50 ans Star Trek : Tom Hardy, Iggy Pop, Kirsten Dunst... ils ont tous joué dans la saga !
50 ans Star Trek : Tom Hardy, Iggy Pop, Kirsten Dunst... ils ont tous joué dans la saga !Le pilote a dû être retourné
C'est une histoire bien connue des Trekkies : le premier pilote de Star Trek n'a pas convaincu les dirigeants de la chaîne NBC, qui l'ont jugé trop "cérébral". Chose rare, une seconde chance fut alors donnée à la série avec la commande d'un second pilote. A cette occasion, le script fut largement remanié, Spock étant le seul personnage rescapé de la première version (bien que son apparence et sa personnalité aient été grandement modifiés). Des scènes du pilote recalé ont ensuite été utilisées dans le double-épisode La Ménagerie (saison 1 épisodes 11 et 12).
L'opération des oreilles de Spock
Les oreilles de Spock ont causé bien des soucis à Leonard Nimoy. Guère convaincu par les prothèses qui lui avaient été soumises en amont du tournage, le comédien craignait que le résultat à l'écran ne soit pas crédible. Gene Roddenberry lui a alors proposé un marché : faute de solution, Spock subira une opération chirurgicale lors des premiers épisodes. Fort heureusement, un nouveau modèle de prothèses donna satisfaction à Nimoy, et c'est ainsi que Spock a pu conserver ses célèbres oreilles pointues.
Le judaïsme a inspiré le salut vulcain
Pour imaginer le salut vulcain, Leonard Nimoy s'est inspiré d'un souvenir d'enfance : alors qu'il assistait à une prière, le comédien avait été marqué par le geste exécuté par le rabbin de sa synagogue lors de la Birkat Hacohanim. Le V formé par les doigts de la main est une bénédiction juive représentant la lettre Shin de l'alphabet hébreu, première lettre du mot Shaddaï (Tout-puissant).
"Avec elle ou sans moi"
Les producteurs de la série ne souhaitent pas engager Nichelle Nichols pour le rôle d'Uhura, en raison de sa couleur de peau. Il aura fallu toute la ténacité du créateur Gene Roddenberry, prêt à quitter ses fonctions s'il n'obtenait pas gain de cause, pour que la comédienne intègre le casting de Star Trek.
L'égo de William Shatner, part I
Vexé par la popularité grandissante de Spock auprès des téléspectateurs, William Shatner a fait vivre un véritable enfer à ses partenaires de jeu. Puisque son contrat lui garantissait un nombre de dialogues supérieur à celui de ses collègues, l'interprète du capitaine Kirk a personnellement veillé au respect de cette clause, quitte à supprimer les répliques de certains acteurs.
La malédiction des uniformes rouges
C'est une ficelle narrative de Star Trek bien connue. De nombreux épisodes épisodes se construisent ainsi : une nouvelle planète est découverte, une équipe est formée pour l'explorer et un ou plusieurs membres de l'équipage sont tués par une force inconnue. Il s'est avéré que dans la plupart des cas, les victimes de ces attaques étaient vêtues d'uniformes rouges. Depuis, l'expression "red shirt" a été reprise par l'industrie hollywoodienne, pour désigner ces figurants embauchés dans le seul but d'être tués à l'écran.
Martin Luther King fan de Star Trek ?
Alors qu'elle envisageait de quitter la série pour se consacrer à d'autres projets, Nichelle Nichols a été convaincue de rester par... Martin Luther King, qui lui a expliqué que ce rôle était alors le seul offert à la télévision américaine à une personne afro-américaine, sans stéréotypes ni de références à sa couleur de peau. Quelques mois après cette conversation, le pasteur était abattu à Memphis.
L'affaire Grace Lee Whitney
Son personnage était censé tenir un rôle d'importance dans Star Trek, et même faire figure de potentielle compagne au capitaine Kirk. Mais les producteurs et William Shatner se sont finalement opposés à faire du héros de la série un homme rangé. Son viol par un membre de la production a entraîné son renvoi du programme et sa descente aux enfers. Lire notre article dédié
Star Trek sauvée par ses fans
Désormais considérée comme une référence majeure dans la pop culture, on aurait tendance à oublier qu'à ses débuts, Star Trek n'a pas été un succès. Annulée au terme de sa troisième saison, la série aurait même pu connaître un arrêt encore plus prématuré, si ses fans ne s'étaient pas mobilisés pour convaincre les dirigeants de la chaîne NBC via des milliers de courriers.
Le 1er baiser interracial de la télévision américaine
Dans Les Descendants, le dixième épisode la saison 3, Kirk et Uhura échangent un baiser passionné sous l'effet des pouvoirs psychiques des habitants de la planète Platonius. Mais à l'époque en 1969, alors que la ségrégation battait encore son plein aux Etats-Unis, de nombreuses chaînes de télévision sudistes décidèrent de ne pas diffuser l'épisode.
Leonard Nimoy défend ses collègues
Pour des raisons économiques, seuls quelques acteurs de la série originale ont été invités à prêter leur voix aux héros de la série animée Star Trek. Offusqué par cette injustice, alors qu'il était lui-même généreusement payé pour doubler Spock, Leonard Nimoy a exigé auprès de la production que George Takei et Nichelle Nichols soient également embauchés.
Un acteur s'esaie au scénario
Walter Koenig (Pavel Chekov) est le premier acteur de la franchise à avoir été crédité comme scénariste d'un épisode de Star Trek (L'Eternel Vulcain, dans la première saison de la série animée). Au fil des années, de nombreux comédiens l'ont imité, à commencer par William Shatner (Star Trek V) et Leonard Nimoy (Star Trek III et IV), ou plus récemment encore Simon Pegg (Star Trek Sans Limites). Ironiquement, il s'agit de la seule contribution de Koenig à la série animée, puisque son personnage n'apparaît dans aucun des épisodes...
Star Trek Phase II
Grâce à la popularité acquise par Star Trek dans les années 70 avec les rediffusions, un projet de nouvelle série intitulé Star Trek Phase II a été mis en chantier, avec le retour de l'intégralité du casting d'origine. Mais le triomphe rencontré par le Star Wars de George Lucas a incité les producteurs à voir plus grand : c'est ainsi que Star Trek Phase II est devenu Star Trek: Le Film.
Leonard Nimoy dit non au film
En procès avec la production pour des questions de droits à l'image, Leonard Nimoy a dans un premier temps refusé d'apparaître dans le film tant qu'aucun accord n'était trouvé. Une version du scénario sans Spock a été écrite, avant que l'intervention de Jeffrey Katzenberg (futur co-fondateur des studios DreamWorks avec Steven Spielberg) ne mette fin au litige. Nous avons donc échappé de peu à un film Star Trek sans Spock !
Star Trek II entre dans l'Histoire
C'est dans Star Trek II : La Colère de Khan qu'a été créé le tout premier plan entièrement généré par un ordinateur, lors de la courte vidéo de présentation du projet Genesis.
La fausse mort de Mr. Spock
La mort de Spock ayant fuité avant la sortie de Star Trek II, une idée a été trouvée pour brouiller les pistes. C'est pourquoi le Vulcain est "tué" dès la scène d'ouverture au cours d'une simulation, afin de rassurer les spectateurs... mais aussi pour mieux les surprendre à la fin du film, lorsque Spock décide de se sacrifier pour sauver l'équipage de l'Enterprise.
Une scène qui change tout
Une courte scène a été rajoutée au tout dernier moment au montage de Star Trek II pour permettre un retour de Spock dans un prochain film : peu avant sa mort, ce dernier immobilise le docteur McCoy d'une prise vulcaine, puis procède à un court rituel en lui apposant la main sur le visage en prononçant ces mots "Souvenez-vous".
Eddie Murphy recalé de Star Trek IV
Eddie Murphy est un immense fan de Star Trek, à tel point que l'on prétend qu'il aurait repoussé la signature de son contrat avec la Paramount le temps de finir l'épisode qu'il était en train de regarder. Propulsé star du box-office grâce aux comédies d'action 48 heures puis Le Flic de Beverly Hills, il a alors été question de le faire apparaître dans Star Trek IV... mais l'idée fut finalement abandonnée, faute de trouver un rôle à sa mesure.
L'égo de William Shatner, part II
Star Trek V est généralement considéré par les fans comme le plus mauvais des films Star Trek. D'ailleurs, c'est sur la base d'un caprice que William Shatner a pu en signer la mise en scène. Son contrat lui garantissant les mêmes clauses que celui de Leonard Nimoy, réalisateur des films Star Trek III et IV, Shatner s'est donc adjugé le droit de signer lui-même la mise en scène du cinquième long métrage.
Valeris n'a pas froid aux yeux
Pressentie pour incarner Saavik dans Star Trek II, Kim Cattrall est finalement apparue dans Star Trek VI dans la peau d'une autre Vulcaine : Valeris. Une rumeur entoure d'ailleurs le tournage de ce film : la future Samantha de Sex & the City aurait été surprise par Leonard Nimoy en pleine séance de photos érotiques sur le plateau de tournage. Fou de rage, le comédien aurait alors exigé la suppression immédiate des négatifs. L'histoire a depuis été dementie par les deux protagonistes, mais la légende demeure dans l'imaginaire des Trekkies...
