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    Suicide Squad : 23 détails cachés dans le film DC
    Maximilien Pierrette
    Batman ou Flash. Le nouveau reboot de Spider-Man. Des X-Men marginalisés. L’évolution du personnage de Captain America. L’architecture complexe du Marvel Cinematic Universe. Les tentatives indé. Les super-héros du grand et du petit écran n’ont aucun secret pour lui. Ou presque.

    Des caméos, des références, des cases de comic books qui prennent vie… Découvrez les détails à ne pas manquer dans "Suicide Squad" de David Ayer, porté entre autres par Margot Robbie et Will Smith.

    Warner Bros.

    Suicide Squad réunit pour la première fois au cinéma une équipe de super-vilains pour effectuer une mission évidemment suicide dans l'univers DC Comics ! Du Joker à Harley Quinn en passant par Deadshot et Killer Croc, ils sont tous prêts à en découdre pour obtenir une réduction de peine.

    Retrouvez tous les détails cachés, clins d'oeils et références du film ci-dessous.

    Suicide Squad
    Suicide Squad
    Sortie : 3 août 2016 | 2h 03min
    De David Ayer
    Avec Margot Robbie, Will Smith, Jared Leto
    Presse
    2,1
    Spectateurs
    2,5
    Streaming

    Un dessin prend vie

    Alors qu'Amanda Waller (Viola Davis) parle d'eux comme "le Roi et la Reine de Gotham", le film nous montre le Joker (Jared Leto) et Harley Quinn (Margot Robbie) en pleine danse, avec des plans qui s'inspirent directement, jusque dans le maquillage de la jeune femme, de la couverture signée Alex Ross, dessinateur réputé pour le réalisme de ses œuvres, pour l'ouvrage "Harley Quinn" paru en 1999.

    Un deuil dans la famille

    Batman v Superman nous l'a brièvement fait comprendre : le Joker est reponsable de la mort de Robin, comme dans le comic book "Un deuil dans la famille". Mais Suicide Squad nous apprend qu'Harlely Quinn (Margot Robbie) a été la complice du Prince Clown du Crime dans cette histoire, sur laquelle le nouveau montage de Justice League devrait revenir rapidement, si l'on en croit Zack Snyder.

    Domicile connu

    Aperçue dans la séquence d'introduction de Suicide Squad, agrémentée d'un néon rose puisqu'il est question d'Harley Quinn (Margot Robbie), la grille de l'asile d'Arkham est exactement la même que celle de la série Gotham, prequel des aventures de Batman diffusé entre septembre 2014 et avril 2019 sur la chaîne FOX aux États-Unis.

    T'as le look, Jojo

    Même si le Joker joué par Jared Leto n'est que secondaire dans l'intrigue, ses différentes apparitions sont l'occasion de plusieurs hommages vestimentaires : à "The Killing Joke" et "Un deuil dans la famille" lorsqu'il est habillé de violet avec des gants blancs, ou à "The Dark Knight Returns" quand il porte une chemise violette sous une veste blanche.

    Deadshot s'affiche

    En s'achevant avec cette image montrant le personnage joué par Will Smith sous une pluie de balles, le film reprend le visuel de la couverture de "La cible de Deadshot", opus par en 2014 en France et dont le scénario est signé John Ostrander, à qui l'on doit la réinvention des comic books "Suicide Squad" en 1987.

    Il était une foi...

    Les inscriptions "The Light" et "The Way" visibles sur le col de Deadshot (Will Smith) renvoient à cette citation du Livre de Jean dans la Bible : "Jésus lui dit: 'Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.'" Une manière d'offrir à cet anti-héros un soupçon de morale, en accord avec les valeurs défendues par son interprète ?

    Zack Snyder en un Flash

    Entre Man of Steel et Justice LeagueZack Snyder aura participé à tous les longs métrages DC produits par la Warner : en en réalisant trois, en faisant un caméo dans Wonder Woman, et en dirigeant ce caméo de Flash (Ezra Miller) qui arrête Captain Boomerang (Jai Courtney) dans Suicide Squad.

    Autre référence biblique

    Lorsqu'Amanda Waller (Viola Davis) évoque son plan lors d'une réunion au sommet avec des représentants du gouvernement, on peut apercevoir le tableau représentant le mythe de David et Goliath, peint par Titien en 1542. Est-ce parce que, comme le héros de la Bible, les personnages du film vont être lancés dans une mission suicide face un ennemi supposément plus fort qu'eux ?

    Tolliver et compagnie

    S'il n'est pas nommé dans la scène d'ouverture au sein de laquelle il apparaît, il faut attendre qu'Amanda Waller (Viola Davis) ne présente son plan pour avoir la réponse grâce à une plaque : il s'agit de Derek Tolliver qui, dans les comic books parus à partir de 1987 et dont le long métrage s'inspire grandement, fait le lien entre le commando et le Conseil de Sécurité. Ici incarné par David Harbour, futur Hellboy, il est l'un des associés d'Amanda Waller et n'entrave jamais sa mission.

    Pris en Flag

    Interprète de l'Amiral Olsen dans la scène d'ouverture de Suicide SquadTed Whittall n'est pas étranger de l'univers DC puisqu'il a participé à cinq épisodes de Smallville, dont quatre dans la peau de Rick Flag, ici incarné par Joel Kinnaman.

    Super clin-d'œil ?

    Pour tenter de convaincre les membres du gouvernement du bien-fondé de l'idée d'Amanda Waller (Viola Davis) consistant à mettre sur pied sur une équipe de super-méchants, Derek Tolliver (David Harbour) donne un exemple de cas dans lequel le Suicide Squad pourrait intervenir : si Superman avait décidé de traverser le toit de la Maison-Blanche pour attaquer le Président des États-Unis. Une situation qui n'est pas difficile à imaginer puisqu'elle s'est produite dans Superman II, lorsque le Général Zod (Terence Stamp) s'est introduit dans le Bureau Ovale avec fracas.

    Bienvenue à Midway City

    La majeure partie de l'action de Suicide Squad se déroule dans la ville de Midway City que les fans de DC Comics connaissent bien, puisqu'elle a notamment été le théâtre des aventures de Hawkman et Hawkgirl.

    Clown avec chauffeur

    Le nom écrit sur la manche de son uniforme militaire, que l'on aperçoit lorsqu'il tire depuis l'hélicoptère volé, le prouve : Jim Parrack joue un certain Johnny Frost, homme de main et chauffeur du Prince Clown du Crime, et narrateur du comic book "Joker" signé Lee Bermejo et Brian Azzarello en 2008, et dont le long métrage se serait notamment inspiré. Ce qui, à l'exception de la présence de ce personnage, n'est pas franchement évident.

    Tattoo compris

    Beaucoup de rumeurs ont circulé sur l'identité du personnage incarné par le rappeur Common. Officiellement, il s'agit d'un gangster appelé Monster T. Mais son look renvoie à l'Homme Tatoué, nom donné à plusieurs des ennemis de Green Lantern capables de donner vie à leurs tatouages. Était-ce un simple clin-d'œil, ou l'introduction d'un méchant amené à revenir dans Green Lantern Corps, quand le projet était encore dans le line-up de DC Comics ?

    Harley Quinn à la masse

    Alors qu'elle cherche avec quel accessoire partir en mission, après avoir trouvé sa tenue, Harley Quinn (Margot Robbie) s'empare momentanément d'une masse. Laquelle renvoie aux comic books signés Amanda Conner et Jimmy Palmiotti à partir de 2013 et dans lesquels il s'agissait de son arme de prédilection. Plus que sa batte du film qui, si elle était présente sur papier, rappelle davantage les jeux vidéo Arkham. Mais le maillet fait son grand retour dans Birds of Prey, aussi bien sur les affiches que dans le final.

    RIP Slipknot

    Présent dans la promotion du film, avec une affiche rien que pour lui, Slipknot (Adam Beach) ne fait pas long feu puisque c'est grâce à lui que le reste du commando découvre que les implants explosifs destinés à les empêcher de fuir sont bien réels, contrairement à ce que Captain Boomerang (Jai Courtney) laissait entendre. Une mort rapide qui semble être calquée sur cette situation du numéro 10 de "Suicide Squad", paru en 1988, où l'Australien, une fois de plus désireux de prouver sa supériorité, était à l'origine de la grave blessure au bras de son complice dans des conditions similaires.

    Inspiration diverse

    Dans les comic books qui la voient naître, en 1966, l'Enchantresse est vêtue comme une sorcière, chapeau pointu inclus. Ce n'est pas le cas dans le film, qui reprend le récit dans lequel il est révélé qu'elle est possédée par un démon avide de luxure et de désir appelé Succube (Succubus en VO), et lui donne le look d'une femme qui en a été l'hôte avant que le frère de June Moone (ici incarnée par Cara Delevingne) ne soit à son tour infecté par le parasite.

    Tenue parlante

    Comme dans les comic books, Katana (Karen Fukuhara) a perdu l'amour de sa vie, et son arme de prédilection est un sabre qui s'appelle Soultaker. Mais Suicide Squad ajoute un détail non négligeable à sa tenue, avec ces inscriptions calligraphiques (sur sa jambe notamment) qui rappellent son histoire personnelle, car il y est question d'un amour perdu que la super-héroïne attendra pendant un millénaire s'il le faut.

    Joker on the Wall

    Révélée dès les bandes-annonces, la scène très visuelle au cours de laquelle le Joker (Jared Leto) s'allonge au milieu d'un cercle formé par des bouteilles et toutes ses armes (majoritairement des couteaux) est, et David Ayer ne l'a pas caché, un hommage à la séquence de The Wall des Pink Floyd qui voit Pink (Bob Geldof) placer des objets de la même façon dans sa chambre d'hôtel, comme pour illustrer l'état d'esprit dans lequel il est. On remarque également, dans Suicide Squad, des vêtements d'enfants (un rose et un bleu) en haut à droite de l'image. Pour nous montrer, en écho à la future hallucination d'Harley, qui imagine une vie de famille avec lui, que le Prince Clown du crime songe aussi à cet avenir ?

    La renaissance d'Harley Quinn

    Le flashback centré sur le moment où Harleen Quinzel (Margot Robbie) devient Harley Quinn, et que l'on aperçoit de nouveau dans Birds of Prey, est directement inspiré de l'origine de la méchante, réinventée dans le reboot Renaissance (New 52 en VO), lancé à partir de 2011. Avec une différence de taille : alors que la Joker la pousse dans une cuve d'acide sur papier, pour achever sa transformation, c'est la jeune femme qui saute de son plein gré dans Suicide Squad.

    Option latin

    La citation latine "Si vis pacem para bellum" ("Si tu veux la paix, prépare la guerre") que l'on aperçoit dans la vitrine que brise Harley Quinn (Margot Robbie) pour s'emparer d'un sac pourrait n'être qu'un détail. Mais elle s'accorde avec le crédo d'Amanda Waller (Viola Davis), convaincue qu'un conflit contre les méta-humains approche et qu'il faut se tenir prêt. Avec un groupe de l'acabit de celui de Suicide Squad par exemple.

    Hommage architectural

    La mission de l'équipe passe notamment par le John F. Ostrander Federal Building, où se trouve leur cible. Un nom qui renvoie de façon évidente au scénariste John Ostrander qui, en 1987, a réinventé les comic books "Suicide Squad" pour leur donner la forme que l'on connaît aujourd'hui encore.

    Roman Harlequin

    De retour derrière les barreaux à la fin du film, avant que le Joker (Jared Leto) ne le fasse évader, Harley Quinn (Margot Robbie) se remet de ses émotions en lisant le livre "Between the Sheets" de Molly O'Keefe. Un roman à l'eau de rose qui aurait sa place dans la collection Harlequin, pour appuyer le jeu de mots autour du nom du personnage, et dans lequel on retrouve des similitudes avec sa propre relation amoureuse : il y est en effet question d'un mauvais garçon qui débarque dans un village, et apprend à une jeune femme à lâcher prise lorsque le désir entre en jeu.

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