Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les lettres envoyées de Belgique par sa mère, cordon ombilical la rattachant encore à son roman familial. Au seuil l’une de l’autre, la parole et l’image finissent par se confondre...
Luis vit seul dans une vaste demeure depuis qu'il a abandonné sa famille il y a vingt ans. Un jour, sa fille Elisa vient lui rendre visite. Au fil des conversations, Elisa se rapproche de ce père qu'elle avait oublié. Mais la maladie dont Luis est atteint vient assombrir ces retrouvailles.