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    Castle sur Amazon Prime : sélection des 15 meilleurs épisodes de la série

    Amazon Prime a mis à disposition les 8 saisons de Castle, la série policière avec Nathan Fillion où une détective new-yorkaise doit faire équipe avec un écrivain à succès. Cela fait beaucoup d’épisodes, donc on a recensé les 15 meilleurs.

    ABC

    Saison 1, épisode 1 : Des fleurs sur la tombe

    « Toute saga a un commencement » disait la tagline de La Menace Fantôme donc quoi de plus naturel que de commencer une série par son pilote ? S’il lui faudra quelques épisodes afin de trouver le ton, le style et le rythme, tout est déjà là. Un buddy cop show où l’humour et le second degré sont très présents, un antagonisme à la Clair de Lune (« vont-ils ou ne vont-ils pas coucher ensemble ? ») et une intrigue policière un peu méta. Après une décennie et demie de règne sur la télévision américaine, Les Experts et les séries hyper spécialisées (type NCIS, Bones, Esprits Criminels,...) laissent leur place à des oeuvres où les personnages reprennent le devant de la scène. Castle est diffusé la même saison que The Mentalist (2008/2009) et on y retrouve la même volonté d’ajouter un peu d’espièglerie dans un univers policier devenu très froid.

    Saison 2, épisode 6 : Pour l’amour du sang

    Le premier épisode d’Halloween de la série (la première saison débuta en janvier) ! Et qui dit Halloween, dit forcément déguisement, pour un geek comme Richard Castle, c’est un passage obligé. Et quel costume a-t-il choisi de porter ? Celui de Malcolm Reynolds, bien sûr, le personnage que Nathan Fillion a incarné dans Firefly. La série montre clairement sa volonté de célébrer la pop culture, le fan service et être pleinement méta. Une riche idée qui va lui permettre  d’être un peu plus qu’une « simple série policière ».

    Saison 2 épisodes 17 et 18 : Tick, tick, tick… & Boom

    Un serial killer et des bombes dans une histoires qui invite le FBI dans l’équation et fera parfois penser à du 24 heures Chrono. La série montre qu’elle sait parfois employer des tons un peu plus graves mais c’est toujours twisté par l’espiègle Richard Castle. Le suspense est très efficace, intense par moment, et la fin est un modèle du genre : la parfaite association entre un gimmick dramatique (une bombe à désamorcer) et la résolution très second degré. Geste très rare dans les séries et les fictions en générale, c’est pourtant parfaitement sensé (et pensé) !

    Saison 2, épisode 19 : La malédiction de la momie

    C’est le genre d’épisode où Castle est à son meilleur. C’est à dire qu’il ne se prend pas au sérieux, verse beaucoup dans la citation (le fameux côté méta de la série) et la pop culture. Ici, comme son titre l’indique, il est question de momie et de malédiction (qui touche Castle, évidemment). Drôle, fun, tous les qualificatifs de la série feel good qui s’amuse autant que ses spectateurs.

    Saison 3, épisode 24 : La traque

    Les fins de saison sont toujours l’occasion d’être un peu événementiel ou de finir sur des cliffhangers qui conjugue excitation et frustration. Cet épisode est probablement le meilleur exemple. Si Castle ne s’est pas toujours le mieux exprimé avec son intrigue fil rouge (la mort de la mère de Kate), quelquefois, la série a su se montrer à la hauteur en créant une vraie attente ou un vrai danger. Il faut aussi rappeler qu’il fallait attendre plusieurs mois avant d’avoir la résolution du cliffhanger. Cela donne une saveur particulière que l’enchaînement avec la suite pourrait légèrement amoindrir.

    Saison 4, épisode 2 : Lame solitaire

    Aux État-Unis, un « mouvement » est né il y a quelques années maintenant : Les Real-Life Super-Heroes (RLSH), soit les super-héros de la vraie vie, des hommes et femmes, déguisés, qui ne sont pas aussi spectaculaires que Batman mais cherchent néanmoins à combattre le crime avec les moyens du bord. Entre vigilantisme et RLSH, Lame Solitaire est parfaitement indiqué dans Castle, la série qui a su bénéficier du côté geek de son interprète principal, Nathan Fillion. Ici forcément, le discours méta et l’excitation naturelle de Richard Castle font la réussite d’un épisode qui s’amuse des archétypes (visuels et thématiques) pour constituer un joli épisode pop-corn.

    Saison 4, épisode 22 : Morts-Vivants

    On a déjà eu des zombies, des vampires, des super-héros, il manquait évidemment les zombies au bestiaire pop culturel. Évidemment, l’épisode est un bonheur de références, de comédie avec un Nathan Fillion qui s’en donne à coeur joie (avec un soupçon de drame que l’on taira)  et une opposition très X-Filesque, quand l’écrivain cherche la solution la plus fantasque et Kate Beckett choisira une voie plus rationnelle. Castle n’est jamais aussi bon que lorsque la série ne se prend pas trop au sérieux…

    Saison 5, épisode 1 : Après la tempête

    C’est un peu l’épisode que tout le monde attendait mais aussi celui que tout le monde redoutait. Celui qui marque un changement de dynamique dans la série et une évolution sur laquelle beaucoup de séries se sont cassées les dents. Mais celle qui doit beaucoup à Clair de Lune a eu des années pour penser le problème et trouver les bonnes solutions. Il y a forcément un avant et un après cet épisode, mais la série réussit la transition. Et si l’intérêt s’est un peu décliné au fil des saisons et des épisodes, c’est moins à cause de cet événement qu’une paresse scénaristique plus générale.

    Saison 5, épisode 5 : Sans doute possible

    La sélection de cet épisode pourra sembler un peu étrange compte tenu que celui qui introduit le 3XK, un tueur en série qui tue par trois, ne fait pas parti de la liste. Mais c’est avec cet épisode en particulier que le meurtrier récurrent trouve sa plus belle incarnation, organisant une jolie machination pour faire accuser Castle d’un meurtre. Un classique des récits policiers mais l’ensemble est très intelligemment mis en scène pour offrir un excellent épisode !

    Saison 5, épisode 6 : Tueur intergalactique

    Un épisode qui fait une nouvelle fois la part belle à Firefly, dans laquelle Nathan Fillion tenait l’un des rôles principaux. Un meurtre dans une convention de science-fiction et c’est un défilé de petites remarques, clins d’oeil et sous-entendu qui est au programme ! L’occasion aussi de voir que Kate Beckett est (presque) aussi geek que son partenaire. A voir pour les fans de Firefly qui s’amuseront ainsi à trouver les multiples références.

    Saison 5, épisode 19 : La vie des autres

    C’est un grand classique ! On ne compte plus toutes les fois où les séries se sont essayées au remake de Fenêtre sur Cour d’Alfred HitchcockCastle immobilisé est témoins d’un meurtre dans l’immeuble d’en face mais personne ne veut le croire. Une relecture moderne et maline, qui, sans égaler l’original, reste un exercice de style tout à fait honorable. Et dans le monde hyper référencé de Castle, sa présence ne détonne pas du reste de la série, il est parfaitement dans le ton.

    Saison 6, épisode 5 : L’avenir nous le dira

    On continue dans la célébration des grands classiques de la pop culture : le voyage dans le temps. Ambiance plus Terminator que H.G. Wells, où un homme prétend être venu du futur pour sauver la victime de l’enquête de la semaine mais a été doublé dans son voyage par une autre personne venue du futur aux ambitions contraires. Une nouvelle fois la série va accumuler les références et Castle d’être particulièrement inspiré. Et c’est aussi l’occasion pour l’épisode de jouer avec l’avenir de ses personnages...

    Saison 6, épisode 22 : Veritas

    C’est probablement le second cap après le premier épisode de la saison 5, celui où l’on se demande si la série peut continuer à exister. La réponse est évidente et on a même espéré qu’elle se libère d’une intrigue un peu pesante et pas souvent inspirée. Malgré tout, la résolution est intelligente, bien menée et satisfaisante. Ce n’est peut-être pas le meilleur épisode de la série mais c’est un passage obligé.

    14 Saison 7, épisode 7 : Les mystères de l’ouest

    Il manquait le western dans la liste des genres revisités, c’est désormais chose faite (le film noir, détective privé et ambiance prohibition a aussi eu droit à son épisode de gloire mais on ne pouvait pas tout mettre). Castle et Beckett au pays du Western, c’est possible et c’est fun ! Ce n’est pas une surprise tant la série a prouvé qu’elle savait manier les styles avec ironie et second degré (tout en étant toujours respectueuse du matériel original) et c’est même pour cette raison que l’on regarde.

    Saison 8, épisode 22 : Tirs Croisés

    Si toute histoire possède un début, elle possède également une fin. Dans le cas de Castle, il était temps qu’elle arrive tant les dernières saisons ne sont montrées plus faibles, inégales, tentant parfois des choses avec un résultat maladroit. Initialement, cet épisode ne devait pas être le dernier et se finissait sur un cliffhanger classique et efficace. Mais le choix des acteurs de partir associé au déclin a conduit le diffuseur (ABC) à mettre un terme aux aventures de Castle et Beckett. Afin de ne pas laisser les fans sur un sentiment de frustration face à une intrigue laissée en suspens, un épilogue sera tournée et placé à la toute fin. Sa nature réelle (rêve ou réalité) reste encore incertaine… Ensuite, le créateur de CastleAndrew W. Marlowe créera une autre série, Take Two, où un détective privé doit faire équipe avec une actrice. Toute ressemblance n’est pas fortuite, d’autant que la série se montrera finalement attachante quand elle ne se prend pas au sérieux. Toute ressemblance...

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