Tout commence par une idée visuelle : et si le personnage principal d’un film marchait sur le plafond tandis que le reste du monde continue à vivre normalement ? Son univers serait passionnant à imaginer : comment regarde-t-il la télévision ? Comment se sert-il un café ? Il ne reste plus qu’à adapter cette trouvaille à un scénario qui justifie l'inversion du principe de gravité : et si ce personnage en souffrait ? C’est parfois en poussant une métaphore à l’absurde qu’on parvient à s'exprimer sans complexe sur un problème de société. En l’occurrence, le handicap et la difficile intégration des malades.
Nous tirons donc notre chapeau à Kimberly Honma, Clément Lauricella et Arthur Seguin qui ont su offrir une âme à un film artificiel… Une prouesse qui nous laisse sens dessus-dessous !
Gauthier Jurgensen