Cannes 2018 - Penelope Cruz : "Je ne ramène jamais mes personnages à la maison"
Brigitte Baronnet
Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 13 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

Penelope Cruz, Javier Bardem et Asghar Fahradi ont ouvert les festivités avec "Everybody Knows", un thriller sur fond de mariage et d'enlèvement. L'équipe s'est prêtée aux traditionnels photocall et conférence de presse de Cannes.

Bestimage

Film d'ouverture et en compétiton, Everybody Knows, sorti simultanément dans toute la France, a donné le coup d'envoi de cette 71e édition du Festival de Cannes. Passages obligés de l'événement, toute l'équipe s'est présentée au traditionnel photocall, dont nous vous avons sélectionné quelques photos ci-dessus, puis la conférence de presse à laquelle les journalistes étaient particulièrement nombreux. 

La conférence de presse a permis d'aborder de nombreux sujets, parfois de l'ordre plus intime ou disons plus personnel. Un journaliste a notamment demandé à Penelope Cruz si elle avait été aussi bien payée que Javier Bardem. Et la réponse est... "absolument" !

Toujours d'ordre plus privé, la question de tourner en couple a inévitablement été abordée. "On a souvent travaillé ensemble, a rappelé Penelope Cruz. On ne parle pas boulot quand la journée est terminée." Et d'ajouter : "Je ne ramène mes personnages à la maison."

Ce n'est pas le créateur que l'on doit admirer, mais l'oeuvre

Des questions sur le tournage ont également été posées, et notamment sur la difficulté de mettre en scène des comédiens dont on ne parle pas la langue, Asghar Farhadi étant pour mémoire d'origine iranienne. Pour Penelope, le cinéaste est "comme une éponge". "Il apprenait les dialogues par coeur pendant la nuit. Il travaille beaucoup, il est totalement dévoué à son travail. On oublie que le film est fait par un réalisateur iranien qui ne parle pas espagnol."

Asghar Fahradi a également été interrogé sur sa vision de la mise en scène, dont le but est de "donner l'impression que le realisateur n'est pas là". "Supprimer le créateur de l'oeuvre est quelque chose de profondement oriental. Ce n'est pas le créateur que l'on doit admirer, mais l'oeuvre". 

Face Cannes #1 : la Rédac' d'AlloCiné se délocalise à Cannes pour vous faire vivre le Festival de l'intérieur

 

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