La compagne de Jack Black, un futur ennemi de Po, un hommage à Jackie Chan ou encore une graine post-générique... Retour sur tous les clins d'oeil, références, easter eggs et détails cachés qu'il ne faut pas louper en (re)découvrant l'excellent Kung Fu Panda des studios Dreamworks.
Lapine amoureuse
Dans la première scène de Kung Fu Panda, lorsque Po fait un rêve super-héroïque dans lequel il affronte des hordes d'ennemis, l'adorable lapine qui lui fait les yeux doux et le trouve "si séduisant" est vocalement incarnée par la véritable compagne de Jack Black (qui interprète le panda). Dans la version originale du film, c'est en effet l'artiste Tanya Haden qui lui prête sa voix le temps d'une réplique.
Futur ennemi
Pendant son rêve, Po se retrouve notamment confronté à un buffle colossal, qu'il remet à sa place en moins de deux. Lorsque le panda se réveille dans sa chambre, on peut d'ailleurs noter que ce même personnage se retrouve dessiné (et criblé de shurikens) sur le mur de la pièce. En découvrant Kung Fu Panda 3, sorti 8 ans après, on ne peut s'empêcher d'imaginer que le croquis en question a pu servir d'inspiration pour créer le redoutable général Kai, principal antagoniste du dernier opus.
L'ombre du panda
L'espace d'un court instant, lorsque le "père" de Po lui demande de venir l'aider en cuisine, l'ombre du personnage peut nous laisser penser qu'il s'agit également d'un panda. La surprise est donc totale lorsque, sur le plan suivant, on s'aperçoit que M. Ping est en réalité une oie, chargée de woks et de marmites qui avaient temporairement déformé sa silhouette. Le mystère qui entoure les origines de Po ne sera résolu que dans les deux films suivants.
"C'est sur le chemin où l'on croit l'éviter que souvent l'on rencontre son destin."
Cet avertissement - déclamé par Maître Oogway à l'adresse de Shifu lorsque ce dernier demande à son messager de prévenir la prison de Chorh-Gom - aurait pu éviter l'évasion de Tai Lung ! En effet, c'est à la faveur d'une plume, perdue par ce même messager, que le tigre parviendra finalement à s'échapper. Si Shifu avait écouté son maitre et n'avait pas envoyé le canard, cela ne se serait sans doute jamais produit.
Carapace
En observant la carapace de tortue criblée d'aiguilles paralysantes qui entrave Tai Lung dans la prison de Chorh-Gom, on peut facilement deviner que c'est Maître Oogway lui-même qui s'est occupé de le mettre hors d'état de nuire et de l'enfermer. Une intuition qui se vérifie d'ailleurs un peu plus tard dans le film.
Oogway et Shifu
Comme c'est également le cas dans de nombreux films d'animation, les noms de certains héros de Kung Fu Panda (et notamment ceux des deux sages qui enseignent les arts martiaux à Po) ont une signification bien particulière. Ainsi, en mandarin, "Oogway" signifie tout simplement "tortue". Quant à Shifu, on peut traduire son nom par "maître".
Insensible aux piqûres ?
Pour se remettre de son entraînement épuisant avec Shifu, Po a droit à une petite séance d'acupuncture prodiguée par Maître Mante. Face aux cris de douleur de son patient, l'insecte se justifie en prétextant qu'au vu de la masse corporelle du panda, "il n'est pas simple de trouver le bon point à piquer." Cette petite réplique, anodine en apparence, permettrait-elle d'expliquer pourquoi, à la fin du film, Po reste insensible aux attaques paralysantes de Tai Lung, censées toucher les points vitaux ?
Hommage
Au cours du long entraînement suivi par Po, la scène dans laquelle il affronte Shifu avec une paire de baguettes pour récupérer un ravioli vapeur au fond d'un bol fait référence à une célèbre séquence de La Hyène intrépide, un film d'arts martiaux dans lequel Jackie Chan et son maître se livraient un duel gastronomique similaire.
Graine post-générique
Lors d'une discussion animée avec Shifu (irrité par l'entraînement laborieux qu'il tente de dispenser à Po), Maître Oogway lui rétorque qu'il ne pourra pas accomplir son destin tant qu'il gardera l'illusion de tout décider. "Vois cet arbre, Shifu. Je ne peux le faire fleurir à mon gré, ni même faire pousser ses fruits prématurément", explique ainsi la tortue à son élève, qui s'empresse alors d'enfoncer rageusement une petite graine dans le sol pour manifester son empressement. A condition de rester jusqu'aux dernières secondes du générique, on peut constater que bien plus tard, arrosée de la patience dont parlait Oogway, la graine en question est finalement devenue une petite plante, symbolisant la progression de Po.