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    Madagascar : 14 détails cachés dans le film Dreamworks
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Retour sur le premier volet de l'hilarante trilogie animée signée Dreamworks et sur tous les easter eggs qui se cachent à l'intérieur.

    DreamWorks Animation

    Une référence à la Planète des Singes, un message caché dans une ligne de code, un hommage à Zoolander et un gros mot presque impossible à remarquer... Retour sur Madagascar, hilarant long métrage animé réalisé par les studios Dreamworks en 2005, et sur tous les petits détails qu'il ne fallait pas louper en regardant le film. 

    Madagascar
    Madagascar
    Sortie : 22 juin 2005 | 1h 26min
    De Eric Darnell, Tom McGrath
    Avec José Garcia, Ben Stiller, Anthony Kavanagh, Chris Rock, Jean-Paul Rouve
    Presse
    3,6
    Spectateurs
    3,6
    Streaming

    Zoo(lander)

    La pose que prend Alex le Lion au début de Madagascar, lorsqu'il donne sa représentation quotidienne au zoo de Central Park, est une référence au mannequin de mode Derek Zoolander, incarné par Ben Stiller au cinéma. Plutôt logique, étant donné que c'est également lui qui prête sa voix à Alex.

    Petite annonce

    Au début du film, lorsqu'Alex tente de contacter le service des animaux disparus en composant le 911 sur une cabine téléphonique, on peut noter la présence d'une petite annonce pour des chambres à louer sur le côté de l'appareil. Un papier qui est d'ailleurs signé Tom et Eric, en référence aux deux réalisateurs de MadagascarTom McGrath et Eric Darnell.

    Stayin' Alive

    Juste après son évasion du zoo, la séquence durant laquelle Marty le Zèbre marche dans la rue au son de la célèbre chanson des Bee Gees est une référence directe à la scène d'ouverture de La Fièvre du Samedi Soir, où John Travolta arpentait une avenue new-yorkaise exactement de la même manière.

    "What a piece of work is penguin"

    A condition d'avoir un très bon sens de l'observation et de savoir exactement où regarder, vous pourrez peut-être remarquer cette petite phrase inscrite parmi les lignes de codes qui s'affichent à l'écran, lorsque les Pingouins tentent de pirater le bateau. En français, on pourrait la traduire ainsi : "Les pingouins sont de sacrés numéros."

    Shrek et Fiona

    Après avoir passé une nuit entière à appeler ses amis sur la plage de Madagascar, Alex ne sait plus très bien où il en est. Epuisé de crier les noms de Melman, Marty et Gloria, il se met alors soudainement à prononcer ceux de Shrek, de Fiona et de la Marraine la Bonne Fée. Il s'agit ici d'un clin d'oeil évident aux aventures du célèbre ogre vert, qui fait lui aussi partie de la grande famille Dreamworks.

    Les Chariots de Feu

    Considérée comme l'un des plus célèbres morceaux du grand écran, la musique que l'on peut entendre lorsqu'Alex et Marty se retrouvent et courent l'un vers l'autre sur la plage est celle des Chariots de Feu. Un thème légendaire, composé par le grand Vangelis, qui nous a quittés il y a peu.

    "Oh miel, sucre et boule de gomme !"

    Dans la même séquence, lorsque Marty se rend compte qu'Alex ne compte pas le serrer dans ses bras mais plutôt lui passer un savon, il prononce ces quelques paroles très surprenantes. Pourtant, en prenant uniquement la première lettre de chaque mot dans sa version originale, "Sugar Honey Ice Tea", on comprend un peu mieux l'état d'esprit du zèbre. On vous laisse essayer par vous-même.

    Wilson !

    Ce ballon de volley orné d'une trace de patte - qu'Alex semble considérer comme son compagnon d'infortune - est évidemment une référence à Wilson, l'ami imaginaire de Tom Hanks dans Seul au monde de Robert Zemeckis.

    "Espèce de malade ! Tu l'as brûlée vive !"

    Alex le Lion n'est pas le premier à hurler des invectives désespérées, à genoux sur une plage, face à une Statue de la Liberté en ruine. En effet, dans le premier volet de La Planète des Singes, réalisé par Franklin J. Schaffner en 1968, c'était Charlton Heston, alias Taylor, qui agissait de la même manière, suite à l'inoubliable twist final du film.

    "To serve Lemur"

    Au milieu du film, alors qu'un vent de panique souffle sur la tribu des lémuriens, l'un d'entre eux brandit un livre appelé "To serve Lemur", et déclare qu'il s'agit en fait d'un manuel de cuisine ! Un peu plus pointu que les autres, ce clin d'oeil fait référence à un épisode précis de la célèbre série La Quatrième Dimension. Il y était en effet question d'une invasion extraterrestre et d'un étrange ouvrage transporté par les aliens, intitulé "Servir l'humanité". Un titre qui, malheureusement, était à prendre dans son sens le plus littéral. Il s'agissait ainsi de servir des humains "à manger", et non pas d'obéir à leurs ordres.

    Hel(p)

    Lorsqu'Alex tente par tous les moyens de quitter Madagascar pour regagner New York, le message de détresse qu'il a échafaudé avec des troncs de cocotiers finit par s'effondrer, passant ainsi d'un appel à l'aide "HELP" à un véritable enfer "HELL".

    American Beauty

    Cette scène onirique dans laquelle Alex le Lion rêve de morceaux de viande est une référence au célèbre long métrage de Sam Mendes, auquel elle emprunte d'ailleurs sa bande originale. Seul petit détail non négligeable : les pétales de roses que l'on pouvait voir tomber du ciel dans la séquence originale ont ici été remplacés par... d'énormes steaks.

    La vie sauvage

    Lorsqu'Alex, de nouveaux soumis à son instinct de prédateur, tente de croquer son ami Marty au ralenti, la musique que l'on peut entendre n'est autre que le thème de la célèbre chaîne National Geographic.

    Mission

    Encore une référence à un classique du cinéma ! Vers la fin du film, lorsqu'Alex se retrouve accroché à un cactus et emporté par la rivière jusqu'à tomber d'une cascade, il s'agit d'un clin d'oeil au célèbre film de Roland Joffé, dans lequel un missionnaire subissait un sort à peu près similaire.

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