L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON
Sortie française : 4 février 2009 - Box-office France : 2 595 615 entrées - Box-office Monde : 333,9 M°$ L'histoire incroyable, les effets spéciaux novateurs, les retrouvailles avec Brad Pitt... Tout était réuni pour que Benjamin Button rencontre le public tout en permettant à David Fincher de mettre la main sur un Oscar. S'il finit deuxième plus gros succès du réalisateur (en France comme dans le Monde), il échouera dans sa course à la statuette. Mais chaque rediffusion prouve à quel point le long métrage a durablement marqué les cinéphiles.
LOL
Sortie française : 4 février 2009 - Box-office France : 3 665 495 entrées Sur le papier, difficile de croire à cette énième comédie sur fond de fossé entre les générations. 3 665 495 spectateurs plus tard, LOL nous fait mentir en devenant le neuvième plus gros succès de l'année 2009 (et le troisième français) et se révèle être un jolie petite surprise dans laquelle on découvre de nouvelles têtes. Parmi elles, Christa Théret bien sûr, mais également Félix Moati ou un certain Pierre Niney. Le succès sera moins au rendez-vous avec le remake américain sorti en 2012.
MORSE
Sortie française : 4 février 2009 - Box-office France : 29 946 entrées - Box-office Monde : 11,2 M°$ En France comme dans le monde, le box-office ne rend pas bien compte de son impact. Car Morse a fait figure de véritable coup de maître, auxquels beaucoup se réfèrent encore aujourd'hui lorsqu'il s'agit d'approcher l'épouvante et l'horreur de façon intimiste. Beaucoup copié (y compris par son honorable remake américain), jamais égalé, le film qui a révélé le réalisateur Tomas Alfredson n'a rien perdu de sa puissance évocatrice ni de l'ambiance générée par l'ambiguïté qu'il diffuse dans cette atmosphère glaciale.
VOLT, STAR MALGRÉ LUI
Sortie française : 4 février 2009 - Box-office France : 2 973 045 entrées - Box-office Monde : 310 M°$ Sympathique, drôle, survolté... Volt n'est pas le film qui a enteriné la renaissance animée des studios Disney (La Princesse et la Grenouille puis Raiponce s'en chargeront peu après). Mais ce long métrage aux accents cartoon a confimé qu'ils étaient sur la bonne voie, après une série de suites de classiques et des films beaucoup plus oubliables. Avec son énergie et son rongeur de sidekick, celui-ci est parvenu à sortir du lot. Et surtout, il marquait les débuts de Byron Howard, l'un des hommes forts du renouveau disneyien, qui frappera ensuite un grand coup avec Raiponce, puis l'oscarisé Zootopie.
BRENDAN ET LE SECRET DE KELLS
Sortie française : 11 février 2009 - Box-office France : 162 924 entrées - Box-office Monde : 739 454 $ Et le monde (dont la France) découvrit le talent de Tomm Moore, qui s'est affirmé comme l'une des voix les plus singulières du monde de l'animation. Succès d'estime avant tout, Brendan et le Secret de Kells nous a permis de découvrir le style et l'univers d'un cinéaste fasciné par les mythes et légendes, et qui a depuis transformé l'essai avec Le Chant de la mer.
DOUTE
Sortie française : 11 février 2009 - Box-office France : 137 238 entrées - Box-office Monde : 50,9 M°$ Que Meryl Streep soit en lice pour les Oscars, pas de surprise. Pareil pour Philip Seymour Hoffman. Outsider de l'édition 2009, Doute a en revanche permis de réaliser qu'Amy Adams n'était pas que la princesse Nunuche d'Il était une fois, et - surtout - de faire découvrir Viola Davis au grand public. On connaît la suite, et notamment son sacre pour Fences en 2017.
LE SÉMINAIRE
Sortie française : 11 février 2009 - Box-office France : 478 855 entrées La fin d'une ère entamée le 29 septembre 2001, date de diffusion du premier épisode de Caméra Café. Avec moins de 500 000 entrées en fin de parcours, ce deuxième film tiré de la série de M6 réalise un score presque quatre fois inférieur aux 1 787 163 spectateurs du précédent, Espace Détente, et ce Séminaire marque les adieux de Jean-Claude Convenant et Hervé Dumont.
VENDREDI 13
Sortie française : 11 février 2009 - Box-office France : 131 018 entrées - Box-office monde : 91,4 M°$ Après Massacre à la tronçonneuse, Marcus Nispel s'attaque à un autre classique de l'horreur. Avec moins de réussite même si ce Vendredi 13 est un joli succès dans le monde, au vu de son budget de 19 millions de dollars. Pas assez seulement pour qu'une suite ne voit le jour, puisqu'il s'agit là de la dernière apparition de Jason Voorhees au cinéma. Il y a dix ans donc.
THE WRESTLER
Sortie française : 18 février 2009 - Box-office France : 244 114 - Box-office Monde : 44,7 M°$ Un succès critique plus que public. Même si le film a largement remboursé les 6 millions de dollars de son budget, il marque surtout la renaissance cinématographique de Mickey Rourke, avec un rôle parmi les plus marquants de sa carrière, qui fait écho à sa vie et son passé de boxeur. Lancée avec un Lion d'Or au Festival de Venise, la success story de The Wrestler devait s'achever avec un Oscar du Meilleur Acteur... mais Sean Penn et Harvey Milk sont passés par-là.
BELLAMY
Sortie française : 25 février 2009 - Box-office France : 349 983 entrées Quand deux monstres sacrés se rencontrent. Enfin. Il aura en effet fallu attendre le dernier long métrage de Claude Chabrol (décédé en septembre 2010) pour que celui-ci dirige Gérard Depardieu. Et force est de constater que l'acteur bonifie le cinéma du réalisateur, et inversement, dans ce Bellamy, hommage humaniste et jubilatoire à l'univers policier de Georges Simenon. L'art de terminer sur une bonne note.
BOY A
Sortie française : 25 février - Box-office France : 91 882 entrées - Box-office Monde : 1,2 M°$ Typiquement le genre de film sorti de nulle part mais qui laisse une impression durable. Outre son beau récit de rédemption et de réinsertion, Boy A possède un sacré atout dans sa manche, une révélation XXL du nom d'Andrew Garfield, qu'Hollywood ne tardera pas à attirer dans sa toile... pour mieux le laisser retourner vers le cinéma indépendant qui lui a permis de se faire un nom.
GRAN TORINO
Sortie française : 25 février 2009 - Box-office France : 3 411 031 entrées - Box-office Monde : 270 M°$ Jusqu'à la récente Mule, il s'agissait du dernier rôle de Clint Eastwood devant sa propre caméra. Et de l'un de ses plus beaux films, crépusculaire jusqu'à l'os. L'acteur et réalisateur y règle ses comptes avec sa propre légende (la Gran Torino du titre n'est pas sans rappeler la voiture de L'Inspecteur Harry), et s'offre ce qui reste son plus gros succès en France.