La Petite princesse (1995)
Parmi les plus beaux plans du cinéma d'Alfonso Cuarón, on retrouve ce plan de La Petite princesse où Sara, dans l'encadrement de la fenêtre du grenier qui lui fait office de chambre et à contre-jour, tournoie sous les flocons de neige qui s'engoufrent dans la pièce, saluant Ram Dass, le soldat indien qui vit de l'autre côté de la rue.
Toujours dans La Petite princesse, les plans où Sara se projette avec Becky dans son récit du Râmâyana, sont particulièrement soignés. Celui-ci où les deux petites filles se tiennent sur la tête d'une immense statue dans un halo de lumière, est sublime. On note par ailleurs La Petite princesse marque la première collaboration du cinéaste avec le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki.
Y tu mamá también (2001)
Y tu mamá también est traversé par des changements d'échelles de plans : des plans d'ensemble, où l'on ne distingue donc pas les visages, aux gros plans qui nous rapprochent de l'intimité des personnages. Cela donne lieu, par exemple, à ce plan magnifique à la station essence avec Diego Luna qui court vers la voiture prête à démarrer, avec le paysage en arrière-plan.
Le plan séquence dit du "jukebox" est un autre plan marquant du film. Dans un bar miteux, on suit Luisa (Maribel Verdú) qui se rend vers le jukebox, chante, danse, seule puis entourée des garçons, devant la caméra qui ne la lâche pas, faisant grimper la sensation de voyeurisme et la sensualité de la scène à leur maximum.
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)
Le troisième volet de la saga Harry Potter, réalisé par Cuarón, est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs et ce n'est pas pour rien. Ce plan où Harry survole le lac sur le dos de Buck, l'hippogriffe, qui vient caresser l'eau scintillantes de ses sabots, est d'une grande poésie.
Dans un autre plan orchestré avec une grande fludité, la caméra descend depuis le plafond dans la grande salle de réception de Poudlard éclairée à la lumière des bougies alors que la tempête fait rage au-dehors, s'avance dans l'allée entre les élèves puis remonte vers le choeur en se rapprochant des jeunes sorciers qui chantent.
Les Fils de l'homme (2006)
Au premier plan, dans la pénombre, le personnage de Théo (Clive Owen), et dans la deuxième moitié du cadre coupé en deux par la fenêtre, à l'arrière plan, celui de Kee (Clare-Hope Ashitey). La composition de ce plan très pictural des Fils de l'homme est absolument parfaite.
Parmi les nombreux plans séquences du cinéma de Cuarón, impossible de ne pas retenir celui de l'émeute dans Les Fils de l'homme, où la lumière est parfaitement maîtrisée et où la caméra tournoie au rythme des déflagrations et nous entraîne au plus près de la violence et permet au spectateur de s'immerger complètement dans la scène, presque comme si l'on était un personnage de jeu vidéo.
Gravity (2013)
On l'aura compris, le plan séquence est l'une des marques de fabrique du cinéaste mexicain. Le plan d'ouverture de Gravity, qui dure plus de 15 minutes, tourné sur fond vert grâce à un bras robotique, restera très certainement comme l'un des plus impressionnants de ces dernières années, voire de l'histoire du cinéma.
Roma (2018)
Rarement un plan fixe sur un sol que l'on nettoie nous aura autant fasciné. Le premier plan de Roma, sur le carrelage rincé à l'eau, dans laquelle se reflètent le ciel et un avion qui passe, en noir et blanc, est presque une oeuvre à part entière.
Enfin, prouesse technique que ce plan en travelling sur la plage, où la figure de Cléo se détache à contre-jour et où la caméra, qui la suit, s'engoufre avec elle dans les vagues avant de revenir sur la terre ferme.
La bande-annonce de Roma, disponible à partir du 14 décembre sur Netflix :
Gravity (2013)
On l'aura compris, le plan séquence est l'une des marques de fabrique du cinéaste mexicain. Le plan d'ouverture de Gravity, qui dure plus de 15 minutes, tourné sur fond vert grâce à un bras robotique, restera très certainement comme l'un des plus impressionnants de ces dernières années, voire de l'histoire du cinéma.
Les Fils de l'homme (2006)
Au premier plan, dans la pénombre, le personnage de Théo (Clive Owen), et dans la deuxième moitié du cadre coupé en deux par la fenêtre, à l'arrière plan, celui de Kee (Clare-Hope Ashitey). La composition de ce plan très pictural des Fils de l'homme est absolument parfaite.
Roma (2018)
Rarement un plan fixe sur un sol que l'on nettoie nous aura autant fasciné. Le premier plan de Roma, sur le carrelage rincé à l'eau, dans laquelle se reflètent le ciel et un avion qui passe, en noir et blanc, est presque une oeuvre à part entière.
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)
Dans un autre plan orchestré avec une grande fludité, la caméra descend depuis le plafond dans la grande salle de réception de Poudlard éclairée à la lumière des bougies alors que la tempête fait rage au-dehors, s'avance dans l'allée entre les élèves puis remonte vers le choeur en se rapprochant des jeunes sorciers qui chantent.
La Petite princesse (1995)
Parmi les plus beaux plans du cinéma d'Alfonso Cuarón, on retrouve ce plan de La Petite princesse où Sara, dans l'encadrement de la fenêtre du grenier qui lui fait office de chambre et à contre-jour, tournoie sous les flocons de neige qui s'engoufrent dans la pièce, saluant Ram Dass, le soldat indien qui vit de l'autre côté de la rue.
La Petite princesse (1995)
Toujours dans La Petite princesse, les plans où Sara se projette avec Becky dans son récit du Râmâyana, sont particulièrement soignés. Celui-ci où les deux petites filles se tiennent sur la tête d'une immense statue dans un halo de lumière, est sublime. On note par ailleurs La Petite princesse marque la première collaboration du cinéaste avec le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki.
Y tu mamá también (2001)
Y tu mamá también est traversé par des changements d'échelles de plans : des plans d'ensemble, où l'on ne distingue donc pas les visages, aux gros plans qui nous rapprochent de l'intimité des personnages. Cela donne lieu, par exemple, à ce plan magnifique à la station essence avec Diego Luna qui court vers la voiture prête à démarrer, avec le paysage en arrière-plan.
Y tu mamá también (2001)
Le plan séquence dit du "jukebox" est un autre plan marquant du film. Dans un bar miteux, on suit Luisa (Maribel Verdú) qui se rend vers le jukebox, chante, danse, seule puis entourée des garçons, devant la caméra qui ne la lâche pas, faisant grimper la sensation de voyeurisme et la sensualité de la scène à leur maximum.
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)
Le troisième volet de la saga Harry Potter, réalisé par Cuarón, est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs et ce n'est pas pour rien. Ce plan où Harry survole le lac sur le dos de Buck, l'hippogriffe, qui vient caresser l'eau scintillantes de ses sabots, est d'une grande poésie.
Les Fils de l'homme (2006)
Parmi les nombreux plans séquences du cinéma de Cuarón, impossible de ne pas retenir celui de l'émeute dans Les Fils de l'homme, où la lumière est parfaitement maîtrisée et où la caméra tournoie au rythme des déflagrations et nous entraîne au plus près de la violence et permet au spectateur de s'immerger complètement dans la scène, presque comme si l'on était un personnage de jeu vidéo.
Roma (2018)
Enfin, prouesse technique que ce plan en travelling sur la plage, où la figure de Cléo se détache à contre-jour et où la caméra, qui la suit, s'engoufre avec elle dans les vagues avant de revenir sur la terre ferme.