Ecoutez notre podcast spécial qui revient sur nos tops des meilleurs films de 2018 :
Le casse-cou de l'année : Tom Cruise dans "Mission : Impossible - Fallout"
Faire de la moto sans casque dans les rues de Paris, et prendre le rond-point de la place de l’Etoile à contresens ? Facile ! Une chute libre réalisée une centaine de fois pour obtenir LA bonne prise ? Les doigts dans le nez. Piloter un hélicoptère pour de vrai ? Presque banal pour Tom Cruise, qui s’est surpassé avec Mission : Impossible - Fallout. Un palmarès auquel il faut ajouter une chute vertigineuse de l’hélico mentionné plus haut, ou encore ce saut entre deux immeubles qui a valu une cheville cassée à la star. Preuve (conservée au montage) que l’acteur reste quand même un peu humain malgré tout.
Le Black Power de l'année : Black Panther
Une panthère qui s'est taillé la part du lion. Succès fulgurant puis triomphe absolu au Box Office américain d'abord et mondial ensuite, avec 1,34 milliards $ de recettes au compteur, le film Marvel a été perçu comme un puissant catalyseur de la fierté afro-américaine et plus largement de l'empowerment noir, tout en marquant un tournant dans la représentation des Noirs au cinéma. Un destin hors du commun pour cette oeuvre et un impact auquel même les as du service marketing de Disney n'auraient osé rêver dans de telles proportions.
La brochette de slips de l’année : Le Grand Bain
C'est l'un des cartons ciné de cette année (le cap des 4 millions d'entrées a été franchi). Succès public et critique, Le Grand Bain, premier film en solo de Gilles Lellouche, nous a aussi offert la plus belle brochette de slips de bain de 2018 ! Bonnets de bain, torses velus et bedonnants, et mini-slips ou caleçons, le glamour revisité façon piscine !
La brochette de moumoutes de l’année : Un peuple et son roi
De la brochette de slips à la brochette de... moumoutes ! Nous ne pouvions pas résister à l'idée de faire un clin d'oeil à Un peuple et son roi de Pierre Schoeller qui a réuni cette année une grande partie du gratin du cinéma d'auteur français. Avec un casting en grande partie affublé de perruques afin d'endosser les rôles de personnages historiques clé (Robespierre, Danton, Marat...), comme ici Laurent Lafitte en Louis XVI.
Le film (très vaguement) basé sur une histoire vraie de l’année : Bohemian Rhapsody
Bohemian Rhapsody, le biopic sur Queen a refait l'histoire du groupe pour ajouter à la dramaturgie du film, inventant la séparation du groupe ou avançant la date de la maladie de Freddie Mercury entre autres…
Le pourcentage de l’année : 94%
A quoi peuvent bien correspondre ces 94% ? Il s'agit du pourcentage glaçant de femmes de l'industrie hollywoodienne ayant déjà été victimes de harcèlement ou d'agressions à caractère sexuels, selon un sondage réalisé par le quotidien USA Today, auprès de 843 femmes de l'industrie du spectacle (productrices, actrices, scénaristes, réalisatrices, monteuses et d'autres). Les autres chiffres sont tout aussi accablants : 21% furent forcées à pratiquer un acte sexuel; 29% ont assisté à de l'exhibitionnisme; 69% ont été touchée de façon sexuelle; 75% ont vu d'autres femmes subir des commentaires sexuels non désirés; 87% ont subi des commentaires, des blagues ou des gestes sexuels non désirés... Il y a définitivement quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood et ses décors en carton pâte...
Le geste de l’année : Thanos dans Avengers Infinity War
A la fin d'Avengers: Infinity War, Thanos, en possession des six pierres d'infinité, fait ce qu'il avait annoncé : il élimine la moitié de la population... d'un simple claquement de doigts ! Un final culte au cours duquel partent en cendres plusieurs figures marquantes du Marvel Cinematic Universe. Forcément, on attend avec impatience Avengers: Endgame pour connaître la suite de l'histoire...
Le fruit défendu de l'année : la pêche de "Call Me By Your Name"
Vous n’avez peut-être pas vu le film, mais sans aucun doute entendu parler de la fameuse pêche de Call Me By Your Name. Celle avec laquelle Elio (Timothée Chalamet) assouvit son désir avant d’être rejoint par Oliver (Armie Hammer), qui ne serait pas contre goûter à ce fruit défendu. S’ensuit un petit suspense qui ne manque pas de faire réagir un public ignorant peut-être pas que dans le livre d'André Aciman dont le long métrage est adapté, la pêche juteuse est mangée.
Le persona non grata de l’année : James Gunn viré par Disney pour ses tweets vieux de 10 ans
Après avoir livré deux épisodes à succès des Gardiens de la Galaxie, ramification cool et nostalgique du MCU, le cinéaste James Gunn s'apprêtait à se mettre au travail sur le troisième volet. Mais lorsque les dirigeants du studio Disney sont tombés sur quelques tweets scabreux, vieux de dix ans, plaisantant sur des sujets comme le viol et la pédophilie, la sanction fut immédiate et sans appel. Le réalisateur fut immédiatement renvoyé, au grand désarroi de son équipe. Qu'à cela ne tienne : trois mois plus tard, le voilà déjà en négociations avec la Warner et DC pour tourner la suite de Suicide Squad.
Le trublion et polémiste de l'année : Netflix
En une poignée d'année à peine, la plateforme Netflix s'est imposée comme un acteur majeur et donc incontournable non seulement de la SVOD, mais aussi dans la production d'oeuvres cinématographiques et télévisuelles. Si elle a fait montre d'une inflexion dans sa stratégie, annoncant la sortie de ses dernières productions dans certaines salles américaines et européennes avant leur mise à disposition en ligne, leur permettant ainsi de concourir aux Oscars, la situation reste malgré tout très tendue entre la plateforme et de nombreux exploitants de salles de cinéma, qui refusent de diffuser ses oeuvres, même quand elles gagnent un prestigieux Lion d'or à Venise comme Roma. Netflix n'a pas fini de rebattre les cartes et d'ébranler l'écosystème audiovisuel mondial...
Le crash (intersidéral) de l’année : Solo
Solo aurait coûté 300 millions de dollars et n'aurait rapporté que 392 millions, loin du milliard de Rogue One. Cet échec a forcé le PDG de Disney à ralentir la cadence des films Star Wars à venir. Autre crash, Mortal Engines, qui a réalisé un premier week-end catastrophique avec 7,55 millions de dollars récoltés pour un budget de 100 millions.
Le témoignage coup de poing de l’année : Tu t’appelais Maria Schneider
Quelques mois avant le décès du cinéaste Bernardo Bertolucci, réalisateur du Dernier Tango à Paris, l'écrivaine et journaliste Vanessa Schneider ravivait le souvenir de sa cousine, la comédienne star du Dernier Tango à Paris, Maria Schneider, tourmentée, sous le choc, depuis le tournage de ce film sulfureux. Un livre poignant, portrait intime de cette comédienne dont le nom reste associé à ce film.
L’histoire post #MeToo sordide de l’année : Asia Argento accusée d’agression sexuelle
"Aucun harceleur ne s'en sortira impunément" avait lâché Asia Argento, victime d'Harvey Weinstein, dans un puissant discours à la cérémonie de clôture du festival de Cannes cette année. C'est dire la stupeur générale qui a frappé à peine deux mois plus tard, lorsqu'elle est accusée à son tour d'agression sexuelle sur l'acteur Jimmy Bennett pour des faits datant de 2013, alors qu'il avait 17 ans. L'actrice a nié et a accusé à son tour Bennett de l'avoir agressée sexuellement. Le New York Times a enfoncé la version de la comédienne en révélant qu’Asia Argento - plus exactement son compagnon Anthony Bourdain, mort le 8 juin dernier - avait conclu un accord financier de 380 000 dollars avec Jimmy Bennett en échange de son silence. Entre accusations réciproques, démentis catégorique à grands coups de communiqués de presse et de déclarations d'avocats, l'ère post #MeToo vire à l'aigre pour celle qui fut une des principales accusatrices du producteur déchu.
La révélation de l’année : Félix Maritaud
Aperçu dans un rôle secondaire dans 120 Battements par minute, Félix Maritaud a explosé cette année grâce à un rôle avant tout, Sauvage, premier long métrage de Camille Vidal Nacquet, sélectionné à la Semaine de la critique. Il y est vibrant, émouvant, bouleversant. On a pu le voir également dans l'excellent téléfilm Jonas (photo), ainsi que dans un petit rôle dans Un Couteau dans le coeur.
Le caméo ultime de l'année : Stan Lee dans "Spider-Man New Generation"
Même animé, ce devait être un caméo comme les autres. Mais le décès de Stan Lee, le 12 novembre, a rendu son apparition dans Spider-Man New Generation plus touchante encore. Et ce alors qu’elle revêt un côté méta vu que le créateur de Peter Parker incarne le gérant du magasin dans lequel Miles va acheter un costume d’Homme-Araignée, en craignant que la taille ne convienne pas : "Cela finit toujours par aller", lui répond l’homme doté du visage de ce pilier de la pop culture, façon de nous rappeler que ça n’est pas la tenue mais l’humain et son cœur qui font le héros.
Le come-back inattendu : le tournage de la nouvelle suite d’Un homme et une femme
Le culte Un homme et une femme avait connu une suite en 1986, intitulée Un homme et une femme : vingt ans déjà. En 2018, qui aurait pu prédire un troisième film ? C'est pourtant le sacré pari que s'est lancé Claude Lelouch avec Les Plus belles années, tourné une nouvelle fois à Deauville et pour lequel il a refait appel à l'iconique duo Jean-Louis Trintignant/Anouk Aimée.
Le galérien de l’année : Terry Gilliam et son Don Quichotte
Après 25 ans à essayer de sortir un film sur Don Quichotte, Terry Gilliam a enfin réussi à le sortir à Cannes puis en salle avant que le coproducteur Paulo Branco n'en récupère finalement les droits.
La vénère de l’année : Frances McDormand dans 3 Billboards
Parfait personnage post mouvement #MeToo, Mildred Hayes interprétée par Frances McDormand dans 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance est une véritable dure-à-cuire qui ne lâchera rien pour que la police retrouve l'assassin de sa fille. A la clef : un Oscar et un discours inoubliable au cours duquel la comédienne a demandé à toutes les femmes de l'assistance de se lever et de se tenir debout avec elle.
Le "elle a osé de l’année" : Blanche Gardin aux César 2018
Si un prix devait être remis au remettant de prix de l'année (vous suivez ?!), l'humoriste et comédienne Blanche Gardin le remporterait haut la main ! Non contente d'avoir surpris tout le monde aux César en ironisant sur Me Too affublée d'un badge "I Love Louis CK", elle a frappé plus fort encore lors de la cérémonie des Molières avec un discours drôle et tellement cash, égratignant notamment Roman Polanski.
Le baiser transgressif de l’année : les Veuves
Dès les premières images des Veuves de Steve McQueen, le personnage interprété par Liam Neeson embrasse goulûment sa femme, jouée par Viola Davis. En 2018, sur grand écran, un couple mixte qui échange un gros bisou, ce n'est toujours pas si fréquent que ça...
Le film dans le film de l’année : Shining dans Ready Player One
Pour récupérer la seconde clé dissimulée par James Halliday dans l'OASIS, Parzival et ses amis devront visiter le film préféré de ce dernier. Pas de chance pour eux, il s'agit de Shining, le classique de l'horreur signé Stanley Kubrick. Lors d'une scène visuellement bluffante où l'Overlook Hotel reprend littéralement vie sous nos yeux, Spielberg, non content d'exécuter d'incroyables tours de magie à l'intérieur de ses propres films, se met donc à métamorphoser ceux des autres.
Le grand écart de l’année : Luca Guadagnino de Call Me By Your Name à Suspiria
Difficile de faire plus différent. Début 2018, Luca Guadagnino signe Call me By Your Name, romance estivale passionnée se déroulant dans la campagne italienne. Quelques mois plus tard seulement, changement radical pour le réalisateur qui dévoile Suspiria, remake du classique de l'horreur de son compatriote Dario Argento.
Le cameo WTF de l’année : Brad Pitt dans Deadpool 2
Alors que les membres de la X-Force se font misérablement disséminer les uns après les autres, le dénommé Fantôme dont le pouvoir est l'invisibilité recouvre son apparence l'espace d'une seconde lorsqu'il se fait électrocuter, nous dévoilant ainsi le visage... de Brad Pitt ?!!
La scène post-générique de l’année : Ant-Man et la Guêpe
Au terme d'un film relativement moins palpitant qu'Avengers: Infinity War, il faut bien le dire, les morceaux se recollent finalement pour continuer à teaser méchamment la suite de la grande aventure Marvel. Victimes eux aussi du funeste claquement de doigts de Thanos, les comparses de Scott Lang partent en fumée... pile au moment où Ant-Man était parti explorer l'infiniment petit sous leur supervision. La question est donc désormais : comment va-t-il réussir à revenir ?
La disparition photoshoppée de l’année : James Franco effacé de la couverture de Vanity Fair pour cause d’accusation d’agression sexuelle
Accusés par cinq femmes de harcèlement sexuel, l'acteur et réalisateur James Franco n'a pas seulement dû faire une croix sur une nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans le rôle de Tommy Wiseau dans The Disaster Artist, il a aussi disparu de la couverture du numéro annuel de Vanity Fair spécial Hollywood. Merci photoshop.
L’icône déchue de l’année : John Lasseter
En congé sabbatique depuis la révélation fin 2017 de comportements abusifs avec ses collaborateurs, John Lasseter, ancien directeur artisique de Disney/Pixar, papa de Woody et Buzz et figure iconique du cinéma d'animation, ne fera plus partie de la firme à la fin de l'année. On note que son éviction fait également suite à des accusations de harcèlement.
La scène d’ouverture où on a cru qu’on s’était trompé de salles et en fait non : Mektoub My Love
Si les scènes de sexe de La Vie d'Adèle avait déjà beaucoup fait parler, celle qui ouvre Mektoub My Love, se place dans leur continuité directe. Pour une entrée en matière, on peut dire que la scène d'amour entre Ophélie et Tony dans les premières minutes du film est intense... et crue. Pas de doute, on est bien chez Kechiche.
La page qui se tourne de l’année : la fermeture de la partie distribution d’EuropaCorp
Après l'échec commercial de Valérian et plusieurs dizaines de millions d'euros de perte, la société a annoncé début décembre qu'elle cessait ses activités de distribution (qui représentaient 18% de son chiffre d'affaires annuel). Ses deux prochains films, Anna (de Luc Besson) et Nous finirons ensemble (de Guillaume Canet), ont ainsi été récupérés par Pathé.
Les coups de vieux de l’année
Dans la peau d'une star de la chanson vieillissante, Alex Lutz nous a bouleversés. Maquillage parfait, voix rocailleuse à souhait, démarche, posture et mimiques étudiées, l'interprète de Guy nous a livré le meilleur de ce qu'il sait jouer, dans son documenteur tout sauf caricatural. / Dans la fresque amoureuse Un amour impossible, Virginie Efira incarne une héroïne romantique moderne, forte et combattive, que l'on suit sur plusieurs années, de sa jeunesse naïve à sa vieillesse brisée. Transformée par sept heures de maquillage, la comédienne, son visage usé et sa démarche abîmée, nous ont convaincus autant que fascinés.
Les cabots de l'année : "L'Île aux chiens", "Chien"...
2018 était l’année du chien, et les salles obscures n’ont pas manqué de nous le rappeler, avec un beau défilé canin : un Vincent Macaigne animal dans Chien de Samuel Benchetrit, pour remplacer la pauvre bête au sort peu enviable du début du film ; les animaux que soigne Marcello dans Dogman, dont le molosse de la scène d’ouverture ; Max, fidèle compagnon du Grinch transformé en renne ; ou la bien-nommée Île aux chiens de Wes Anderson, excellente fable en stop-motion avec des canidés plus humains que jamais. 2018, une année ciné de wouf !
Le malaise de l’année
Une petite fille qui joue tranquillement dans sa chambre, un homme "ami" qui lui propose de se joindre à elle. De jouer à la poupée mais plutôt dans la salle de bain, sans en parler à ses parents... évidemment. La scène d'ouverture des Chatouilles frappe fort, à l'image du film choc centré sur les ravages de la pédophilie, l'énergie nécessaire pour s'en sortir et le déni généralisé qui s'ensuit. Le cri du corps et du coeur salvateur de 2018.
La montée des marches de l’année : les 82 femmes de Cannes
Pendant le Festival de Cannes, 82 actrices et réalisatrices, symbolisant les 82 femmes (seulement) ayant présenté un film en compétition depuis la 1ère édition, ont monté ensemble les marches du Palais. Une charte a également été signée par l'ensemble des sélectionneurs lors d'un événement organisé par les mouvements Time's Up et 5050 pour 2020 en faveur de la parité. Le festival s'est terminé par une autre image forte : la montée des marches d'un collectif d'actrices noires, à l'origine du livre Noire n'est pas mon métier.
La scène en apnée de l’année
Drame domestique aux allures de thriller psychologique, Jusqu'à la garde est l'un des films coups de poing de 2018, sous tension, ambigü, brillant dans sa manière de dénoncer le processus pervers et invisible de la violence conjugale. La scène finale n'en est que plus paroxystique par sa soudaineté, sa violence, son intensité angoissante digne de La Nuit du Chasseur de Laughton ou du Shining de Kubrick. Une baignoire et une simple porte fermée pour un moment tétanisant, au cours duquel on a beaucoup de mal à respirer...
Le divorce réussi de l’année
Ils ont été amants et époux passionnés, ils sont toujours parents et amis engagés. En 2018, Philippe Rebbot et Romane Bohringer nous ont offert une vision géniale, déculpabilisante et hilarante de la séparation bien pensée, qui préserve l'équilibre familial, regorge de trouvailles en termes de garde partagée et nous donnerait presque envie de divorcer ! Un Amour Flou entre fiction et réalité aussi joyeux que visionnaire...
Le prisonnier politique de l’année : le cinéaste Oleg Sentsov
Arrêté en mai 2014 par le FSB en Crimée pour avoir manifesté contre l’annexion russe, le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, agé de 41 ans et père de deux enfants, a débuté une grève de la faim illimitée le 14 mai 2018. Depuis son arrestation, le cinéaste, condamné en août 2015 à 20 ans de prison pour "terrorisme" et "trafic d'armes", est détenu dans la colonie pénitenticière russe de Labytnangui, au nord du cercle polaire arctique. Menacé d'être nourri de force par sonde, il a arrêté sa grève de la faim 145 jours après l'avoir commencée, mais reste dans un état physique extrêmement préoccupant. Les très nombreux appels à sa libération n'ont pour l'heure rien donné, pas même l'attribution du prestigieux Prix Sakharov 2018, décerné par le Parlement européen, qui récompense "une contribution exceptionnelle à la lutte pour les droits de l'homme dans le monde".
Les génériques de fin où tu n’oses pas partir de l’année
On ne savait plus s'il fallait remettre son manteau ou rester assis sur sa chaise à la fin de Call Me By Your Name, de Place Publique, de Suspiria ou des Filles du Soleil, cette année. Que ce soit pour observer Timothy Chalamet sangloter devant sa cheminée ou écouter Jean-Pierre Bacri freudonner du Alain Bashung, certains génériques ont su se montrer inventifs pour retenir les spectateurs !