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    Le premier lauréat du Prix Eric Jean est…

    Une compétition de courts métrages vient de voir le jour : le Prix Eric Jean, du nom de son mécène, qui récompense un projet ambitieux d’un jeune réalisateur. Car les auteurs débutants ont souvent besoin d’un coup de pouce. Nous sommes allés à leur r

    Eric Jean, créateur de lunettes portées entre autres par Sofia Coppola ou Rosanna Arquette, veut donner une réalité à sa passion de toujours pour le cinéma. Soucieux d’aider les jeunes réalisateurs, il avait déjà produit et emmené sur la Croisette en 2012 le thriller Emprise, projeté en marge du Festival de Cannes.

    Cette année, il crée un prix auquel il prête son propre nom, le Prix Eric Jean, afin d'aider financièrement un projet de court métrage qui a du mal à se produire. Sur 150 projets examinés, cinq seulement ont été retenus pour passer devant le jury prestigieux de cette première édition. La présidente Aure Atika était épaulée par de grands noms du cinéma français comme le réalisateur Maurice Barthélémy ou le chef opérateur Thierry Machado, mais aussi par de belles signatures de la presse cinéma : les rédacteurs en chef Laurent Cotillon (Le Film Français) et Florence Bensadoun (Elle) ainsi que les critiques Xavier Leherpeur (Studio CinéLive) et Guillemette Odicino (Télérama). Les cinq projets ont passionné le jury, mais un seul a fait l’unanimité…

    C’est un ancien de l’ESRA Rennes qui remporte la mise ! Arnold de Parscau s’était déjà fait remarquer l’année dernière à Gérardmer avec son court métrage Tommy, réalisé dans le cadre de ses études. Le Prix Eric Jean, d’une valeur de 30 000€, va lui donner le coup de pouce nécessaire pour financer son nouveau film, un thriller intitulé Le Domaine des étriqués qui racontera les rapports particuliers entre un médecin et le nouveau pensionnaire d’un asile psychiatrique.

    Le Domaine des étriqués d’Arnold de Parscau doit maintenant entrer en production. Il sera dévoilé le 21 décembre prochain, pour le Jour le Plus Court. De son côté, Eric Jean se montre confiant : « Quand ce garçon sera devenu un grand réalisateur, je serai fier de pouvoir dire que je l’ai lancé sur sa voie ! ». C’est en effet tout ce qu’on lui souhaite.

    Le lauréat Arnold de Perscau en compagnie d'Eric Jean

    Gauthier Jurgensen

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