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    Le Limier, La Loi du milieu, The Dark Knight... Michael Caine souffle ses 85 bougies !

    Acteur de légende ayant joué dans quantité de chefs-d'oeuvre du 7e Art, Sir Michael Caine souffle ses 85 bougies. Hommage en images et anecdotes à l'un des plus brillants représentants du cinéma britannique encore en vie. Happy birthday Michael !

    Son vrai nom

    Né Maurice Micklewhite, il opte pour le pseudonyme Michael Caine en hommage au film Ouragan sur le Caine. Ce n'est qu'en 2016 qu'il change officiellement de nom, lassé d'avoir à expliquer dans les aéroports pourquoi le nom sur son passeport n'est pas celui qu'il utilise au cinéma.

    Lauréat de deux Oscars...

    Michael Caine n'a pas récupéré son Oscar du meilleur second rôle (Hannah et ses sœurs) parce qu'il était en plein tournage… des Dents de la mer IV ! Il remporte une deuxième statuette dans la même catégorie en 2000, pour son rôle dans L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable. Voici son discours :

    … mais nommé également aux Razzie Awards

    Michael Caine est le premier acteur dans l'Histoire à avoir été nommé aux Razzie Awards la même année pour deux films différents : Pulsions et L'Île sanglante en 1980.

    Enfance misérable

    Issu d'une famille de cockneys (nom donné aux londoniens issus de la classe ouvrière), Michael Caine a toujours gardé des attaches à ses origines modestes. C'est pourquoi par exemple le premier tome de ses Mémoires s'intitule The Elephant to Hollywood, en référence au quartier Elephant & Castle de son enfance.

    Sir Michael Caine

    Élevé au rang de Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1992, il est ensuite anobli en l'an 2000 par la reine Elizabeth II.

    Mona Lisa

    Il possède sa propre société de production (Mona Lisa) dont les locaux se trouvent à l'endroit exact où se situait l'hôpital de Saint Olave à Londres où est né Michael Caine.

    Né le même jour que...

    Michael Caine est né le 14 mars 1933, soit le même jour de la même année que le musicien Quincy Jones, qui a d'ailleurs composé la bande-originale de son film L'Or se barre.

    Michael Caine dit non à Hitchcock

    Il a refusé un rôle majeur dans Frenzy d'Alfred Hitchcock parce que le personnage le "dégoûtait et qu'il ne voulait pas être associé à ce film". Ce refus pourrait toutefois s'expliquer par l’attitude dédaigneuse du maître du suspense à son égard lors de leur rencontre. Parmi les autres rôles qu'il a refusés, celui du Major Smith dans Quand les aigles attaquent (finalement échu à Richard Burton).

    Un prestigieux colocataire

    Il a vécu en colocation avec Terence Stamp au début de sa carrière ; c'est d'ailleurs suite au refus de ce dernier qu'il a décroché le rôle principal d'Alfie, le dragueur et connu son premier succès international (ainsi qu'une nomination à l'Oscar du Meilleur acteur).

    Courtisé par les studios

    Il a déclaré avec humour qu'il avait compris que sa carrière avait pris un tournant majeur lorsque l'on a cessé de lui envoyer des scénarios avec des tâches, signe qu'ils avaient été lus préalablement par d'autres comédiens ; il était désormais le premier choix des studios pour les rôles qu'on lui proposait.

    Violence réaliste de Get Carter

    C'est pour dénoncer contre la représentation de la violence au cinéma que Michael Caine a accepté de tourner dans La Loi du milieu (Get Carter en V.O.), l'un de ses plus gros succès. A l'époque, il avait à coeur de jouer dans un film qui ne ferait pas l'apologie de la violence mais qui la montrerait sous un jour plus réaliste. Une anecdote qu'il avait évoqué lorsque nous l'avions rencontré en 2011 à l'occasion de la promotion de son film Harry Brown :

    Michael Caine à 23 ans dans son second film, "Commando en Corée" (1956)

    L'acteur dans "Zoulou" (1964), l'un des premiers grands films de sa carrière

    Michael Caine dans "Ipcress- Danger immédiat" (1965), un film qui a contribué à asseoir la notoriété de l'acteur

    Un autre classique : "Alfie le dragueur" (1966), face à Shelley Winters

    Michael Caine dans "Un cerveau d'un milliard de dollars" (1967), 3e aventure du personnage Harry Palmer

    Michael Caine dans "La Bataille d'Angleterre" (1969)

    L'acteur dans un autre classique, le film de guerre "Enfants de salauds" d'André de Toth (1969)

    L'acteur, génial dans le classique "L'or se barre" (1969)

    Un autre grand film de guerre : "Trop tard pour les héros" de Robert Aldrich, en 1970

    Dans le trop méconnu "La Vallée perdue" (1971) de James Clavell, Caine est extraordinaire dans son rôle de mercenaire du XVIIe siècle

    Classique absolu du polar britannique des 70's : "La Loi du Milieu" (1971)

    Extraordinaire face à Laurence Olivier dans "Le Limier" (1972) de Joseph L. Mankiewicz

    Chez Joseph Losey, dans "Une anglaise romantique" (1975)

    Sean Connery et Michael Caine, deux fabuleux acteurs pour "L'homme qui voulu être roi" (1975)

    Caine, impeccable en colonel parachutiste allemand dans le film de guerre "L'aigle s'est envolé" (1976)

    Guerre toujours, avec le classique "Un Pont trop loin" (1977)

    Psychiatre dérangé d'Angie Dickinson dans "Pulsions" de Brian de Palma

    Caine dans l'excellent film d'horreur d'Oliver Stone, "La Main du cauchemar" (1981)

    Michael Caine à nouveau chez John Huston, pour le savoureux "A nous la victoire" (1981)

    Michael Caine dans "L'éducation de Rita" (1983)

    Oscar du Meilleur second rôle pour Michael Caine dans "Hannah et ses soeurs" (1986) de Woody Allen

    Michael Caine, entouré de Pierce Brosnan et Joanna Cassidy, dans le solide film d'espionnage "Le 4e protocole" (1987)

    Caine, savoureux Sherlock Holmes dans la comédie "Elementaire, mon cher... Lock Holmes" (1989)

    Extraordinaire inspecteur Abberline dans le téléfilm consacré à Jack l'éventreur, en 1988.

    Caine a aussi un peu cachetonné, comme dans ce nanard signé Steven Seagal, "Terrain miné" (1994)

    Second Oscar du Meilleur second rôle pour Caine, dans "L'oeuvre de Dieu, la part du Diable" (1999)

    Autodérision à fond de ses anciens rôles d'agent secret, en père d'Austin Powers dans "Goldmember" (2002)

    Père de Nicolas Cage dans l'excellent (et pas assez connu) "The Weather Man" (2005)

    Michael Caine dans le grand film d'Alfonso Cuaron, "Les Fils de l'homme" (2006)

    Caine, impeccable Alfred dans la trilogie du Dark Knight de Christopher Nolan

    Caine joue le Vigilante dans "Harry Brown" (2009)

    Dans "Inception" de Christopher Nolan (2010)

    Michael Caine dans "Insaisissables" de Louis Leterrier (2013)

    Face à Matthew McConaughey dans "Interstellar" de Nolan (2014)

    Cure de jouvence avec Harvey Keitel dans "Youth" (2015)

    Jeune et ancienne génération d'agents secrets dans "Kingsman" (2015)

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