Sur les 1,8 milliards d’enfants qui empruntent chaque jour le chemin de l’école, cinq cents sont tués dans un accident de la route. Ce chiffre alarmant, en constante baisse dans les pays industrialisés, mais en plein essor dans les pays émergents, a inspiré à Luc Besson un court métrage destiné à éveiller les consciences sur ce problème planétaire.
Son film fait écho à la déclaration de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la route, le 14 novembre 2014 : "Les accidents de la route coûtent également la vie à nombre d’enfants encore plus jeunes. Chaque jour, 500 enfants trouvent la mort sur le chemin de l’école, en revenant du square ou en se rendant chez des parents ou des amis."
Il est temps de lever le pied et de rester vigilants. Si les chiffres ont enfin significativement chuté en France depuis les années 2000, la violence routière demeure la première cause de mortalité chez les 12/25 ans. Une réalité terrible au point d’éveiller la conscience de Luc Besson, qui avait pourtant fait voir le jour à deux sagas difficilement défendables du point de vue de la sécurité routière : Taxi et Le Transporteur.
Heureusement, le cinéma qu'apprécient les spectateurs ne semble pas les inspirer quand ils conduisent. Si l'on se réfère aux chiffres français, en 1998, au moment de la sortie du premier épisode de Taxi, la violence routière faisait 8437 morts chaque année rien qu'en France, soit un toutes les heures. En 2014, ce chiffre avait diminué de 60%.
Mais si les consciences françaises ont été éveillées, il n’en va pas de même dans le reste du monde. Dans 80 pays, les statistiques sont en constante augmentation. Ironiquement, neuf fois sur dix, les accidents ont lieu dans des pays pauvres, où roulent moins de la moitié des voitures en circulation. Les plus touchés demeurent naturellement les piétons, motocyclistes et cyclistes, plus vulnérables.
Voilà qui justifie l’apparition sur la toile de #SaveKidsLife, un court métrage nécessaire qui, espérons-le, contribuera à informer les internautes le plus largement possible. Les dernières images, filmées par de véritables caméras de vidéosurveillance, sont particulièrement difficiles.
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