Les films de zombie sont rarement détournés pour aboutir à autre chose qu’un film d’horreur. Les morts-vivants sont des créatures bornées, avec une seule idée en tête. Cette fois, le réalisateur Cole Schreiber a décidé que l'idée fixe ne serait pas de manger de la chair humaine, mais de retrouver son chez-soi. Ce zombie-là est plus proche de Dorothy affirmant dans Le Magicien d'Oz : « There’s no place like home… » (« Rien ne vaut sa maison »), que des films de Romero. Rest est un film rare et nostalgique sur le mal du pays, la quête d’une paix éternelle qu’on ne puise que dans ses propres racines, et l’amour, le vrai, celui qui ne connaît ni frontière, ni limite. Saluons le travail de maquillage fourni par Chris Proctor sur l’acteur principal, pour ce film tourné en une semaine sur les côtes est et ouest des Etats-Unis.
Rest from Sunday Paper on Vimeo.
Gauthier Jurgensen