Sur l’île de Kerner on les compte, on les guette, on les étudie… mais qu’espérons-nous apprendre de ces furtifs voisins et de leur présence dans ce paysage?
Deux potes de débrouille quittent la Havane pour prendre les chemins de traverse de la vente à la sauvette. Ils arpentent la campagne cubaine, au gré du porte à porte, pour fourguer des Tupperware.
Fait quasiment inconnu, en décembre 1914, des soldats allemands, anglais et français sont sortis des tranchées et ont fraternisé avec l’ennemi, suscitant un grand émoi auprès de leurs états-majors respectifs.
Gnel, un homme d’âge mûr, erre et médite dans son village, enclavé par les montagnes du Haut-Karabakh, État du Caucase autoproclamé il y a 30 ans. Il se remémore sa famille et ouvre une réflexion philosophique sur le temps, la destruction et la vie.
Répétitions à Rio avec Mourad Merzouki et les 11 danseurs brésiliens de la création AGWA, qui mélangent avec virtuosité hip-hop, capoeira et danse contemporaine.
DeCarole Roussopoulos,
Delphine Seyrig,
Ioana Wieder
Lecture mise en scène du livre de Valerie Solanas, alors introuvable en France, par deux scribes modernes qui savent trier aussi bien dans les textes que dans les flux audiovisuels.
“Simplement un homme” est un documentaire sur Arkaadi Sai qui vit dans une ancienne ferme collective de l’Union soviétique (kolkhoz) qui disparaît petit à petit. Arkaadi vit dans une solitude totale et rien ne se passe dans sa vie actuelle.
Ce film inédit nous plonge dans l'univers d'un des céramistes les plus prolifiques du XXème siècle, guidé comme nombre d’artistes par l’euphorie et l’effervescence créatrice de la période d’après guerre au coeur de la douceur de la côte d'Azur. Rapportant les témoignages de proches, collaborateurs et amis, servi par les archives familiales, le film offre également d’instructives informations sur de nombreux plans. Artisan, chef d’entreprise et artiste, l’énergie et la joie de vivre de Roger Capron dépassaient le cadre de son activité professionnelle, elles le définissaient.
Bosko Bric, le serbe et Admira Ismic, la musulmane bosniaque, bravent tous les dangers pour se retrouver. Sept kilomètres les séparent. Il n’y a plus de tramways dans Sarajevo assiégée, qu’ils parcourent donc à pieds, chacun leur tour, aller-retour, sous les obus et la mitraille. Le 18 mai 1993, ils quittent la ville et s’engagent main dans la main sur le pont Verbania. Quelques mètres à découvert, qu’ils ne feront pas. Plusieurs balles les frappent. Il tombe le premier. Elle, dans un ultime effort, rampe vers le corps de son amant. Ils avaient 25 ans et s’aimaient depuis 10 ans…
Entre les tombes et les niches à urnes d'un cimetière se croisent non seulement les personnes endeuillées, mais aussi des visiteurs de toutes sortes. Dans ce lieu de finitude, des rencontres éphémères se produisent.
Grand-père Paul ne parle qu'à son petit-fils, le réalisateur, de son enfance, de sa fuite de Silésie, dans la Pologne d'aujourd'hui. Il souhaite avoir une clé de sa ville natale, peu importe laquelle, mais il faut qu'elle soit ancienne. Arrivé dans la ville natale de son grand-père, le petit-fils rencontre des pièces qui semblent résister à l'ouverture.
De 1992 à 1995, la ville de Sarajevo connaît ce qui est considéré comme le plus long siège de l’histoire moderne. En 1995, alors que les habitants vivent au rythme des explosions et des tirs de sniper, une forme de résistance par la culture se met en place. Le temps d’un concert, d’une pièce de théâtre ou d’un film, ils oublient l’isolement, le bruit des bombes et les restrictions alimentaires. C’est dans ce climat d’urgence humanitaire et artistique que Laibach et les artistes du NSK traversent l’ex-Yougoslavie en flammes jusqu’à Sarajevo. Ils proclament la ville territoire de l’État NSK dans le temps. Le geste artistique majeur consistera à fabriquer de vrais "faux" passeports. Un film témoignage sur un sujet rare et incisif : la fonction et l’engagement de l’art dans la guerre.
Dans une maison isolée du monde, Léo et Nicolas s’attèlent à la création de « Vivarium », un jeu vidéo dans lequel on assiste au pourrissement d’une maison inhabitée. Un jeu qui fait étrangement écho au lieu où les protagonistes peinent à cohabiter.
Date de sortie inconnue
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0h 15min
|Epouvante-horreur
DeDavid Padilla
AvecCalliste Dupin,
Michael Vander-Meiren,
Antony Cinturino
1970, dans une institution religieuse. Sous l’autorité du père de Monval, un jeune pensionnaire assiste, lors de la projection d’un film, à un complément de programme qui chamboule son quotidien.
15 ans après le tournage du Village Vertical, en 2024, la tour d’Assas n’est plus qu’une « tour fantôme » vidée de ses habitants. Les couloirs et les appartements sont déserts, les portes claquent, le vent s’y engouffre. Avec le compte à rebours de sa destruction, c’est le temps des dernières fois : le médecin de famille effectue ses dernières consultations, les pompiers leurs dernières rondes. Les anciens habitants, entre attachement et rancoeurs, se bousculent pour une dernière visite à leur appartement, à l’affût d’ indices évocateurs de toute leur vie passée. Avant son dernier souffle, la tour se pare de fresques grandioses, une funambule se lance par la fenêtre, entourée de béton et de vide.
Commandé par l’entreprise de vêtements Miu Miu, le film est un portrait énigmatique d’un monde exclusivement féminin, fait de symbolisme, d’intrigues et de significations cachées. L’horreur rencontre la mode, entre une publicité et un court métrage dont le récit brouille la frontière entre la répulsion et la beauté.
La naissance de la bombe atomique a changé le monde pour toujours. L'avènement des armes nucléaires a non seulement mis fin au plus grand conflit de l'histoire, mais a également inauguré une ère atomique et une ère déterminante de la «grande science».
La vie d'Inka Länta et de sa famille, des éleveurs de rennes samis dans la province la plus septentrionale de Laponie en Suède, à travers des images pittoresques et enneigées.