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    Les 20 meilleures scènes d'ouverture de films

    Essentielles, les scènes d'ouverture plongent les spectateurs dans l'univers d'un film. Qu'elles soient haletantes, effrayantes ou ingénieuses, retour sur vingt séquences qui ont marqué le cinéma. À vos votes et attention, spoilers !

    Warner Bros. Pictures

    ATTENTION, SPOILERS

    Cet article évoque 20 scènes d'ouverture marquantes du cinéma. Les prochaines slides contiennent logiquement quelques spoilers. Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit.

    2001 : l'Odysée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick

    Il suffit de quelques notes pour transformer des images en un moment de grâce. C'est le cas, ici, avec 2001 : l'Odysée de l'espace de Stanley Kubrick où les spectateurs découvrent l'alignement de la Terre, de la Lune et du Soleil avec Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss en fond sonore.

    Là-haut (2009) de Pete Docter et Bob Peterson

    Tendre et émouvante, la séquence d’ouverture de Là-Haut est l’une des plus mémorables des films d’animation Pixar. La scène retrace l’histoire d’amour entre Carl et Ellie, de leur mariage jusqu’au dernier souffle de la femme de la vie de ce désormais vieillissant bougon. Ces premières images du film permettent d’introduire le personnage de Carl et de comprendre sa personnalité avant de prendre part à l’aventure Là-Haut.

    Inglourious Basterds (2009) de Quentin Tarantino

    Brillante et parfaitement mise en scène, la séquence d’ouverture d’Inglourious Basterds joue sur la tension et le mélange des langues entre Perrier LaPadite (Denis Ménochet) et le colonel Hans Landa (Christoph Waltz) jusqu’à un renversement total du pouvoir et de la domination qui se trament entre les deux protagonistes.

    Lord of War (2005) d'Andrew Niccol

    Quoi de mieux, pour un film centré sur le trafic d'armes, que de suivre la vie d'une balle, de sa fabrication à son utilisation ? C'est l'idée des premières minutes de Lord of War d'Andrew Niccol avec un faux plan-séquence et des effets numériques. Une introduction reste toujours aussi forte et significative quinze ans plus tard.

    Scream (1996) de Wes Craven

    C'est l'une des ouvertures les plus emblématiques du cinéma américain. Longue de douze minutes, l'introduction de Scream se déroule dans la maison de Casey Becker, incarnée par Drew Barrymore, la première d'une longue liste de victimes. Grâce à une excellente écriture, une mise en scène efficace et une belle interprétation, la scène gagne en intensité au fil des minutes. Ce qui commencait comme un simple jeu de séduction au téléphone va se transformer, crescendo, en un véritable cauchemar.

    La La Land (2017) de Damien Chazelle

    Tournée faux plan-séquence sur les autoroutes 105 et 110 de Los Angeles, la scène d’ouverture de La La Land suit Sebastian (Ryan Gosling) et Mia (Emma Stone) coincés dans les bouchons et assistant à un grand moment de danse entre et sur les voitures en plein soleil. La scène bénéficie d’une chorégraphie millimétrée et entêtante sur la chanson "Another Day of Sun".

    Citizen Kane (1941) d'Orson Welles

    L'ouverture du classique d'Orson Welles, Citizen Kane, se hisse parmi les plus brillantes du cinéma car elle livre aux spectateurs l'énigme qui restera avec eux jusqu'à la fin du film. On y voit le richissime Charles Kane mourir dans son grand manoir, avant de murmurer le célèbre et mystérieux "Rosebud".

    The Social Network (2010) de David Fincher

    La première scène de The Social Network illustre parfaitement la personnalité de Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) grâce au jeu de son interprète et au brillant dialogue signé Aaron Sorkin. La séquence met en scène Mark se faisant larguer par son ex-petite amie Erica (Rooney Mara) dans un bar.

    Les Dents de la mer (1975) de Steven Spielberg

    Mythique, la première séquence des Dents de la mer de Steven Spielberg montre la mort d'une jeune étudiante attaquée par un requin en plein bain de minuit. Aussi connue pour son plan aquatique et subjectif que pour la composition inquiétante de John Williams, cette introduction demeure, quarante-cinq ans plus tard, intemporelle.

    Watchmen (2009) de Zack Snyder

    L’adaptation cinématographique du comic book d’Alan Moore et de Dave Gibbons débute par un combat mémorable entre Edward Blake alias Le Comédien (Jeffrey Dean Morgan) et Adrian Veidt alias Ozymandias (Matthew Goode), deux anciens super-héros dans une Amérique alternative. Entre coups sanglants, ralentis et décors brisés, la lutte se termine par la chute du comédien de plusieurs étages et un gros plan sur le smiley jaune, un parfait moyen d’amorcer l’épopée des Watchmen.

    Ring (1998) de Hideo Nakata

    Véritable conte horrifique, Ring s'ouvre sur le destin tragique de deux lycéennes, Tomoko et Masami. Alors qu'elles s'amusent d'une folle rumeur selon laquelle une VHS serait capable de tuer ceux qui la visionnent, les amies vont vite réaliser que l'existence de cette cassette n'est pas qu'une légende urbaine. Les scènes d'ouverture dans les films d'horreur ont la lourde tâche d'instaurer un climat pour capter, dès les premières minutes, l'attention du public. Avec son film, Hideo Nakata excelle dans l'exercice et offre un pur moment d'effroi, qui sera bien plus tard transposé dans une version américaine et parodié dans Scary Movie 3.

    Matrix (1999) de Lana et Lilly Wachowski

    Dans les premières minutes du chef-d'œuvre des sœurs Wachowski, les spectateurs font la rencontre de Trinity, jouée par Carrie-Anne Moss. Pourchassée par la police et par l'agent Smith, l'héroïne, vêtue de latex, ne va pas tarder à montrer ses capacités en défiant les lois de la gravité, avant de s'évaporer dans la matrice grâce à une cabine téléphonique. Une entrée en matière réussie qui nous révèle le ton de ce classique de la science-fiction.

    Gladiator (2000) de Ridley Scott

    Mélancolique et triomphale, la scène d’ouverture de Gladiator sert de présentation au personnage du général romain Maximus Decimus Meridius (Russell Crowe) traversant un champ avant de livrer une immense bataille. Cette première séquence introduit Maximus et sa grandeur avant sa chute dans l’Empire et les prémices de sa vengeance contre Commode (Joaquin Phoenix).

    Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola

    La musique, les fondus, la fumée et la voix de Martin Sheen qui se mélangent dans la première séquence d’Apocalypse Now illustrent parfaitement le chaos, la paranoïa et la terreur de la guerre du Vietnam retranscrite dans le chef-d’oeuvre de Francis Ford Coppola, lauréat d’une Palme d’or.

    Drive (2011) de Nicolas Winding Refn

    Atmosphérique, presque hypnotique, la scène d'ouverture de Drive, réalisé par Nicolas Winding Refn, présente le personnage principal, brillamment interprété par Ryan Gosling, dans l'une de ses missions nocturnes au volant de sa voiture, avant qu'il ne s'engage dans une course poursuite pour échapper à la police. Cette première séquence plonge le public dans l'univers de Nicolas Winding Refn, aidé par un générique tout aussi réussi au rythme du titre Nightcall de Kravinsky.

    Halloween (1978) de John Carpenter

    En filmant l'ouverture de son film, Halloween, en caméra subjective, John Carpenter s'introduit - et les spectateurs avec lui - dans la tête de Michael Myers, âgé de six ans, alors qu'il s'apprête à commettre ses premiers crimes, en assassinant sa sœur et son petit copain. La scène, glaçante, est également épatante de par sa maîtrise, son plan-séquence et son travail sur le son, où l'on entend le futur serial killer respirer sous son masque.

    The Dark Knight (2008) de Christopher Nolan

    Deuxième volet de la trilogie de Christopher NolanThe Dark Knight débute par un incroyable braquage d’une banque par une bande de cambrioleurs déguisés en clowns à Gotham City. Cet évènement amorce l’arrivée en ville de son commanditaire : le Joker (Heath Ledger), un psychopathe dangereux, qui va devoir affronter Batman (Christian Bale).

    Les Quatre Cents Coups (1959) de François Truffaut

    Pour ouvrir son tout premier long métrage, Les Quatre cents coups, François Truffaut décide d'embarquer les spectateurs dans les rues de Paris, en se focalisant sur la tour Effeil, symbole de la capitale, que la caméra ne lâche pas jusqu'à la fin du générique. Le tout, accompagné par la musique Jean Constantin.

    Orange mécanique (1971) de Stanley Kubrick

    La scène d’ouverture d’Orange mécanique est un gros plan sur le regard angoissant du sociopathe Alex DeLarge (Malcolm McDowell). S’ensuit un travelling saisissant dans le bar où il se trouve avec ses droogies et nous voilà plongés directement dans l’univers dérangeant, malsain et ultraviolent de ce protagoniste.

    Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg

    Brillant film de guerre, Il faut sauver le soldat Ryan débute avec l’arrivée d’un vétéran de la Seconde Guerre mondiale en visite en France dans le cimetière américain. Il s’écroule devant une tombe et se remémore ses souvenirs de guerre avec une reconstitution incroyable et bouleversante de la bataille de Normandie.

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