Jack Mimoun et les secrets de Val Verde de Malik Bentalha, Ludovic Colbeau-Justin
Avec Malik Bentalha, Joséphine Japy, Jérôme Commandeur...
De quoi ça parle ? Deux ans après avoir survécu seul sur l’île hostile de Val Verde, Jack Mimoun est devenu une star de l’aventure. Le livre racontant son expérience est un best-seller et son émission de télévision bat des records d’audience. Il est alors approché par la mystérieuse Aurélie Diaz qui va ramener Jack Mimoun sur Val Verde pour l’entraîner à la recherche de la légendaire Épée du pirate La Buse. Accompagnés de Bruno Quézac, l’ambitieux mais peu téméraire manager de Jack, et de Jean-Marc Bastos, un mercenaire aussi perturbé qu’imprévisible, nos aventuriers vont se lancer dans une incroyable chasse au trésor à travers la jungle de l’île aux mille dangers.
Premiers pas à la mise en scène...
Jack Mimoun et les secrets de Val Verde marque les premiers pas du comédien Malik Bentalha à l'écriture et à la mise en scène d'un long métrage. Pour l'occasion, il a fait équipe avec Ludovic Colbeau-Justin à la réalisation, et avec Tristan Schulmann et Florent Bernard au scénario. Il confie : "Cette envie m’est venue à force de passer du temps sur les plateaux. Lorsque j’avais terminé mes prises, je restais pour observer. Tout cela m’intriguait... Et quand je voyais le résultat final, après le montage, je comprenais comment la magie de la mise en scène avait pu opérer." "Au fil du temps j’ai voulu concrétiser cela, face aussi parfois à une certaine frustration durant des tournages. Il m’arrivait de me dire 'Tiens ce plan, je ne l’aurais pas fait comme ça' mais je n’osais pas aller voir les réalisateurs pour leur parler. Alors au bout d’un moment, je me suis dit 'pourquoi pas moi ?'"
Référence culte !
Si le nom de Val Verde vous rappelle quelque chose, c'est normal. Au-delà de la référence évidente à la saga Indiana Jones dans le costume que porte Jack Mimoun, le film cache aussi un clin d'oeil à 58 minutes pour vivre. Dans ce film culte avec Bruce Willis, il est fait mention d'un pays d'Amérique latine, le Val Verde, qui aurait été soumis au régime dictatorial du général Esperanza. Or il s'agit d'un Etat totalement fictif, fruit de l'imagination du producteur Joel Silver. On retrouve cette dénomination dans deux autres des films d'action qu'il a produits dans les années 1980 : Commando (1985) et Predator (1987).
Tournage en pleine pandémie
Au départ, Malik Bentalha voulait tourner le film sur l’île de la Réunion, ce qui s'est avéré impossible pour des raisons techniques. Il a alors posé ses caméras en Thaïlande en février 2021 pour les repérages, avant le tournage en avril-mai-juin. Il se rappelle : "Nous avons trouvé des décors extraordinaires qui devenaient inaccessibles la veille pour le lendemain. Nous devions partir en pleine nuit pour en trouver d’autres sans vraiment les voir." "Tout cela, dans des conditions sanitaires extrêmement strictes : 15 jours d’isolement à chaque fois que nous revenions sur place avant de pouvoir sortir de notre chambre d’hôtel." "Tout le casting a accepté de jouer le jeu, loin des familles ou des amis. Dans ces périodes de confinement, nous avons évidemment aménagé les chambres avec soit des tapis de course, des Playstations ou des terrasses pour pouvoir prendre l’air." "Je crois qu’au final ça n’a pas été si difficile que cela : nous nous sommes posés, nous avons peaufiné nos rôles ou les aspects techniques du film pour moi et en fait, tout cela a soudé le groupe avant le tournage..."
Jean-Marc Bastos !
François Damiens incarne Jean-Marc Bastos, un pilote d'hélicoptère et ancien militaire totalement barré. Pour écrire le rôle, Malik Bentalha et Tristan Schulmann se sont inspirés de Commando avec Schwarzenegger et de Tonnerre sous les tropiques avec Ben Stiller. Le premier développe : "Ces gars qui tirent d’abord et discutent après ! Bastos adore les armes, il admire les américains et en même temps il est très touchant dans sa solitude, ayant en plus vécu des trucs épouvantables au front. Je crois que le public va vraiment s’attacher à lui tout en le trouvant assez inquiétant..."
Qui pour Aurélie Diaz ?
Pour le personnage de Aurélie Diaz, Malik Bentalha et Ludovic Colbeau-Justin recherchaient une comédienne qui ait du charme mais qui trouve aussi sa place au milieu d’acteurs au fort potentiel comique. Ils avaient pour référence Kathleen Turner dans À la poursuite du diamant vert : "Je sais que Joséphine a énormément travaillé son rôle en regardant notamment les films de Philippe De Broca. Vous savez, dans ce métier, il y a les bons et les mauvais élèves. Sur mes scénarios, il n’y a rien, pas une annotation, aucun surlignage", raconte Malik Bentalha, en poursuivant : "Celui de Joséphine pour Jack Mimoun, contient des photos, des phrases écrites à la main, des dessins à chacune de ses scènes !"