Que l'on parle du Hobbit ou du Seigneur des Anneaux, les deux trilogies de Peter Jackson adaptées de l'oeuvre de Tolkien, même si elles sont globalement très appréciées, contiennent parfois des détails qui déplaisent à certains fans. De l'apparition improbable de Radagast le Brun aux vertigineuses cascades de Legolas, voici 5 éléments qui ont parfois provoqué de vives réactions parmi les spectateurs.
Un hérisson nommé Sébastien
Interprété par Sylvester McCoy dans la saga de Peter Jackson, le magicien Radagast le Brun, ami des animaux, a pu en dérouter plus d'un. En effet, alors qu'il était plutôt censé apparaître dans le premier volet du Seigneur des Anneaux - c'est lui qui organisait l'évasion de Gandalf lorsque ce dernier était prisonnier de Saroumane dans l'oeuvre de Tolkien - il tient étrangement une place de choix dans la trilogie du Hobbit (alors que l'ouvrage original ne faisait que le mentionner dans une conversation). Sa présence dans le premier volet, d'ailleurs, aurait sans doute été un peu mieux accueillie s'il ne s'était pas mis en tête de soigner un adorable hérisson appelé... Sébastien. Un nom particulièrement inattendu en Terre du Milieu, et qui nous a un peu sortis du film l'espace d'un instant, il faut bien le dire.
Les lapins de Rosgobel
Quelques scènes après avoir sauvé Sébastien, notre ami Radagast continue à déstabiliser les fans... pour le meilleur ou pour le pire. En effet, lorsque la Compagnie des Nains se retrouve menacée par l'irruption d'une horde de Wargs, le Magicien décide de créer une diversion, et fait ainsi appel à ses alliés les plus précieux : des lapins géants, dits "de Rosgobel", dotés d'une impressionnante vélocité, et qui font office de chiens d'attelage pour tirer son traineau. Une liberté que s'est permise Peter Jackson par rapport à l'oeuvre de Tolkien, dans laquelle on ne trouve pas l'ombre d'un lapin géant. De quoi amuser certains spectateurs... et en contrarier d'autres.
Un Nain et une Elfe
Lorsqu'on transforme un livre de 300 pages tel que Le Hobbit en trois longs métrages de deux heures et demie chacun, pas le choix, il faut un peu muscler la matière première. Par exemple, en ajoutant des personnages tels que l'Elfe Tauriel, interprétée par Evangeline Lilly dans la trilogie, et totalement absente de l'oeuvre originale. Un complément que Peter Jackson justifie en expliquant avoir voulu s'adresser à un public féminin, mais qui a pourtant hérissé le poil de certains fans, surtout lorsqu'est née une romance assez improbable entre Tauriel et le Nain Kili.
Les cascades de Legolas
Du rodéo sur la tête d'un troll des cavernes dans La Communauté de l'Anneau, du skate sur un bouclier dans Les Deux tours, de l'escalade sur un oliphant dans Le Retour du Roi... A chaque volet de la saga de Peter Jackson, l'Elfe Legolas (interprété par Orlando Bloom) nous gratifie d'une jolie cascade, pour le plus grand plaisir de certains, mais aussi parfois au désespoir de quelques-uns. Jugées un peu trop commerciales par certains puristes, les cabrioles de Legolas ont d'ailleurs atteint leur paroxysme dans La Bataille des Cinq Armées, troisième volet du Hobbit, dans lequel l'Elfe s'offrait une petite séance de deltaplane avec une chauve-souris géante, et une imitation de Super Mario en bondissant au ralenti sur des blocs de pierre en chute libre.
Un retour paisible
Certains ont jugé l'épilogue du Retour du Roi interminable. D'autres, au contraire (ceux qui connaissaient bien les ouvrages de Tolkien) l'ont trouvé un peu trop expéditif. Et pour cause : dans le livre original, de retour dans leur Comté natale après avoir détruit l'Anneau, les quatre Hobbits devaient encore faire face à une dernière menace. Leur contrée était en effet tombée aux mains d'une horde de brigands menée par un dénommé Sharkey, qui n'était autre que Saroumane. Une intrigue jugée trop compliquée à inclure dans les longs métrages, et que Peter Jackson a donc décidé d'écarter.