Un dessin prend vie
Alors qu'Amanda Waller (Viola Davis) parle d'eux comme "le Roi et la Reine de Gotham", le film nous montre le Joker (Jared Leto) et Harley Quinn (Margot Robbie) en pleine danse, avec des plans qui s'inspirent directement, jusque dans le maquillage de la jeune femme, de la couverture signée Alex Ross, dessinateur réputé pour le réalisme de ses œuvres, pour l'ouvrage "Harley Quinn" paru en 1999.
Un deuil dans la famille
Batman v Superman nous l'a brièvement fait comprendre : le Joker est reponsable de la mort de Robin, comme dans le comic book "Un deuil dans la famille". Mais Suicide Squad nous apprend qu'Harlely Quinn (Margot Robbie) a été la complice du Prince Clown du Crime dans cette histoire, sur laquelle le nouveau montage de Justice League devrait revenir rapidement, si l'on en croit Zack Snyder.
Domicile connu
Aperçue dans la séquence d'introduction de Suicide Squad, agrémentée d'un néon rose puisqu'il est question d'Harley Quinn (Margot Robbie), la grille de l'asile d'Arkham est exactement la même que celle de la série Gotham, prequel des aventures de Batman diffusé entre septembre 2014 et avril 2019 sur la chaîne FOX aux États-Unis.
T'as le look Jojo
Même si le Joker joué par Jared Leto n'est que secondaire dans l'intrigue, ses différentes apparitions sont l'occasion de plusieurs hommages vestimentaires : à "The Killing Joke" et "Un deuil dans la famille" lorsqu'il est habillé de violet avec des gants blancs, ou à "The Dark Knight Returns" quand il porte une chemise violette sous une veste blanche.
Deadshot s'affiche
En s'achevant avec cette image montrant le personnage joué par Will Smith sous une pluie de balles, le film reprend le visuel de la couverture de "La cible de Deadshot", opus par en 2014 en France et dont le scénario est signé John Ostrander, à qui l'on doit la réinvention des comic books "Suicide Squad" en 1987.
Il était une foi…
Les inscriptions "The Light" et "The Way" visibles sur le col de Deadshot (Will Smith) renvoient à cette citation du Livre de Jean dans la Bible : "Jésus lui dit: 'Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.'" Une manière d'offrir à cet anti-héros un soupçon de morale, en accord avec les valeurs défendues par son interprète ?
Zack Snyder en un Flash
Entre Man of Steel et Justice League, Zack Snyder aura participé à tous les longs métrages DC produits par la Warner : en en réalisant trois, en faisant un caméo dans Wonder Woman, et en dirigeant ce caméo de Flash (Ezra Miller) qui arrête Captain Boomerang (Jai Courtney) dans Suicide Squad.
Autre référence biblique
Lorsqu'Amanda Waller (Viola Davis) évoque son plan lors d'une réunion au sommet avec des représentants du gouvernement, on peut apercevoir le tableau représentant le mythe de David et Goliath, peint par Titien en 1542. Est-ce parce que, comme le héros de la Bible, les personnages du film vont être lancés dans une mission suicide face un ennemi supposément plus fort qu'eux ?
Tolliver et compagnie
S'il n'est pas nommé dans la scène d'ouverture au sein de laquelle il apparaît, il faut attendre qu'Amanda Waller (Viola Davis) ne présente son plan pour avoir la réponse grâce à une plaque : il s'agit de Derek Tolliver qui, dans les comic books parus à partir de 1987 et dont le long métrage s'inspire grandement, fait le lien entre le commando et le Conseil de Sécurité. Ici incarné par David Harbour, futur Hellboy, il est l'un des associés d'Amanda Waller et n'entrave jamais sa mission.
Pris en Flag
Interprète de l'Amiral Olsen dans la scène d'ouverture de Suicide Squad, Ted Whittall n'est pas étranger de l'univers DC puisqu'il a participé à cinq épisodes de Smallville, dont quatre dans la peau de Rick Flag, ici incarné par Joel Kinnaman.
Super clin-d'œil ?
Pour tenter de convaincre les membres du gouvernement du bien-fondé de l'idée d'Amanda Waller (Viola Davis) consistant à mettre sur pied sur une équipe de super-méchants, Derek Tolliver (David Harbour) donne un exemple de cas dans lequel le Suicide Squad pourrait intervenir : si Superman avait décidé de traverser le toit de la Maison-Blanche pour attaquer le Président des États-Unis. Une situation qui n'est pas difficile à imaginer puisqu'elle s'est produite dans Superman II, lorsque le Général Zod (Terence Stamp) s'est introduit dans le Bureau Ovale avec fracas.
Bienvenue à Midway City
La majeure partie de l'action de Suicide Squad se déroule dans la ville de Midway City que les fans de DC Comics connaissent bien, puisqu'elle a notamment été le théâtre des aventures de Hawkman et Hawkgirl.
Clown avec chauffeur
Le nom écrit sur la manche de son uniforme militaire, que l'on aperçoit lorsqu'il tire depuis l'hélicoptère volé, le prouve : Jim Parrack joue un certain Johnny Frost, homme de main et chauffeur du Prince Clown du Crime, et narrateur du comic book "Joker" signé Lee Bermejo et Brian Azzarello en 2008, et dont le long métrage se serait notamment inspiré. Ce qui, à l'exception de la présence de ce personnage, n'est pas franchement évident.
Tattoo compris
Beaucoup de rumeurs ont circulé sur l'identité du personnage incarné par le rappeur Common. Officiellement, il s'agit d'un gangster appelé Monster T. Mais son look renvoie à l'Homme Tatoué, nom donné à plusieurs des ennemis de Green Lantern capables de donner vie à leurs tatouages. Était-ce un simple clin-d'œil, ou l'introduction d'un méchant amené à revenir dans Green Lantern Corps, quand le projet était encore dans le line-up de DC Comics ?
Harley Quinn à la masse
Alors qu'elle cherche avec quel accessoire partir en mission, après avoir trouvé sa tenue, Harley Quinn (Margot Robbie) s'empare momentanément d'une masse. Laquelle renvoie aux comic books signés Amanda Conner et Jimmy Palmiotti à partir de 2013 et dans lesquels il s'agissait de son arme de prédilection. Plus que sa batte du film qui, si elle était présente sur papier, rappelle davantage les jeux vidéo Arkham. Mais le maillet fait son grand retour dans Birds of Prey, aussi bien sur les affiches que dans le final.
RIP Slipknot
Présent dans la promotion du film, avec une affiche rien que pour lui, Slipknot (Adam Beach) ne fait pas long feu puisque c'est grâce à lui que le reste du commando découvre que les implants explosifs destinés à les empêcher de fuir sont bien réels, contrairement à ce que Captain Boomerang (Jai Courtney) laissait entendre. Une mort rapide qui semble être calquée sur cette situation du numéro 10 de "Suicide Squad", paru en 1988, où l'Australien, une fois de plus désireux de prouver sa supériorité, était à l'origine de la grave blessure au bras de son complice dans des conditions similaires.
Inspiration diverse
Dans les comic books qui la voient naître, en 1966, l'Enchantresse est vêtue comme une sorcière, chapeau pointu inclus. Ce n'est pas le cas dans le film, qui reprend le récit dans lequel il est révélé qu'elle est possédée par un démon avide de luxure et de désir appelé Succube (Succubus en VO), et lui donne le look d'une femme qui en a été l'hôte avant que le frère de June Moone (ici incarnée par Cara Delevingne) ne soit à son tour infecté par le parasite.
Tenue parlante
Comme dans les comic books, Katana (Karen Fukuhara) a perdu l'amour de sa vie, et son arme de prédilection est un sabre qui s'appelle Soultaker. Mais Suicide Squad ajoute un détail non négligeable à sa tenue, avec ces inscriptions calligraphiques (sur sa jambe notamment) qui rappellent son histoire personnelle, car il y est question d'un amour perdu que la super-héroïne attendra pendant un millénaire s'il le faut.
Joker on the Wall
Révélée dès les bandes-annonces, la scèné très visuelle au cours de laquelle le Joker (Jared Leto) s'allonge au milieu d'un cercle formé par des bouteilles et toutes ses armes (majoritairement des couteaux) est, et David Ayer ne l'a pas caché, un hommage à la séquence de The Wall des Pink Floyd qui voit Pink (Bob Geldof) placer des objets de la même façon dans sa chambre d'hôtel, comme pour illustrer l'état d'esprit dans lequel il est. On remarque également, dans Suicide Squad, des vêtements d'enfants (un rose et un bleu) en haut à droite de l'image. Pour nous montrer, en écho à la future hallucination d'Harley, qui imagine une vie de famille avec lui, que le Prince Clown du crime songe aussi à cet avenir ?
La Renaissance d'Harley Quinn
Le flashback centré sur le moment où Harleen Quinzel (Margot Robbie) devient Harley Quinn, et que l'on aperçoit de nouveau dans Birds of Prey, est directement inspiré de l'origine de la méchante, réinventée dans le reboot Renaissance (New 52 en VO), lancé à partir de 2011. Avec une différence de taille : alors que la Joker la pousse dans une cuve d'acide sur papier, pour achever sa transformation, c'est la jeune femme qui saute de son plein gré dans Suicide Squad.
Option latin
La citation latine "Si vis pacem para bellum" ("Si tu veux la paix, prépare la guerre") que l'on aperçoit dans la vitrine que brise Harley Quinn (Margot Robbie) pour s'emparer d'un sac pourrait n'être qu'un détail. Mais elle s'accorde avec le crédo d'Amanda Waller (Viola Davis), convaincue qu'un conflit contre les méta-humains approche et qu'il faut se tenir prêt. Avec un groupe de l'acabit de celui de Suicide Squad par exemple.
Hommage architectural
La mission de l'équipe passe notamment par le John F. Ostrander Federal Building, où se trouve leur cible. Un nom qui renvoie de façon évidente au scénariste John Ostrander qui, en 1987, a réinventé les comic books "Suicide Squad" pour leur donner la forme que l'on connaît aujourd'hui encore.
Roman Harlequin
De retour derrière les barreaux à la fin du film, avant que le Joker (Jared Leto) ne le fasse évader, Harley Quinn (Margot Robbie) se remet de ses émotions en lisant le livre "Between the Sheets" de Molly O'Keefe. Un roman à l'eau de rose qui aurait sa place dans la collection Harlequin, pour appuyer le jeu de mots autour du nom du personnage, et dans lequel on retrouve des similitudes avec sa propre relation amoureuse : il y est en effet question d'un mauvais garçon qui débarque dans un village, et apprend à une jeune femme à lâcher prise lorsque le désir entre en jeu.
L'as des ACE
Dans Suicide Squad comme Birds of Prey, l'usine d'ACE Chemicals occupe une place centrale, car associée à la naissance puis renaissance d'Harley Quinn (Margot Robbie) : c'est d'abord en plongeant dans une cuve d'acide qu'elle devient pour de bon la méchante que l'on connaît, puis c'est en faisant exploser les lieux qu'elle marque le début de son émancipation du Joker. Il s'agit là de l'un des rares points communs entre les deux longs métrages.
La petite sirène
Sur l'une des affiches de Birds of Prey, on remarque que le "J" tatoué sur le bras d'Harley Quinn a été transformé en sirène. Aussi bien pour marquer sa rupture avec le Joker que pour faire un clin-d'œil à la première version du projet, lorsqu'il était entre les mains de David Ayer et devait s'inspirer des comic books "Gotham City Sirens", où l'ex-psychiatre fait équipe avec Catwoman et Poison Ivy. Mais c'est sous l'impulsion de Margot Robbie, également productrice, que le long métrage a changé de direction.
Mise en bière
Dans la prologue animé de Birds of Prey, Harley Quinn (Margot Robbie) nous fait un résumé rapide de son passé, évoquant notamment le moment où son père l'a vendu contre un pack de bières. Que l'on voit à l'image et sur lequel on peut apercevoir la marque : Timm Dini. En hommage au nom de ses deux créateurs, Bruce Timm et Paul Dini, qui ont donné naissance à la série Batman de 1992, dans laquelle le personnage a fait ses premiers pas en tant que sbire du Joker, avant de prendre de plus en plus d'importance au vu de son succès.
Poison Ivy dans les parages ?
Dans la prologue animé de Birds of Prey, Harley Quinn (Margot Robbie) raconte que son cœur a été brisé par deux hommes et une femme. Laquelle ressemble très fortement à la Poison Ivy de la série de 1992, et il s'agit-là d'un clin-d'œil appuyé à la relation entre les deux adversaires de Batman, qui ont été colocatrices et ont développé des sentiments l'une pour l'autre dans les comic books. Et le show diffusé depuis 2019 sur DC Universe. Une histoire que la réalisatrice Cathy Yan a déclaré vouloir aborder dans une suite.
Bruce hyène
Dans Birds of Prey, Harley Quinn (Margot Robbie) nous présente ses animaux de compagnie. : un castor empaillé appelé Beaver, et une seule hyène, contre deux dans la série animée Batman et les comic books dans elle est l'héroïne, où les bêtes s'appellent Bud et Lou, hommage choisi par le Joker aux acteurs comiques Bud Abbott et Lou Costello, célèbres pendant les années 40 et 50. Devant la caméra de Cathy Yan, c'est l'ex-psychiatre qui choisit le nom de sa hyène : Bruce, comme "le gars bien foutu, Wayne". A-t-elle deviné la double-identité de ce dernier, ou est-elle juste amoureuse ? Au vu de son collier sur lequel se trouve une plaque avec "Bruce" inscrit dessus, on penche pour la seconde option.
Policier empoisonné
Un autre lien avec Poison Ivy se cache dans Birds of Prey, à travers le personnage de Tim Munroe (Derek Wilson), policier corrompu qui coûte sa place à Renee Montoya (Rosie Perez) : dans les comic books, il occupe la même fonction et se rend coupable du meurtre d'une orpheline que protégeait L'Empoisonneuse. Laquelle fait appel à ses plantes pour une vengance assez douloureuse… que nous verrons dans un prochain film ?
Après Suicide Squad…
Si Birds of Prey corrige certains aspects de Suicide Squad concernant Harley Quinn (Margot Robbie), il n'est pas question de renier le film de David Ayer, dont on retrouve des images dans les flashbacks sur la transformation d'Harleen Quinzel (même si le visage du Joker n'est jamais montré), alors qu'elle déclare que le haut qu'elle y portait a pour elle une "valeur sentimentale" lorsque Renee Montoya (Rosie Perez) veut s'en emparer pour aller combattre Black Mask et ses sbires avec.
Garde-robe
Tout au long de Birds of Prey, Harley Quinn (Margot Robbie) change régulièrement de tenue, ce qui donne lieu à plusieurs hommages : outre le haut qu'elle portait dans Suicide Squad et qui fait l'objet d'un clin-d'œil amusant, on retrouve le costume d'Harlequin de ses débuts dans le prologue animé, tandis que son uniforme de roller derby sort tout droit du premier tome de ses aventures sur papier, signé Amanda Conner et Jimmy Palmiotti et paru en 2013. Avec un détail supplémentaire : le 92 sur son bras renvoie à son année de naissance, dans la série Batman.
Des hauts et des bas
Lorsque nous découvrons le personnage pour la première fois, sur la scène du club de Roman Sionis (Ewan McGregor), Black Canary (Jurnee Smollett-Bell) porte des bas résille, clin-d'œil à l'une des tenues les plus connues de la super-héroïne dans les comic books. Au point d'en devenir un running gag, lorsqu'il suffit aux personnages de voir ses jambes pour comprendre qui les rejoint. Mais Birds of Prey ne va pas plus loin que cette référence, avant de lui offrir un nouveau costume.
Histoire revue
Dans Birds of Prey, Dinah Drake (Jurnee Smollett-Bell) raconte être la seconde à endosser l'identité de Black Canary, après sa mère dont elle hérité des pouvoirs. Ce faisant, le long métrage réécrit quelque peu l'histoire et fait référence à la confusion qui a régné chez les lecteurs de DC Comics face à un personnage qui ne vieillissait jamais contrairement à d'autres héros, ce qui a contraint l'éditeur à faire machine arrière et révéler que deux femmes distinctes avait enfilé son costume au fil des années.
Cri mortel
Pour se débarrasser de leurs assaillants, Black Canary (Jurnee Smollett-Bell) utilise son super pouvoir : un cri qui déclenche des ondes de choc. Une scène qui puise son inspiration du côté de "Injustice" : aussi bien les jeux vidéo pour la posture de l'héroïne que la série "Année Deux" des comic books, où elle se défait de Superman de la même façon.
La vengeance dans la peau
Si Birds of Prey prend des libertés avec les origines du personnages d'Huntress (Mary Elizabeth Winstead), on y retrouve des éléments issus de deux comic books particuliers : la mini-série "Dette de sang" de Greg Rucka (2000), qui la confronte au meurtre de sa famille commis sous ses yeux et lui donne envie de se venger des commanditaires ; et "Huntress Year One" d'Ivory Madison (2009), où elle est élevée en Sicile.
Sans le son
Dans les comic books, Cassandra Cain est une adolescente muette amenée à devenir la nouvelle Batgirl. Il ne reste rien de tout cela dans Birds of Prey, où le personnage est incarné par Ella Jay Basco, à l'exception de ce clin-d'œil, lorsqu'elle fait mine de ne pas pouvoir répondre à Renée Montoy (Rosie Perez) au commissariat.
Trait pour trait
Du déguisement à la manière dont elle dévoile l'arsenal qu'Harley Quinn (Margot Robbie) cache sous son manteau, la scène de Birds of Prey qui la voit prendre d'assaut le commissariat s'inspire clairement d'un moment similaire dans les comic books "Injustice".
Retour de Boomerang
"Je connais ce gars !", s'exclame Harley Quinn (Margot Robbie) devant l'avis de recherche qu'elle croise dans le commissariat. Et pour cause : il s'agit de Captain Boomerang (Jai Courtney), son acolyte de Suicide Squad qu'elle retrouvera dans la suite/reboot signée James Gunn en 2021. En prison à la fin du film de David Ayer, il faut donc croire qu'il s'est lui aussi échappé avant que Birds of Prey ne commence.
Logo land
Comme un symbole de ce qui va suivre dans Birds of Prey, le camion conduit par Harley Quinn (Margot Robbie) percute une barrière "Janus Corp." avant de faire exploser l'usine d'ACE Chemicals qui se trouve juste derrière. Le logo de la société de Roman Sionis (Ewan McGregor) réapparaît plusieurs fois au cours du récit, avec le "J" sciemment coupé du plan la plupart du temps, mais c'est dans Justice League que nous l'avions vu auparavant, pendant la première fois, pendant la scène d'ouverture au cours de laquelle Batman affronte l'un des Paradémons de Steppenwolf (et Darkseid).
Lifting
Non content d'avoir officié comme chef décorateur sur Birds of Prey, K.K. Barrett fait également du ravalement de façade sur Black Mask (Ewan McGregor), car c'est bien lui que l'on voit faire une injection de botox au grand méchant du film, le temps de ce caméo.
Divergences politiques
Parmi les diverses raisons qui expliquent que Black Mask (Ewan McGregor) en veuille à Harley Quinn (Margot Robbie) se trouvent le fait qu'elle soit une femme ou qu'elle ait voté pour Bernie. Comme Bernie Sanders, homme politique américain qui a failli être le candidat démocrate à la prochaine élection présidentielle, avant de laisser la place à son rival Joe Biden. La réalité et la fiction ne pourront donc se rejoindre, mais faut-il voir dans cette mention une allusion au fait que Roman Sionis penche du côté des Républicains, donc de Donald Trump ? Ceci expliquerait ce grief.
Harley Quinn Monroe
Interrogée (ou torturée) par les hommes de Black Mask (Ewan McGregor), Harley Quinn (Margot Robbie) bascule dans une version fantasmée de la réalité qui la voit rejouer la célèbre scène musicale des Hommes préfèrent les blondes d'Howard Hawks avec Marilyn Monroe. Et une chanson, "Diamonds are a girl's best friend", en lien avec l'intrigue de Birds of Prey, qui tourne autour d'une pierre précieuse qui a disparu.
Un Harlequin pour Harley Quinn
Il faut avoir l'œil car l'image est petite. Mais, dans la scène de Birds of Prey au cours de laquelle elle rassemble des affaires dans sa chambre, la télé de Renee Montoya (Rosie Perez) diffuse un épisode du soap opera Des jours et des vies dans lequel l'actrice Arleen Sorkin est déguisé en Harlequin. Un détail en forme de double-hommage, puisque le personnage a servi d'inspiration pour Harley Quinn, à qui la comédienne a prêté sa voix dans la série animée Batman lancée en 1992, au sein de laquelle l'associée du Joker a fait ses premiers pas.
"Nous sommes l'attraction de la soirée"
Le climax de Birds of Prey se déroule dans un parc d'attractions abandonné appelé Amusement Park. Un lieu tout droit sorti de comic books tels que "The Killing Joke", où il s'agit du QG du Joker.
Le Joker est passé par ici
Dans les comic books, et notamment "The Killing Joke", Amusement Park fait office de QG pour le Joker. Et tout porte à croire qu'il y est passé dans Birds of Prey, comme le prouve ce stock d'armes qui a été vidé, et ces rires écrits sur l'une des vitres, qui rappellent les tatouages de Jared Leto dans Suicide Squad.
Vestige de Suicide Squad
Lorsqu'Harley Quinn (Margot Robbie) et ses complices ouvrent son coffre à jouet à la recherche d'armes, en vue du final de Birds of Prey, on peut brièvement apercevoir un katana qui évoque le personnage du même nom, joué par Karen Fukuhara dans Suicide Squad. Il ne s'agit à priori pas du sien, mais tout porte à croire que l'ex-psychiatre a été assez impressionnée pour en vouloir un elle aussi.
Park Life
Dans Birds of Prey, Harley Quinn (Margot Robbie) évoque le fait d'avoir trouvé une photo d'Eleanor Roosevelt nue dans Robinson Park. Depuis le comic book "Batman - Année Un", ce lieu revient régulièrement dans l'univers DC et a ainsi été baptisé en hommage au Central Park de New York et à Jerry Robinson, artiste qui a participé à la création de Robin ou du Joker. Et on retrouve, justement, le parc dans le Joker de Todd Phillips : il s'agit de l'un des arrêts du métro de la 9th Avenue de Gotham City. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que les deux longs métrages se déroulent dans le même univers.
Rendons à César…
Est-ce une preuve des rêves de grandeur de Black Mask (Ewan McGregor) ou un simple jeu de mots autour de son vrai prénom, Roman ? Un peu des deux peut-être. Car dans la version originale, le méchant s'adresse à ses hommes de main avec la tirade suivante : "Friends, Romans, countrymen" Laquelle est issue de la pièce "Jules César" de William Shakespeare, publiée en 1623.
Blague graphique
Si Birds of Prey ne possède pas de scène post-générique, les spectateurs les plus patients ont eu droit à un petit bonus : une révélation faite en voix-off par Harley Quinn (Margot Robbie), selon qui Batman ferait des choses pas très catholiques avec des chauve-souris. Une blague récurrente tirée de la série animée Harley Quinn lancée en 2019 sur la plateforme DC Universe, et que l'on retrouve donc sur grand écran.