Batman : le casting du dessin animé révèle ses épisodes préférés

A l'occasion de la sortie du coffret Blu-ray de la série animée Batman en édition limitée, une partie du casting a révélé ses épisodes préférés. Créée en septembre 1992, la série racontait les aventures du célèbre super-héros DC et sa lutte contre les innombrables grands méchants de Gotham City. La série, qui comporte 85 épisodes, a été diffusée entre 1992 et 1995 sur le réseau Fox et a été très bien reçue par le public comme par la critique, notamment pour la qualité de ses histoires, son ton assez sombre, sa musique et sa distribution vocale. C'est aussi dans le dessin animé qu'a été créé le personnage d'Harley Quinn, devenu tellement populaire qu'il est resté de manière permanente dans l'univers de Batman. 

Kevin Conroy (Batman/Bruce Wayne)

Mon épisode préféré de Batman serait probablement "Rêve ou réalité ?". J'aime beaucoup d'épisodes, mais celui-là… ce qui a rendu le personnage passionnant à jouer pour moi, c'est sa complexité, sa noirceur. Tout cela trouve son origine dans la perte de ses parents quand il était enfant, et tout ce qui relève de sa psychologie et de ce drame dans sa vie le rend intéressant pour moi en tant qu'acteur. Dans cet épisode, il est drogué et renvoyé dans son enfance, où il affronte son père. Il se retrouve dans la peau de son alter-ego jeune. C'est une épreuve tellement intense psychologiquement que j'ai adoré travailler dessus.

Loren Lester (Robin/Nightwing/Dick Grayson)

"Blessures anciennes", parce que je devais jouer Robin et Nightwing. Ce que j'aimais dans cette série, c'était me transformer de Robin en Nightwing. Dans cet épisode, on a jeté un regard en arrière et je suis redevenu Robin. J'ai été Nightwing pendant plusieurs épisodes, puis j'ai eu la chance d'être à nouveau Robin.

Tara Strong (Batgirl/Barbara Gordon)

Mon épisode préféré de la série animée est "Une soirée entre filles" et c’est parce qu’il incarne tout ce que ça représente d'être une fille, avec toute la force dont on peut rêver. Il y a ces deux femmes incroyablement puissantes qui donnent aux petites filles et aux petits garçons quelque chose dont ils peuvent s'inspirer et à quoi ils peuvent aspirer. Nous avons eu beaucoup de plaisir à doubler cet épisode. Si on regarde bien, elles se bastonnent, mais ensuite il y a une autre scène où elles se marrent, avec des serviettes sur la tête, c'était un moment génial. 

Diane Pershing (Poison Ivy)

J'en ai deux : "Harley & Ivy", quand les deux se rencontrent et que se met en place la merveilleuse relation entre Harley Quinn et Poison Ivy. Ensuite, celui qui s'appelle "Home and Garden", où Ivy a - même si elle fait semblant - un mari et des enfants, ce qu'elle aimerait vraiment, au fond. Bien sûr, ils s’avèrent être des automates. En outre, elle est en fait toujours très En outre, elle est toujours très méchante et elle se retrouve Dieu sait où à la fin. Ce sont mes deux favoris. Je les aime parce que j’avais plusieurs niveaux d'interprétation pour rendre compte de la complexité des personnages. Elle n'était pas seulement une méchante, elle avait une histoire à raconter. 

Eric Radomski (producteur)

"Le Duel", le tout premier épisode qu'on a réalisé. C’était l’incarnation de tout ce que nous voulions pour la série, même si le premier extrait de 90 secondes qu'on avait produit avec Bruce [Timm] donnait une bonne idée de l'univers visuel qu'on souhaitait. Mais c'est avec ce premier épisode qu'on a prouvé qu'on pouvait tenir pendant 22 minutes, sans parler des 85 épisodes qui ont suivi. Ce fut un grand soupir de soulagement, près de deux ans après le début du projet. Voir tout ça prendre forme, ajouter le son et la musique, cela achevait d'accomplir tout ce qu'on avait espéré. Cela nous a également donné l'assurance nécessaire pour pouvoir produire le reste de la série. Tous restait à faire, mais nous avions franchi un pas et nous étions très satisfaits de la qualité de ce que nous avons finalement obtenu.