Downsizing
Et si la solution à la surpopulation était… le downsizing, soit la capacité de rétrécir les humains pour leur offrir une vie meilleure ? Dans ce film d’Alexander Payne, Matt Damon, qui souhaitait s’échapper d’un quotidien insipide, va en faire l’expérience. Mesurant 12 cm, il nous invite à voir la vie en grand. Ainsi dans la ville miniature Leisureland, 100 000 dollars valent 12 millions... Mais Downsizing, c’est aussi un voyage initiatique prônant l’ouverture aux autres, une envie de cinéma aux nouvelles dimensions à découvrir le 10 janvier en salles.
La Vie rêvée de Walter Mitty
Qui n’a jamais rêvé d’une vie meilleure pleine d’aventures ? Certainement pas Walter Mitty, ce timide trentenaire en quête d’évasion, désormais décidé à prendre tous les risques pour donner un sursaut à sa morne existence. De New York aux contrées islandaises en passant par le Groenland, Ben Stiller nous communique son envie de faire du longboard à grande vitesse dans des décors à couper le souffle, de sauter d’un hélicoptère en pleine mer agitée ou même d’affronter un volcan en éruption. Le message du film ? Voyager, c’est aussi le sens de la vie.
The Grand Budapest Hotel
La marque Wes Anderson, c’est son univers décalé et fantaisiste. Jamais ce dernier n’avait poussé aussi loin cet esthétisme délicieusement baroque que dans The Grand Budapest Hotel, récit d’une enquête à l’inventivité foisonnante : inspiration picturale avec sa succession de couleurs tantôt chaudes et chatoyantes, tantôt douces et pastelles, utilisation de plans fixes et séquençage en plusieurs chapitres. Le tout est servi par une belle brochette d’acteurs – Ralph Fiennes et Adrien Brody en tête - dont Wes Anderson a su joliment exploiter le grain de folie.
Captain Fantastic
Malgré son titre, Captain Fantastic n’est pas un film de super-héros mais une comédie dramatique qui ne laisse pas indifférent. On y rencontre une famille marginalisée, avec à sa tête Ben Cash, un père interprété par Viggo Mortensen qui a construit son propre paradis en pleine forêt. C’est là que les enfants étudient, apprennent à chasser, à manier le couteau et à jouer de divers instruments... Une ode à la liberté et à la simplicité, une autre vision de l’éducation en opposition à celle de notre société consumériste.
The Truman Show
A Seaheaven, la station balnéaire où se joue l’intrigue de The Truman Show, c’est le paradis sur terre. Un endroit où il fait bon vivre, un “monde idéal”. Le hic ? C’est que tout est faux, de la voisine trop enjouée au collègue de travail qui vous veut du bien. Jim Carrey, bouleversant de sincérité, est en fait l’objet d’une émission de télé-réalité prenant place dans un écosystème fabriqué de toutes pièces, à l’instar de ce ciel en carton-pâte que notre héros tentera de détruire à la fin du film. “Il n’y a pas plus de vérités à l’extérieur qu’à l’intérieur du monde que j’ai créé. Dans mon monde, tu n’as absolument rien à craindre” lui dira alors Ed Harris. Heureusement, Truman finira par quitter cette ville aseptisée.
Birdman
Un monde très particulier aussi que celui de Michael Keaton dans l’oscarisé Birdman, film où il joue une ancienne gloire du cinéma qui tente un comeback sur scène. Obsédé par l’idée de vouloir plaire à la critique, l’homme fait face à ses démons dont l’un prend la forme de son double costumé, sorte de Batman (petit clin d’œil aux films de Burton) qui lui parle souvent dans sa tête. La frontière entre rêve et réalité est parfois floue, comme lorsque Keaton vole, lévite ou détruit sa loge avec ses “pouvoirs” alors qu’il le fait de ses propres mains ... Bourrée de cynisme, cette œuvre ambitieuse d’Iñárritu nous offre des dialogues mordants ainsi qu’une immersion dans la tête de ce “fou” à travers un long (et faux) plan-séquence, prouesse technique et artistique.
Découvrez ci-dessous la bande-annonce de Downsizing, le 10 janvier au cinéma :
Downsizing
Et si la solution à la surpopulation était… le downsizing, soit la capacité de rétrécir les humains pour leur offrir une vie meilleure ? Dans ce film d’Alexander Payne, Matt Damon, qui souhaitait s’échapper d’un quotidien insipide, va en faire l’expérience. Mesurant 12 cm, il nous invite à voir la vie en grand. Ainsi dans la ville miniature Leisureland, 100 000 dollars valent 12 millions... Mais Downsizing, c’est aussi un voyage initiatique prônant l’ouverture aux autres, une envie de cinéma aux nouvelles dimensions à découvrir le 10 janvier en salles.
La Vie rêvée de Walter Mitty
Qui n’a jamais rêvé d’une vie meilleure pleine d’aventures ? Certainement pas Walter Mitty, ce timide trentenaire en quête d’évasion, désormais décidé à prendre tous les risques pour donner un sursaut à sa morne existence. De New York aux contrées islandaises en passant par le Groenland, Ben Stiller nous communique son envie de faire du longboard à grande vitesse dans des décors à couper le souffle, de sauter d’un hélicoptère en pleine mer agitée ou même d’affronter un volcan en éruption. Le message du film ? Voyager, c’est aussi le sens de la vie.
The Grand Budapest Hotel
La marque Wes Anderson, c’est son univers décalé et fantaisiste. Jamais ce dernier n’avait poussé aussi loin cet esthétisme délicieusement baroque que dans The Grand Budapest Hotel, récit d’une enquête à l’inventivité foisonnante : inspiration picturale avec sa succession de couleurs tantôt chaudes et chatoyantes, tantôt douces et pastelles, utilisation de plans fixes et séquençage en plusieurs chapitres. Le tout est servi par une belle brochette d’acteurs – Ralph Fiennes et Adrien Brody en tête - dont Wes Anderson a su joliment exploiter le grain de folie.
Captain Fantastic
Malgré son titre, Captain Fantastic n’est pas un film de super-héros mais une comédie dramatique qui ne laisse pas indifférent. On y rencontre une famille marginalisée, avec à sa tête Ben Cash, un père interprété par Viggo Mortensen qui a construit son propre paradis en pleine forêt. C’est là que les enfants étudient, apprennent à chasser, à manier le couteau et à jouer de divers instruments... Une ode à la liberté et à la simplicité, une autre vision de l’éducation en opposition à celle de notre société consumériste.
Birdman
Un monde très particulier aussi que celui de Michael Keaton dans l’oscarisé Birdman, film où il joue une ancienne gloire du cinéma qui tente un comeback sur scène. Obsédé par l’idée de vouloir plaire à la critique, l’homme fait face à ses démons dont l’un prend la forme de son double costumé, sorte de Batman (petit clin d’œil aux films de Burton) qui lui parle souvent dans sa tête. La frontière entre rêve et réalité est parfois floue, comme lorsque Keaton vole, lévite ou détruit sa loge avec ses “pouvoirs” alors qu’il le fait de ses propres mains ... Bourrée de cynisme, cette œuvre ambitieuse d’Iñárritu nous offre des dialogues mordants ainsi qu’une immersion dans la tête de ce “fou” à travers un long (et faux) plan-séquence, prouesse technique et artistique.
The Truman Show
A Seaheaven, la station balnéaire où se joue l’intrigue de The Truman Show, c’est le paradis sur terre. Un endroit où il fait bon vivre, un “monde idéal”. Le hic ? C’est que tout est faux, de la voisine trop enjouée au collègue de travail qui vous veut du bien. Jim Carrey, bouleversant de sincérité, est en fait l’objet d’une émission de télé-réalité prenant place dans un écosystème fabriqué de toutes pièces, à l’instar de ce ciel en carton-pâte que notre héros tentera de détruire à la fin du film. “Il n’y a pas plus de vérités à l’extérieur qu’à l’intérieur du monde que j’ai créé. Dans mon monde, tu n’as absolument rien à craindre” lui dira alors Ed Harris. Heureusement, Truman finira par quitter cette ville aseptisée.