Les grognements de Daryl (The Walking Dead)
Qu'on lui fasse un compliment, un reproche, une blague ou qu'on lui signale une arrivée de zombies, Darryl grogne. Et ce depuis la toute première saison de The Walking Dead. Ajoutons à ceci le fait qu'il ne s'est encore jamais coupé les cheveux et qu'il dégaine son arbalète environ trois fois par épisode, et on obtient un véritable gimmick humain.
Les pétages de câbles de Carrie Mathison (Homeland)
Ça se produit obligatoirement une fois par saison. Carrie est sur une piste, ne trouve plus ses cachets, panique et plus personne ne la croit. En général au moment où une attaque s'apprête à avoir lieu. Un retournement de situation plutôt efficace au départ, qui s'est bien vite transformé en prévisible péripétie.
Les "biaaaatch !" de Jesse Pinkman (Breaking Bad)
L'insulte préférée de notre ami Jesse, qu'il n'hésite pas à balancer à tout bout de champ et à n'importe qui, jusqu'à l'inclure dans son légendaire répondeur téléphonique (à (ré)écouter ici). Franchement, en 5 saisons, il aurait pu trouver quelques variantes...
Les "Legen - wait for it - dary !!!" de Barney Stinson (How I Met Your Mother)
Une fois, ça va. Deux fois, ça va toujours. Trois fois, on a compris. Huit cent quarante-cinq fois, ça commence à devenir fati - wait for it - gant.
Les verres de vin rouge à répétition de Cersei Lannister (Game of Thrones)
Qu'elle célèbre une victoire, fomente un complot ou essuie une défaite, impossible pour Cersei de le faire sans un bon cru de la Treille à la main. Boire ou trahir, faut-il choisir ? Apparemment pas.
Les pétages de câbles de Jack Bauer (24 heures chrono)
A la moindre contrariété, au moindre suspect refusant de lui répondre, à la moindre porte refusant de s'ouvrir, Jack est capable de se mettre dans des colères assez spectaculaires. Il faut dire que son quotidien est un véritable compte à rebours, ce qui peut parfois occasionner quelques pics de stress.
Les lubies de Locke (Lost)
Depuis qu'il a débarqué sur la plage de l'île jusqu'à la toute dernière saison de Lost, John Locke ne fait rien comme les autres. Intimement persuadé qu'il est "ici pour une raison", il part chasser le sanglier, barouder en pleine jungle, ouvrir une trappe mystérieuse, débattre avec Mr Eko, trouver le dénommé Jacob... Autant de quêtes que l'on pouvait considérer comme légitimes au premier abord, mais dont on finit par se lasser rapidement.
Les pauses clopes malveillantes de Thomas Barlow et Miss O'Brien (Downton Abbey)
Quand ils s'ennuient, la femme de chambre Sarah O'Brien et le valet Thomas Barlow vont fumer une clope. Et à chaque fois qu'ils fument une clope, ils complotent contre les autres domestiques de Downton Abbey. Pourquoi ? Tout simplement pour le plaisir d'être méchants.
L'interminable périple des Marcheurs Blancs (Game of Thrones)
On aurait peut-être mieux fait de les surnommer les Marcheurs Lents. Après 7 saisons à les regarder avancer dans la neige, pas à pas, vers le Mur, sans aucune progression apparente, on commençait à douter qu'ils parviennent un jour à destination. Winter is coming, certes, but very very slowly...
Les interrogatoires de Dolores (Westworld)
Une fois sur deux, les épisodes de Westworld commencent comme ça : Dolores est assise sur une chaise, impassible. Et Bernard lui pose des questions. Bon ok, certaines fois, c'est l'inverse mais au bout d'un certain temps, on peut raisonnablement espérer qu'ils ont fini par faire le tour du sujet, non ?
Les plans sur June à chaque fin d'épisode (The Handmaid's Tale)
C'est quasiment systématique, presque comme une règle d'or. Un bon épisode de The Handmaid's Tale est un épisode qui se termine sur le visage épouvanté de June.
Les saignements de nez de Elfe (Stranger Things)
Au bout de trois saisons, on était en droit d'imaginer qu'elle aurait fini par mieux maîtriser ses pouvoirs et par réussir à déplacer une boîte de conserve sans avoir besoin de se moucher, mais non ! La petite goutte de sang qui tombe de la narine gauche, ça semble obligatoire.
Les grattages de nuque de Will (Stranger Things)
LE détecteur de catastrophe par excellence ! Dès qu'il va se passer un truc horrible, c'est pas compliqué, on a droit au plan ci-dessus. Après avoir été enlevé, hanté et visité par le Demogorgon, Will sert donc littéralement d'alarme ambulante. Ce gosse n'a décidément pas de chance.
Les dernières petites questions de Columbo
C'est au moment où l'inspecteur commence à vouloir partir qu'il vous faut être particulièrement méfiant. Vous pensez avoir tout bien répondu, avoir évité tous les pièges, bref, être tiré d'affaire. Et là, il se retourne, vous balance un "j'allais oublier", et vous pose sa toute dernière question. Celle qui va réussir à vous coincer. Mais du coup, on serait presque tenté de s'en poser une autre : pourquoi ne pas tout simplement commencer par là ? Ça ferait gagner du temps à tout le monde.
Les altercations entre Tokyo et Berlin (La Casa de Papel)
Impossible pour ces deux-là de passer plus de deux heures d'affilée sans s'insulter ou se braquer un flingue sur la tempe. A tel point que le hold-up de la Monnaie d'Espagne, si soigneusement organisé par le Professeur, prend parfois des airs de cour de récréation. Et pendant que tout le monde s'engueule... heu... au fait, qui surveille les otages ?