Ecoutez notre podcast spécial qui revient sur nos tops des meilleures séries de 2018 :
Le grand ménage de l’année : l'univers Marvel-Netflix
Ça a été l'hécatombe chez Marvel ! Daredevil, Luke Cage et Iron Fist ont été annulées par Netflix, ce qui n'augure rien de bon pour les deux séries restantes Jessica Jones et Punisher. La plate-forme Disney pourrait "sauver" certains des héros mais rien de sûr pour le moment...
L'accent de l'année : Richard 'Yes Ma'am' Madden dans Bodyguard
Ma’am est servie ! Il s’agit certes de la façon dont un officier de police anglais doit s’adresser à une femme qui est sa supérieure. Il n’empêche que les "Yes Ma’am" de David Budd (Richard Madden) ont autant rythmé Bodyguard que ses rebondissements. Et désarçonné certains téléspectateurs américains qui, fort accent écoissais oblige, ont cru que le personnage appelait le Premier Ministre… "Mom", soit "Maman". Ce qui, au vu des événements du récit, aurait été un peu étrange, même de la part d’un acteur venu de Game of Thrones.
Les fesses de l’année : Darren Criss
En 2016, nous avions élu à égalité Jude Law et Milo Ventimiglia, plus belles fesses de l'année. En 2018, on ne résiste pas à l'idée de faire à nouveau un petit clin d'oeil nudité, à la plastique de Darren Criss dans la saison 2 d'American Crime Story. Alors que la série de Ryan Murphy revient sur la tragique histoire de l'assassinat de Versace, la série se permet quelques séquences "légères" pour dépeindre la personnalité complexe de l'assassin du créateur de mode.
Les saisons 2 clivantes de l’année : The Handmaid's Tale & Westworld
Adorées en saison 1, les saisons 2 de The Handmaid's Tale et Westworld ont l'une comme l'autre divisé les fans et parfois pour les mêmes raisons. Complaisantes avec la violence ? Trop froides et mécaniques ? Ce sont les principales reproches qui leur ont été faits, à tort ou à raison. Parviendront-elles à convaincre tout le monde en saison 3 ?
Le come back de l’année : Sandra Oh dans Killing Eve
Depuis son départ de Grey's Anatomy en 2014, on attendait de retrouver Sandra Oh dans un rôle à sa hauteur. C'est chose faite avec Killing Eve, où elle incarne Eve, une brillante agent du MI5 qui décide de se lancer à la poursuite d'une impitoyable tueuse en série. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son interprétation est magistrale.
Les sauvetages de l'année : Brooklyn Nine-Nine et Lucifer
La première était promise à l’enfer des séries annulées, quand la seconde s’est vue retirer son badge. Abandonnées par FOX, Lucifer et Brooklyn Nine-Nine ont finalement été repêchées, par Netflix et NBC (productrice de la comédie policière, qui avait regretté de ne pas la diffuser) respectivement. Sur les réseaux sociaux, c’était Noël avant l’heure pour les fans de chaque show.
La séquence engagée de l’année : Dix pour cent et la PMA
Parfois un film ou une série peuvent avoir plus d'échos que de longs débats ou discours, surtout à une heure de grande écoute. En une réplique, Dix pour cent parvient à exprimer un ressenti, un constat fort quant à la PMA (procréation médicalement assistée) : “C’est très facile de fabriquer un enfant, et tellement difficile de l’élever”. Important !
Les gamins les plus attachants de l’année : Les Bracelets Rouges
Ils sont gravement malades, à l'hôpital pour une durée indéterminée. Ils affrontent cancer, anorexie, handicaps à divers degrés. Et pourtant ils sont drôles, ironiques, intelligents, amoureux, plus vivants que jamais. La petite bande de héros des Bracelets Rouges nous a fait rire et pleurer, marquant notre année 2018 par leur résilience à toute épreuve...
Le (faux) départ de l'année : The Walking Dead
Pendant plusieurs mois, on nous a teasé le départ d'Andrew Lincoln, censé intervenir au cours de la neuvième saison de The Walking Dead. Et si son personnage a bel et bien quitté la série, quelle n'a pas été la surprise des fans de découvrir que non seulement Rick Grimes n'a pas été tué (bien qu'il se soit empalé sur un pieu de métal après une chute de cheval) mais aussi qu'il sera très prochainement la tête d'affiche d'une trilogie de téléfilms commandés par la chaîne AMC...
Le grand n'importe quoi de l'année : Riverdale
Des combats de teen free fights dans une prison pour adolescents ou le spectacle aguicheur de cheerleaders devant la cour de la prison ? Cette troisième saison de Riverdale se sera particulièrement distinguée dans un registre pour le moins… fantasque. On n’y croyait déjà pas beaucoup mais là, il n’y a plus d’efforts à faire. Et ce n’est pas le cosplay du Roi Gargouille qui risque d’inverser la tendance.
Les présidentes de l'année : Baron Noir, House of Cards...
Qu'elle soit française (Baron Noir) ou américaines (House of Cards, Homeland...), les femmes présidentes ont occupé le devant de la scène en cette saison 2017/2018 des séries. Un vent de fraîcheur bienvenue et annonciateur - peut-être - que la réalité dépassera bientôt la fiction ?
Les adieux de l’année : Une famille formidable
C'est fini pour Une famille formidable ! Après 15 saisons et 26 ans à l'antenne, la série tire sa révérence. C'est Bernard Le Coq, l'interprète de l'indescriptible Jacques Beaumont, qui a fait le choix d'arrêter suite à la mort du créateur de la série Joël Santoni. Anny Duperey, fidèle à la promesse de le suivre, s'est rangée à sa décision.
La régénération qu'on n'attendait plus de l'année : Doctor Who
Enfin ! Il aura fallu attendre ses 55 ans pour que le Docteur ait le visage d’une femme. Celui de Jodie Whittaker, qui fait des merveilles dans le rôle depuis sa première apparition. Assez pour faire taire les détracteurs, qui avaient accueilli son arrivée à bord du TARDIS avec un flot de critiques ? Il faut croire que oui, car Doctor Who est repartie de l’avant après plusieurs saisons de baisse des audiences.
La série la plus queer et inclusive de l’année : Pose
Plus de 50 personnages issus de la communauté LGBTQ défilent au cours de la 1ère saison de Pose. C'est un record absolu ! Selon une étude de GLAAD, spécialisé dans les statistiques liées à la représentation LGBTQ dans les médias, il y avait 58 personnages gays, lesbiens, bisesexuels, transgenres ou queers (soit 6.4%) sur 900 réguliers toutes séries américaines confondues en 2017. Grâce à Pose, ce chiffre a explosé en 2018 ! Et au-delà du chiffre, avec son ton bienveillant et ses superbes personnages, elle a vraiment compté parmi les plus belles surprises de l'année.
Le shoot nostalgique de l'année : Captain Tsubasa
Trente-cinq ans pile après les débuts de la série originale, une nouvelle version de Captain Tsubasa (en français : Olive et Tom) a fait ses débuts. Servie par un rythme plus soutenu et des séquences de jeu plus spectaculaires, cet animé se veut comme une adaptation fidèle et modernisée du manga signé Yôichi Takahashi, dont les exploits de son héros Tsubasa Ozora ont inspiré plusieurs générations de footballeurs professionnels !
Le ratage complet de l’année : Deutsch-les-landes
La toute première série française de la plateforme américaine Amazon Prime Vidéo est à peu près ce que l'on fait de pire et depuis bien trop longtemps dans l'Hexagone. Deutsch-Les-Landes correspond à du vieux TF1, du sous Camping Paradis -c'est dire !- qui n'a absolument pas sa place sur une telle plateforme, dont on attend de la prise de risques et surtout qu'elle s'adresse à un autre public, plus jeune, que les grandes chaînes ont tendance à abandonner. On se demande bien ce que l'on a fait au bon Dieu du streaming pour nous infliger une telle épreuve !
La résurrection de l’année : The Affair saison 4
La saison 3 de The Affair, certes traversée par quelques fulgurances, n'avait pas totalement convaincu. Et, déjà, pointait l'inquiétude de voir cette série si prenante s'affaisser un peu plus au cours de sa quatrième saison. Mais surprise, cette dernière est d'une grande intensité, avec des épisodes qui explorent encore un peu plus les liens du quatuor vedette et un final absolument bouleversant.
L'accident le plus payant de l'année : Demain nous appartient
Après une première année de diffusion couronnée de succès, Demain nous appartient a créé l'événement début novembre en confrontant la majorité de ses personnages à un terrible accident de bus dont les conséquences se sont fait ressentir durant plusieurs semaines. Teasée à grand renfort de promotion par TF1, cette intrigue catastrophe a boosté les audiences du soap porté par Ingrid Chauvin et lui a permis de battre à plusieurs reprises son record d'audience, dont le lundi 5 novembre, le jour de l'accident en question.
L'instant bad-ass de l'année : Dragon Ball Super
Si Dragon Ball Super a été vivement critiquée à ses débuts pour la piètre qualité de son animation, on peut néanmoins convenir que la série a su se rattraper au fil du temps, et notamment lors de son arc narratif final consacré au Tournoi du Pouvoir. Poussé dans ses ultimes retranchements par Kafla (la fusion des saiyans Caulifla et Kale), Gokû sort le grand jeu en concoctant un kaméhaméra à la puissance inouïe, qui projette son adversaire hors de l'arène de combat.
Le plan séquence de l’année : Kidding
L'épisode 3 de Kidding, la série de David Holstein coréalisée par Michel Gondry a proposé un plan séquence de deux minutes impressionnant et qui a pris une journée entière à chorégraphier !
La plus grosse claque française de l’année : Hippocrate
On vous en fait le serment : Hippocrate est LA série médicale que la France n'avait encore jamais eue et qu'elle méritait. Et on va même aller plus loin : c'est LA meilleure nouvelle série française de l'année, tous genres confondus, malgré de belles tentatives un peu partout. La plus aboutie, la plus réaliste et finalement la plus ambitieuse aussi, car derrière son pitch relativement simple, qui pourrait donner l'impression que ce qu'elle propose a déjà été fait ailleurs et pas qu'une fois, se cache une merveille d'originalité qui arpente les couloirs d'hôpital à sa manière, en déjouant les pièges et les clichés, avec des héros tout sauf idéalisés, qui ont le droit à l'erreur. Et en commettent plus d'une ! Cela dit, de notre point de vue, c'est un sans fautes !
La vague espagnole de l’année : La Casa de Papel et Elite
Cette année, l'Espagne s'est imposée sur le petit écran à travers deux shows diamétralement opposés : la série de braquage La Casa de Papel a connu un succès retentissant dans le monde entier et la série ado chaude comme la braise Elite a également su provoquer l'engouement du public. On note que les comédiens Jaime Lorente et Miguel Herrán sont à l'affiche des deux séries.
La white face de l’année : Atlanta
Le sixième opus de la saison 2 d'Atlanta, Teddy Perkins, proposait Donald Glover transformé et méconnaissable, s'étant fait une whiteface pour un épisode surprenant, effrayant, politique et militant.
Le reboot dont on se serait bien passé de l’année : Charmed
On n’en attendait pas grand chose du reboot de Charmed, l’originale n’ayant pas laissé un souvenir impérissable et vu le résultat, on s’en serait bien passé. Si le pilote a pu faire illusion par ses notes d’intentions, la suite prouve que les auteurs sont aussi peu inspirés que leurs aînés. Si c’était pour refaire la même chose, autant (ne pas) regarder l’ancienne version. Les effets spéciaux sont aussi laids et le propos n’a finalement pas si évolué.
Le crossover de l'année : Joséphine, ange gardien / Camping paradis
Oubliez le crossover entre Scandal et Murder, c'est bien TF1 qui a tué le game cette année en proposant à ses téléspectateurs un double crossover événement entre deux de ses séries phares : Joséphine, ange gardien et Camping paradis. Un match aller en mars (avec Laurent Ournac dans Joséphine) puis un match retour en septembre (dans lequel Mimie Mathy se rendait au camping) qui ont évidemment sans peine réalisé de très bons scores et nous ont permis de voir Joséphine Delamarre danser la Fiesta Boom Boom (ou presque). Bref, on n'y croyait pas mais TF1 l'a fait !
Les Best Friends Forever de l'année : A Million Little Things
Aussi soudée que les cultissimes Friends, aussi émouvante que la famille de This is us, la bande de potes de A Million Little Things nous a offert tout ce qui nous manquait en matière de liens profonds, de bons délires même anodins, de conversations essentielles et de câlins réconfortants. Ils sont tantôt sombres, tantôt lumineux, malades, infidèles, courageux, tantôt drôles, tantôt malheureux. On aime déjà tout de ce que l'on sait d'eux !
Les full frontal qu'on ne voulait pas voir cette année : Nu
Quelque part entre la très mauvaise Hollyweed et les très réussies Irresponsable et Les Grands, Nu, lancée en juin dernier sur OCS, a globalement déçu alors que son concept paraissait très prometteur sur le papier. La faute à des dialogues jamais très drôles, des comédiens peu convaicants, et des situations qui tournent en rond. Car si voir des gens tout nus peut, il est vrai, faire sourire 5 minutes, cela s'avère vite lassant, d'autant plus que, désolé, mais nous n'avions pas vraiment envie de voir ces personnes-là dans le plus simple appareil !
La mort la plus redoutée de l’année : This Is Us
Comment Jack Pearson, indispensable héros de This is us, a pu trouver la mort aussi jeune, condammant femme, enfants et téléspectateurs à devoir envisager la vie/ série sans lui ? Depuis la première saison, le sort est inéluctable, les indices savamment distillés et le mystère complet, véritable climax d'une histoire dont on suit la chronologie de manière désordonnée. Jusqu'à l'épisode 14 de la saison 2 : c'est une mijoteuse défectueuse et une alarme incendie inopérante qui ont causé l'incendie de la maison des Pearson. Après avoir sauvé sa famille, Jack brave les flammes pour ramener le chien de sa fille. Il décèdera d'une crise cardiaque quelques heures plus tard, suite à l'inhalation de trop de fumée. Au moment où Rebecca rassurée ira prendre un café. Une mort banale pour un super humain pas banal, qui nous a fait pleurer à chaudes larmes. Bien plus que prévu encore....
La série la plus anti-Trump de l’année : The Good Fight
Bien trop méconnue chez nous, la série judiciaire The Good Fight, disponible sur Amazon Prime Video, s'en est donnée à coeur joie dans l'anti-Trumpisme au cours d'une saison 2 impressionnante, brillante et jouissive, qui a porté un regard pertinent sur la politique américaine et son état avancé de délabrement.
L'adaptation réussie de l'année : Papa ou Maman
Attendue au tournant, la série Papa ou Maman, adaptée des deux films à succès homonymes avec Marina Foïs et Laurent Lafitte, s'est finalement révélée être une très bonne surprise en cette fin d'année sur M6. Une comédie familiale vraiment très drôle et souvent féroce, dans la lignée de Fais pas ci, fais pas ça, qui doit beaucoup à ses vannes et gags en cascade, à ses enfants très bien castés, et au talent de ses interprètes principaux, Florent Peyre et Emilie Caen, qui font des étincelles et s'imposent sans peine en nouveau couple de comédie qu'on adore.
Le tweet scandaleux de l’année : Roseanne
« Les Frères musulmans et la Planète des singes ont eu un bébé = vj » VJ, c’est Valerie Jarrett, conseillère à la Maison Blanche sous Barack Obama. Et l’auteure de ce tweet, Roseanne Barr. La réponse d’ABC, diffuseur de la sitcom Roseanne, n’a pas tardé. Malgré un important succès, la chaîne américaine stoppe la programmation de la série. L’actrice et productrice aura beau tenter de s’excuser, la sentence est irrévocable et son personnage sera sacrifié.
Le retour d’entre les morts WTF de l’année : Flavie Péan dans "Plus Belle la Vie"
Rien n'arrête les scénaristes de Plus Belle la Vie en termes d'imagination, et surtout pas la mort d'un personnage. Flavie Péan voulait revenir dans la nouvelle saison du soap marseillais ? Pas de problème : c'est sous les traits du sosie de son personnage, Mathilde Lissajoux - qui avait mis fin à ses jours cinq ans plus tôt - que l'actrice a fait son come-back. Petite astuce : sa couleur de cheveux est différente ! Confondant.
Le chat qui nous a le plus déçu de l’année : Salem dans "Les Nouvelles aventures de Sabrina"
Le nouveau chat noir tant attendu a quelque peu déçu les attentes des fans, qui s'attendait à un compagnon aussi bavard et sarcastique que son alter-ego des années 1990 de la sitcom Sabrina, l'apprentie sorcière. Ce Salem-là, fait de chair et d'os contrairement à son prédécesseur qui était une marionnette, se contente de miauler. Son rôle de conseiller et confident a plus ou moins été transféré sur le personnage d'Ambrose Spellman (Chance Perdomo), le cousin mélancolique de la jeune sorcière de Greendale. En guise de consolation, Netflix a eu la bonne idée de surfer sur le succès des Nouvelles Aventures de Sabrina en lançant le hashtag #adopteunsalem afin de redorer la popularité des chats noirs, trop souvent abandonnés.
L’épisode-concept de l’année : "Bojack Horseman" saison 5 épisode 6, “Free Churro”
Un éloge funéraire introspectif et bouleversant sous la forme d'un monologue en plan fixe de vingt minutes ? Du jamais vu pour une série d'animation. Familière des épisodes concepts après le célèbre "Fish Out of Water" (saison 3), Bojack Horseman accomplit ici un tour de force narratif.
La chanson qui t’a pourri la tête tout l’été : Bella Ciao (La Casa de Papel)
Bella Ciao, à l'origine, est un chant révolutionnaire italien créé par les opposants au régime fasciste italien pendant la Seconde Guerre Mondiale. Repris par les braqueurs de la Fabrique de la Monnaie d'Espagne dans la série créée par Alex Piña pour se donner du coeur à l'ouvrage pendant leur prise d'otages, la chanson est devenue un véritable tube surfant sur le succès de La Casa de Papel, remixé à toutes les sauces... Y compris chez nous, donnant lieu à une improbable version pop mi-italienne mi-française interprétée par Naestro et Maître Gims, qui égare quelque peu l'aspect politique de la chanson...
