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    Jean-Pierre Bacri : retour sur ses 10 meilleures punchlines
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Alors que Jean-Pierre Bacri nous a quittés aujourd'hui à l'âge de 69 ans, retour sur les meilleures répliques de ce légendaire "râleur" au grand cœur du cinéma français, de "Un Air de famille" au "Sens de la Fête".

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    De Didier à Un air de famille en passant par Le Goût des autres et Le Sens de la fête, (re)découvrez les meilleures répliques de Jean-Pierre Bacri en vidéo...

     

    Georges dans Cuisine et dépendances (1992)

    Dans Cuisine et dépendances (1992), Jean-Pierre Bacri incarne Georges, ami misanthrope et volontiers cynique qui squatte depuis quelques longues semaines chez Jacques et Martine. Jamais à court de punchlines assassines, il ne ménage personne. Et surtout pas lui-même. Se sachant dans une mauvaise passe, professionnellement et sentimentalement, Georges est un homme blessé dont l'orgueil lui interdit de pleurer. Il choisit de mordre...

    Henri dans Un air de famille (1996)

    Avec Un air de famille (1996), adapté d'une pièce de Jaoui/Bacri, le duo creuse une fois encore sa veine humaniste, pointant les travers de ses contemporains (le manque de respect, la famille toxique, les idées reçues...) dans un huis clos tantôt réjouissant tantôt sinistre. De cette galerie de personnages émerge Henri, patron de bistrot, bourru pas antipathique mais la tête farcie de clichés en tous genres. Bacri, plus maussade de jamais, donne toute son humanité à ce Français moyen qui aimerait ne plus passer pour un imbécile... mais qui ne fait rien pour.

    Jean-Pierre Costa dans Didier (1997)

    Agent de footballeurs, Jean-Pierre Costa aime avoir la paix. Ça tombe mal, le labrador qu'il a accepté de garder pendant les vacances se transforme bientôt en humain plutôt envahissant... Festival de bons mots, Didier donne à Bacri quelques-unes de ses répliques les plus savoureuses. Son envolée sur le thème "on ne renifle pas le c... des gens" est maintenant un classique.

    Max dans Le Sens de la fête (2017)

    Organisateur de mariages depuis des décennies, Max est légèrement au bout de rouleau. Et il suffit que de futurs mariés lui demandent une énième baisse de devis pour qu'il explose dans une logorrhée à mourir de rire. Pour Le Sens de la fête, Bacri a écrit ses propres dialogues. On ne s'étonnera donc pas qu'ils lui aillent à la perfection.

    Jean-Jacques Castella dans Le Goût des autres (2000)

    Pour sa première réalisationAgnès Jaoui frappe fort, rassemblant près de 4 millions de spectateurs. Autant d'inconditionnels de Jean-Pierre Bacri, qui compose un chef d'entreprise inculte et pas malheureux de l'être. Un choc esthétique bouleversera sa vie... L'acteur prête ses traits à ce faux méchant, touchant à force de chercher une place qu'il ne trouve plus. Entre autres morceaux de bravoure, les leçons d'anglais auxquelles il se soumet de mauvaise grâce sont des sommets de comédie.

    Jean-Pierre Costa dans Didier (1997)

    Jean-Pierre Costa revient dans notre sélection. Pourquoi ? 1- Parce qu'on l'adore. 2- Parce qu'il n'avait pas tout à fait fini de préciser sa pensée sur le sujet du reniflage de postérieur.

    Nicolas dans On connaît la chanson (1997)

    Un film joyeux sur la dépression, voilà le programme que nous propose Alain Resnais avec On connaît la chanson. Et c'est à une dépression perfide que Nicolas doit faire face. Elle ne dit pas encore son nom, elle couve... ce qui n'empêche nullement le personnage ne nous régaler de bons mots, parfois acrimonieux, souvent touchants, toujours savoureux.

    Henri dans Un air de famille (1996)

    Comme l'aurait dit Audiard, Henri c'est du brutal ! Jamais à court d'une banalité, il croit dur comme fer que le monde est immuable, qu'il n'est dupe de rien ni de personne... et qu'une étoile sur une vitrine est toujours, toujours, un gage d'excellence.

    Le père dans Peut-être (1999)

    Trois ans après Un air de famille, Jean-Pierre Bacri retrouve Cédric Klapisch. Si cette fois le réalisateur s'essaie à la SF, Bacri, lui, reste fidèle à son personnage d'éternel râleur. Peut-être réserve ainsi quelques saillies piquantes... pour peu qu'on sache encore ce que destroy veut dire.

    Jean-Pierre Costa dans Didier (1997)

    Nous avons déjà évoqué le personnage de Costa, mais revenons-y, le monsieur est une source inépuisable de punchlines. Et c'est dans la bougonnerie qu'il excelle. L'univers lui en veut, il en est certain, personnellement, à lui.

    Henri dans Un air de famille (1996)

    On l'aime, Henri ! Il n'est ni le plus intelligent ni le plus sympa de la tablée, mais on l'aime. Sûrement parce qu'il est un peu paumé malgré ses certitudes, sûrement aussi parce que comme lui, il nous arrive de parler dans le vide.

    Georges dans Cuisine et dépendances (1992)

    Dans la galaxie Bacri, Georges occupe une place à part. Dans son besoin d'absolu, il rappelle le Alceste du Misanthrope. Une bonne dose d'humanité et de failles en plus. Georges s'emportera toujours contre le jeu social et la tyrannie de la majorité. Quitte à hurler seul contre tous.

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