autres seront pour leur frais et s'ennuieront beaucoup devant un scénario cousu de fil blanc en attendant veinement de voir les seins de Sophie Marceau...
Très belle histoire, elle ne tombe pas dans la guimauve, c'est aussi un récit qui honore la femme sous les droits et les difficultés de l'époque. Sans compter de voir le corps ou que dis-je les seins de la demoiselle bien en forme de poire, tout simplement divin et divine. Des passages fort comme quand Soso veut éduquer sa fille et surtout la scène ou elle récupère sa fille à la noyade du lac gelée, sublime. Sur le plan du casting, les interprétations sont correcte. Mais voilà alors que tout suit à peu près son cour, les dix neuf dernières minutes baisse la cadence avec une conséquence assez flagrante.
Jolie histoire d'amour, qui naît de la passion dans un moment où justement, il n'aurait pas du y avoir de passion. Firelight se suit bien, avec un acheminement des évènements qui nous semble logique, à part pour la fin (le moment où Louisa comprend tout me paraît un peu trop simple). L'atmosphère paraît glaciale par moments, et plus chaude par d'autres (tous les moments avec le feu pour seule lumière). Les acteurs sont convaincants, y compris la jeune Dominique Belcourt, qui est à la fois glaciale et gentille (rarissime, certes, mais sa contenance change radicalement lorsqu'elle veut se montrer gentille). Pour ceux qui aiment les films d'époque, vous ne serez pas déçus.
Beau film british qui mêle le clair à l'obscur, les émotions tumultueuses. à tous les friands de sensualité, de belles histoires comme on voit au cinéma. C'est un délice et j'ai été émerveillée par ce film, par l'interprétation des personnages et la justesse des acteurs. Sophie Marceau très bonne actrice et complètement dans le personnage et le défi. On y croit, c'est géant et très bien adapté, je me demande quelle aurait été la critique presse. il ne passe jamais à la télé, je n'ai jamais vu avant cette fois.C'est empli d'amour, de secrets à découvrir et de choses marquantes, celles qu'on cache et condamne.
William Nicholson restera dans l’histoire comme un scénariste (Nell, Gladiator), non comme un réalisateur, et ça se sent dans ce Firelight qu’il semble faire émerger d’un roman classique. Pourtant que nenni : c’est bien à lui qu’on doit le charme d’abord atone, puis pastel et de plus en plus flamboyant d’une histoire qui avance presque sans entraves. L’interprétation manque malheureusement de panache, la jeune starlette n’étant pas destinée à percer, et Marceau noyant toute trace d’intensité dans la prestance de son personnage de gouvernante. Mais ça ne sent pas trop grâce aux moments où ce film aux couleurs changeantes passe doucement d’un thème à un autre : la femme, la gouvernante, la mère, l’amante - Marceau joue finalement sur beaucoup de tableaux et ce n’était pas gagné d’avance de pouvoir garder le contrôle narratif sur tout. C'est une œuvre placide et stable qu’il serait encore trop péjoratif de considérer comme "familiale".
Film méconnu alors que pour une fois Sophie Marceau est très convaincante dans son rôle de femme forte et déterminée. C'est une belle histoire d'amour dans un décor glacé et une ambiance minimaliste. Certaines scènes sont vraiment touchantes et le film dégage une vraie émotion, sans trop de chichis ou de guimauve. A voir.