ATTENTION SPOILERS !!!!!!
Ce diaporama dévoile de nombreux éléments de l'intrigue du Roi Lion (2019). Si vous ne l'avez pas encore vu, nous vous conseillons de ne pas poursuivre votre lecture.
La petite souris
En 1994 : Elle sort de son trou juste après la scène d'introduction, et se fait immédiatement capturer par Scar avant que l'intervention de Zazu ne lui permette de s'échapper. Le messager du roi termine d'ailleurs lui-même - momentanément - dans la gueule du lion. En 2019 : Le petit rongeur finit par atterrir entre les griffes de Scar, mais après un assez long parcours dans la savane, où elle trottine sur les pierres du Rocher aux Lions et entre les herbes hautes. On la retrouve d'ailleurs à la fin du film, indemne, lorsque Simba reprend sa place en tant que roi.
Un combat entre Mufasa et Scar
En 1994 : "Il ne peut pas y avoir de guerre entre nous," précise Scar à son grand frère, avouant lui-même que sa force physique ne lui permet pas de se mesurer à Mufasa. En 2019 : Scar évoque un duel passé contre Mufasa dont il garde apparemment un souvenir cuisant. Sa cicatrice au niveau de l'oeil gauche viendrait-elle de là ?
Le dessin de Simba
En 1994 : A la naissance du jeune prince, Rafiki utilise différentes poudres de sa composition pour tracer une peinture à l'effigie de Simba sur le tronc de son baobab. En 2019 : C'est grâce à toutes sortes d'insectes nocturnes que le singe grave la silhouette du lionceau sur son arbre.
Je voudrais déjà être roi
En 1994 : Interprétée par Simba et Nala, cette célèbre chanson extrêmement colorée et presque hallucinatoire nous fait quitter le réalisme de la savane pour une parenthèse magique. A la fin du spectacle, les deux lionceaux parviennent à fausser compagnie à Zazu, qui termine coincé sous le derrière d'un rhinocéros. En 2019 : Beaucoup plus réaliste - mais pas moins magique - la chanson réunit à nouveau de nombreux animaux autour d'un point d'eau. Cette fois-ci, Zazu se retrouve piégé au beau milieu d'une volée d'autres oiseaux.
Le cimetière des éléphants
En 1994 : A leur arrivée dans le cimetière des éléphants, Simba et Nala ont à peine le temps de se "rire du danger" qu'ils se retrouvent immédiatement encerclés par les trois hyènes Shenzi, Banzaï et Ed. En 2019 : Nommées Shenzi, Azizi et Kamari, les trois hyènes principales sont déjà accompagnées de leurs nombreuses congénères (qui n'arrivaient que plus tard dans le film original) lorsqu'elles poursuivent les deux lionceaux dans le cimetière des éléphants.
Ed
En 1994 : Troisième larron du trio des hyènes, ce spécimen est sans conteste le plus idiot de la bande. Incapable de prononcer le moindre mot, il se contente de ricaner et de baver pendant tout le film. En 2019 : Prénommé Azizi, et toujours aussi bête, le side-kick est cette fois-ci capable de communiquer.
Le champ de ronces
En 1994 : C'est en plongeant tête la première dans une jungle d'épines que Simba parvient à échapper aux hyènes après la mort de Mufasa. Plus volumineuses que lui, ses poursuivantes sont incapables de se frayer un chemin à travers les ronces et le laissent donc s'enfuir. En 2019 : Pas de champ de ronces à traverser cette fois-ci. Simba tombe simplement d'une falaise et se cache, laissant ainsi penser aux hyènes qu'il est mort sur le coup.
Hakuna Matata
En 1994 : Lorsqu'ils trouvent Simba inconscient dans le désert, Timon et Pumbaa le réveillent et tentent de lui remonter le moral en entonnant leur chanson préférée. En 2019 : Probablement en référence aux fans de la première heure et à la renommée mondiale que s'est rapidement acquise Hakuna Matata, les deux compagnons s'étonnent du peu de réaction lorsqu'ils démarrent leur célèbre mélodie. "C'est tout ce que ça te fait ? D'habitude, c'est l'euphorie !," affirment-ils à Simba.
"J'étais jeune phacochère..."
En 1994 : Au milieu de la chanson Hakuna Matata, Pumbaa évoque ses jeunes années et la période où les autres animaux le rejetaient en raison de son odeur. En 2019 : Le phacochère raconte la même anecdote mais cette fois-ci, le flash-back le présente sous la forme d'un adorable petit marcassin.
"Je déclenche une tempête, chaque fois que je..."
En 1994 : Juste avant de prononcer une grossièreté, le phacochère est coupé par Timon qui s'exclame : "Non, Pumbaa, pas devant les enfants !" En 2019 : "... chaque fois que je pète !" 25 ans plus tard, Pumbaa parvient enfin à aller au bout de sa phrase, et s'offre même le luxe de la concrétiser physiquement, étonné que Timon ne l'ait pas interrompu cette fois-ci. Celui-ci lui répond qu'il a fini par lâcher l'affaire.
La bande à Timon et Pumbaa
En 1994 : Le phacochère et la mangouste vivent seuls dans la jungle, se nourrissant d'insectes, d'eau fraîche et de verdure lorsque Simba les rencontre. En 2019 : Tout un petit groupe d'animaux - renards, antilopes et autres bestioles - vivent en communauté avec Timon et Pumbaa, qui semblent être les leaders de l'équipe.
Le flow de Simba
En 1994 : Grandissant au fur et à mesure de la chanson avec ses nouveaux amis, Simba finit par entonner le dernier couplet avec une voix de jeune adulte. En 2019 : Difficile à arrêter une fois sur sa lancée, le jeune lion finit même par fatiguer Timon et Pumbaa, qui prennent des mines blasées pour éviter d'avouer à Simba qu'ils sont jaloux de son talent musical.
Scar et Sarabi
En 1994 : Depuis que Scar a pris le pouvoir, une terrible famine s'est abattue sur la Terre des Lions. La mère de Simba, responsable de la chasse, tente de convaincre l'usurpateur que son peuple se meurt, mais ce dernier n'hésite pas à la brutaliser dès qu'elle prononce le nom de Mufasa. En 2019 : En plus de tyranniser les lionnes et Sarabi, Scar propose à cette dernière de devenir sa nouvelle reine, offrant d'apaiser sa faim en échange de son consentement. Une proposition qu'elle refuse fermement après avoir précisé à Scar que la pénurie de gibier était dûe à la surchasse.
La fuite de Nala
En 1994 : Demeurée auprès des lionnes pendant plusieurs années, Nala finit par retrouver Simba en pleine jungle, mais son départ de la Terre des Lions n'est pas montré dans le film. En 2019 : La fuite de la jeune lionne fait l'objet d'une séquence inédite, dans laquelle elle parvient à échapper à la vigilance des hyènes et de Scar avec l'aide de Zazu.
Au poil !
En 1994 : Lorsque Simba, hanté par les fantômes de son passé, s'effondre de désespoir au sommet d'une falaise, un nuage de poussière se forme et - porté par le vent - apporte à Rafiki la bonne nouvelle : le jeune roi est vivant. En 2019 : Ici, c'est une mèche de poils de Simba qui est emportée au loin. Attrapé par un oiseau qui s'en sert pour fabriquer son nid, elle est ensuite digérée par une girafe, transportée par un bousier, récupérée par une colonie de fourmis et tranquillement acheminée jusqu'au baobab de Rafiki. Bref, le fameux "cycle de la vie" !
"Dans la jungle, terrible jungle..."
En 1994 : Juste avant de rencontrer Nala, Timon et Pumbaa revisitent ce célèbre classique en se promenant dans la jungle, pendant quelques secondes. En 2019 : Ici, les deux interprètes sont accompagnés par tous leurs amis animaux, et la reprise dure beaucoup plus longtemps. Le résultat : une véritable chorale naturelle en pleine jungle (terrible jungle).
L'Amour Brille sous les Etoiles
En 1994 : Le soir tombe sur la jungle, et sous les yeux inquiets de Timon et Pumbaa, Simba et Nala célèbrent leurs retrouvailles en musique. D'une puissance romantique rarement égalée chez Disney, la scène a même valu à Elton John l'Oscar de la meilleure chanson originale. En 2019 : Relativement semblable à la séquence originale, la chanson - interprétée cette fois-ci par Beyoncé et par Donald Glover - semble pourtant avoir lieu de jour. Même si la lumière se tamise et si les ombres s'étirent - évoquant l'approche du crépuscule - la scène a plutôt l'air de survenir en fin d'après-midi.
Le retour de Simba
En 1994 : Quelques secondes seulement, au rythme des tambours et au ralenti, suffisent à Simba pour retraverser le désert en sens inverse, en direction de la Terre des Lions et du trône que Scar lui a usurpé. En 2019 : Porté une chanson inédite (interprétée par Beyoncé en VO, par Anne Sila en VF), le retour de Simba dure beaucoup plus longtemps dans cette nouvelle version. En cours de route, il parvient à rattraper Nala, et les deux lions font donc le voyage ensemble.
Diversion
En 1994 : Pour attirer les hyènes loin du Rocher aux Lions et permettre à Simba et Nala d'atteindre Scar, Timon et Pumbaa entament une chanson hawaïenne d'anthologie. Pour l'occasion, la mangouste se déguise en vahiné et le phacochère en cochon rôti. En 2019 : La diversion de Timon et Pumbaa fait cette fois-ci l'objet d'un joli petit clin d'oeil à un autre classique Disney des années 90, lui aussi reproduit récemment en prises de vues réelles : La Belle et la Bête. En l'occurrence, la séquence que réinterprètent les deux amis est celle du dîner-spectacle organisé par Lumière, C'est la Fête. En effet, les paroles de la chanson en question sont plutôt adaptées au leure culinaire qu'est censé représenter Pumbaa : "Détendez-vous, ne pensez plus à rien, prenez place, et laissez la haute gastronomie française vous présenter... votre dîner."
"C'est moi qui ai tué Mufasa"
En 1994 : Après avoir entendu la vérité de la bouche de son oncle, qui pensait pouvoir le supprimer à son tour, Simba se relève et contre-attaque, obligeant Scar à avouer son meurtre publiquement, devant les lionnes et les hyènes. En 2019 : C'est Sarabi qui devine la vérité après avoir entendu Scar murmurer à Simba qu'il lui rappelait son père quand il est mort. Elle en déduit ainsi qu'il était bien présent à ce moment précis, et qu'il a donc lui-même organisé la mort du roi.
Nala VS Shenzi
En 1994 : Même si la lionne sème la panique parmi les hyènes durant la bataille finale, elle n'affronte pas spécifiquement Shenzi. En 2019 : Ici, un face-à-face (court mais intense) est organisé et mis en scène entre la jeune héroïne et la meneuse des hyènes, qui finit d'ailleurs par le regretter amèrement.
EN BONUS : Quelques répliques
Difficile de ne pas s'en rendre compte lorsqu'on est un fan hard core de la version française du Roi Lion : même si la plupart des répliques de 2019 sont identiques à celles de 1994, certaines phrases ont légèrement changé. Par exemple :
- Le fameux "Pas Zazu !!!" de Simba et Nala s'est ainsi transformé en "Zazu ?!"
- "Je me ris du danger" est devenu "Le danger, je lui ris au nez"
- "Tu m'embrouilles la crinière" est devenu "Tu m'emmêles la crinière"
- Et le solennel "N'oublie pas" de Mufasa a évolué en "Noublie jamais."
