La série anthologique Black Mirror est bientôt de retour sur Netflix pour une saison 4 composée de six nouveaux épisodes, parmi lesquels se cachent quelques perles. En attendant de pouvoir les découvrir, voici les épisodes de la série qui ont marqué par leur maîtrise, leur beauté et la force de leurs propos. Si vous ne deviez en regarder que 5, ce seraient ceux-là.
15 MILLION MERITS (1.02)
Bien avant l'excellent Get Out, l'acteur Daniel Kaluuya brillait dans le premier vrai bon épisode de Black Mirror, dans la peau de Bing, un homme qui passe son temps à pédaler sur un vélo d'appartement pour accumuler des crédits dans sa chambre aux allures de cellule. Il découvre plus tard ce qui se passe de l'autre côté du miroir : une société qui consomme les individus, les formate et les pousse à sacrifier leur intégrité sur l'autel de la célébrité grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée... Un épisode qui dénonce, entre autres, la télé réalité et l'omniprésence des écrans dans nos vies en poussant le concept à son paroxysme pour en dénoncer les dérives habilement. Suffocant et éblouissant !
BE RIGHT BACK (2.01)
Une jeune femme enceinte (incarnée par la révélation Hayley Atwell), incapable de surmonter la mort de son fiancé (joué par Domhnall Gleeson), commence à le recréer sous forme de clone grâce à toutes les traces qu'il a laissées sur Internet. Traversé d'une superbe mélancolie, cet épisode qui traite du deuil à l'heure des réseaux sociaux est un petit bijou qui vaut autant pour ses acteurs, extrêmement convaincants, que pour son propos, universel, et son ambiance intimiste, qui le rend d'autant plus bouleversant.
WHITE CHRISTMAS (2.04)
Cet épisode spécial diffusé pour Noël 2014 en Angleterre est aussi l'un des plus ambitieux de la série à ce jour, tant dans sa mise en scène virtuose que dans son propos. Joe Potter et Matt Trent travaillent ensemble depuis cinq ans dans une cabane isolée, et coincés par de fortes chutes de neige, ils s'apprêtent à célébrer Noël. Trop content d'avoir enfin l'occasion de se confier à son collègue, Matt se lance dans la narration de son histoire en trois actes. Cet épisode, constamment surprenant et imprévisible, met en scène un Jon Hamm dans l'un de ses meilleurs rôles, constamment en souffrance, qui expose les dangers de l'intrusion dans la vie privée à l'ère numérique, entre voyeurisme et menaces aux libertés individuelles.
NOSEDIVE (3.01)
Pour son arrivée sur Netflix, Black Mirror nous a offert un grand épisode signé Michael Schur & Rashida Jones (Parks And Recreation) et porté par Bryce Dallas Howard, au meilleur de sa forme. Elle incarne Lacie, une jeune femme capable de tout pour obtenir l'appartement de ses rêves dans un monde où chaque individu est noté par les autres. Quand son amie d'enfance lui demande d'être sa demoiselle d'honneur à son mariage, Lacie voit l'opportunité d'améliorer sa note et réaliser ses rêves, mais rien ne va se passer comme elle l'avait imaginé. Outre son esthétique rose bonbon particulièrement réussie, ce "Nosedive" fonctionne parce qu'il est finalement très proche de notre réalité où, déjà les restaurants, les films ou les chauffeurs Uber sont notés ! La série pousse le concept encore plus loin et effraye autant qu'elle impressionne.
SAN JUNIPERO (3.04)
S'il ne fallait garder qu'un seul épisode de Black Mirror, ce serait sans doute celui-là. Acclamé par la critique et par le public (il a remporté deux Emmy Awards), San Junipero a créé un engouement sans précédent. En 1987, dans une ville de bord de mer, une jeune femme timide et une fêtarde extravertie nouent un lien puissant qui défie les lois de l'espace et du temps. Plus qu'un épisode, ce quasi long-métrage est à la fois une très grande et très belle histoire d'amour et un récit de science-fiction particulièrement ingénieux. L'alchimie entre les deux actrices, Gugu Mbatha-Raw et Mackenzie Davis, est impressionnante. Black Mirror troque son habituel cynisme par de la tendresse, et même si l'on ne peut pas parler d'épisode "positif", il n'en est pas moins singulier dans l'univers de la série.
Bande-annonce de la saison 4 :
15 MILLION MERITS (1.02)
Bien avant l'excellent Get Out, l'acteur Daniel Kaluuya brillait dans le premier vrai bon épisode de Black Mirror, dans la peau de Bing, un homme qui passe son temps à pédaler sur un vélo d'appartement pour accumuler des crédits dans sa chambre aux allures de cellule. Il découvre plus tard ce qui se passe de l'autre côté du miroir : une société qui consomme les individus, les formate et les pousse à sacrifier leur intégrité sur l'autel de la célébrité grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée... Un épisode qui dénonce, entre autres, la télé réalité et l'omniprésence des écrans dans nos vies en poussant le concept à son paroxysme pour en dénoncer les dérives habilement. Suffocant et éblouissant !
BE RIGHT BACK (2.01)
Une jeune femme enceinte (incarnée par la révélation Hayley Atwell), incapable de surmonter la mort de son fiancé (joué par Domhnall Gleeson), commence à le recréer sous forme de clone grâce à toutes les traces qu'il a laissées sur Internet. Traversé d'une superbe mélancolie, cet épisode qui traite du deuil à l'heure des réseaux sociaux est un petit bijou qui vaut autant pour ses acteurs, extrêmement convaincants, que pour son propos, universel, et son ambiance intimiste, qui le rend d'autant plus bouleversant.
WHITE CHRISTMAS (2.04)
Cet épisode spécial diffusé pour Noël 2014 en Angleterre est aussi l'un des plus ambitieux de la série à ce jour, tant dans sa mise en scène virtuose que dans son propos. Joe Potter et Matt Trent travaillent ensemble depuis cinq ans dans une cabane isolée, et coincés par de fortes chutes de neige, ils s'apprêtent à célébrer Noël. Trop content d'avoir enfin l'occasion de se confier à son collègue, Matt se lance dans la narration de son histoire en trois actes. Cet épisode, constamment surprenant et imprévisible, met en scène un Jon Hamm dans l'un de ses meilleurs rôles, constamment en souffrance, qui expose les dangers de l'intrusion dans la vie privée à l'ère numérique, entre voyeurisme et menaces aux libertés individuelles.
NOSEDIVE (3.01)
Pour son arrivée sur Netflix, Black Mirror nous a offert un grand épisode signé Michael Schur & Rashida Jones (Parks And Recreation) et porté par Bryce Dallas Howard, au meilleur de sa forme. Elle incarne Lacie, une jeune femme capable de tout pour obtenir l'appartement de ses rêves dans un monde où chaque individu est noté par les autres. Quand son amie d'enfance lui demande d'être sa demoiselle d'honneur à son mariage, Lacie voit l'opportunité d'améliorer sa note et réaliser ses rêves, mais rien ne va se passer comme elle l'avait imaginé. Outre son esthétique rose bonbon particulièrement réussie, ce "Nosedive" fonctionne parce qu'il est finalement très proche de notre réalité où, déjà les restaurants, les films ou les chauffeurs Uber sont notés ! La série pousse le concept encore plus loin et effraye autant qu'elle impressionne.
SAN JUNIPERO (3.04)
S'il ne fallait garder qu'un seul épisode de Black Mirror, ce serait sans doute celui-là. Acclamé par la critique et par le public (il a remporté deux Emmy Awards), San Junipero a créé un engouement sans précédent. En 1987, dans une ville de bord de mer, une jeune femme timide et une fêtarde extravertie nouent un lien puissant qui défie les lois de l'espace et du temps. Plus qu'un épisode, ce quasi long-métrage est à la fois une très grande et très belle histoire d'amour et un récit de science-fiction particulièrement ingénieux. L'alchimie entre les deux actrices, Gugu Mbatha-Raw et Mackenzie Davis, est impressionnante. Black Mirror troque son habituel cynisme par de la tendresse, et même si l'on ne peut pas parler d'épisode "positif", il n'en est pas moins singulier dans l'univers de la série.
