Smile de Parker Finn
Avec Sosie Bacon, Jessie T. Usher, Kyle Gallner...
De quoi ça parle ? Après avoir été témoin d'un incident traumatisant impliquant l’une de ses patientes, la vie de la psychiatre Rose Cotter tourne au cauchemar. Terrassée par une force mystérieuse, Rose va devoir se confronter à son passé pour tenter de survivre…
Adaptation d'un court métrage
Smile s’inspire du court métrage Laura Hasn't Slept que Parker Finn a réalisé en 2020 et qui narre l’histoire d’une psychiatre confrontée à des événements aussi terrifiants qu’inexpliqués après un étrange rendez-vous avec un patient. Si la thématique du film prend sa source dans le court métrage, le réalisateur a souhaité explorer, avec Smile, ce qui se passerait si notre cerveau se retournait contre nous-mêmes par des procédés cauchemardesques. Il explique : "Vous voyez la peur que vous ressentez en vous réveillant d’un cauchemar ? Ce sentiment de panique qui persiste, même si vous avez conscience que cela n’était pas réel… Je voulais que Smile saisisse ce mal-être à l’écran."
La fille de Kevin Bacon
Le film est porté par Sosie Bacon, qui n'est autre que la fille de Kevin Bacon et Kyra Sedgwick. Le public l'a découverte dans les séries 13 Reasons Why et Mare of Easttown. Parker Finn confie : "Le public doit dès le départ ressentir une immense sympathie pour Rose, et Sosie présente sans conteste cette facilité d’adhésion. Elle apporte une dimension de gravité à son jeu qui correspond tout à fait à ce que nous recherchions."
A l'ancienne
Plutôt que de s’en remettre trop lourdement à des effets spéciaux numériques, Parker Finn a choisi de recourir autant que possible à la prise de vue avec sa caméra. "Les effets visuels sont un outil formidable, mais j’ai grandi avec des films aux effets mécaniques et c’est l’une des principales raisons qui m’ont poussé à me lancer dans le cinéma", raconte-t-il.
Décors réalistes
Au sujet des décors, Parker Finn et le chef décorateur Lester Cohen ont cherché à éviter toute symbolique traditionnellement associée au film d’horreur. L’un des principaux décors est le service des urgences psychiatriques de la clinique où Rose exerce. Les deux hommes voulaient un lieu qui semble réel et teinté d’une ambiance aux relents d’enfer bureaucratique, assez kafkaïen dans son ensemble… "L’hôpital nous a servi de référence pour extrapoler la conception du reste du film", précisent-ils.
Pourquoi le sourire ?
Parker Finn a délibérément choisi d’utiliser le sourire comme représentation physique du mal en raison de la teneur émotionnelle qui se dégage de sa contradiction intrinsèque : "Les sourires déclenchent quelque chose de très primaire en nous. Le bébé apprend à sourire avant même d’apprendre à parler." "Je voulais jouer avec cette image et la renverser pour en faire une menace de danger et de destruction. J’étais curieux de savoir si on parviendrait à se servir d’une expression faciale réconfortante pour susciter la panique chez les spectateurs", précise le metteur en scène.