Marigo est musicien, mais sa logeuse lui a confisqué son instrument, un congoma, car il n’a pas payé le loyer depuis trop longtemps. Heureux possesseur d’un billet de loterie, il décide de le mettre en sécurité et le colle sur sa porte, derrière le portrait d’un héros de son enfance, Yadikone. Le soir du tirage, le billet de Marigo sort gagnant. Il se voit déjà millionnaire et rêve à mille congomas, un orchestre, un avion particulier… Mais impossible de décoller le billet. Il est contraint d’enlever la porte de ses gonds. Le voilà parti. La porte sur la tête, il traverse la ville pour toucher son gain au bureau de la Loterie Nationale…
À l'Imprimerie Nationale, les techniques traditionnelles d’impression sont des merveilles de l’art, les poinçons gravés, les techniques lithographiques et typographiques produisent des livres somptueux : quatre siècles de documents officiels, royaux ou républicains composent un patrimoine unique et prestigieux. Mais aujourd’hui l’institution doit faire face à une situation difficile : les évolutions technologiques et la concurrence menacent l’activité de la plus ancienne institution française. Le film accompagne les derniers moments de ce lieu d'excellence des métiers du livre où se succédèrent des générations de singes (les typographes) et d'ours (les imprimeurs).
Janvier 1980, ville de Buchehr. La ville s'est tranformee depuis le debut du conflit, et doit accueillir les migrants qui cherchent un toit et un peu de nourriture.
Selon les coutumes de certaines tribus turkmenes, Maissa vaque a ses occupations a la maison, tandis que son jeune epoux va encore a l'ecole et joue comme tous les enfants de son age.
Gaza pendant la guerre du Golfe: la guerre et ses influences, l'Infifada et sa destinee, l'avenir a travers des points de vue differents issus des refugies d'un camp palestinien.
Francis est libéré après quarante années d'emprisonnement, plein d'illusions et d'espoir sur cette vie nouvelle qui commence à près de soixante-cinq ans. Lucie, une jeune fille chargée de sa réinsertion, l'attend à la sortie.
Trois ans que Patrick, comédien au chômage, habite une petite chambre d'un hôtel de banlieue. Il a connu des jours meilleurs, et cette traversée du désert lui paraît un peu longue.
Lorsque la nuit tombe, la presence des deux veilleurs se fait rassurante face aux douleurs et aux angoisses des malades accueillis dans cet etablissement de soins palliatifs.
Des êtres assoupis dans une gare sont saisis dans une plastique visuelle et sonore rendant palpable l’onirisme. C’est aussi un souvenir que filme ici Loznitsa – il devait changer de train et attendre dans une pièce semblable lorsqu’enfant il rendait visite à sa grand-mère.
Dans sa maison isolee et sans aucun confort, Ernie, celibataire de quatre-vingts ans, vit comme il a toujours vecu, et s'occuppe de sa ferme comme il l'a toujours fait. Mais depuis le depart de son frere, rien n'est plus tout a fait comme avant.