Karl Gass aborde la guerre d’Algérie en trois chapitres stylistiquement distincts. Avec d’abord des aspects méconnus d’un conflit généralement perçu comme principalement franco-algérien, à savoir les implications de la RFA à travers ses intérêts industriels mais aussi les nombreux recrues allemandes de la Légion étrangère. Après cette élucidation du rôle que l’Allemagne de l’Ouest joua dans le conflit, le film aborde, à travers le portrait de l’aide-soignante Aïcha dans un camp de réfugiés à la frontière avec la Tunisie, l’impact traumatisant de la guerre sur les enfants, les familles et les réfugiés. Il se termine sur un appel émotionnel à la solidarité avec les Algériens.